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LES ANECDOTES HISTORIQUES, DROLES OU ENCORE INSOLITES

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Message par alain90 Lun 2 Juin - 10:24

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Les Vikings en Amérique


Des Européens auraient foulé le sol canadien dès la fin du Xème siècle !


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Les premiers européens à avoir foulé le continent nord-américain1 seraient probablement les Vikings, autour de l’an 1000, notamment sur l’île de Terre-Neuve, actuellement partie du Canada.

Des archéologues ont ainsi trouvé les vestiges d’un établissement viking sur la pointe nord de l’île, à l’Anse-aux-Meadows. Des objets vikings ont également été trouvé dans des sites inuits et amérindiens, attestant l’hypothèse d’échanges commerciaux entre ces populations européennes et américaines.

Les colons scandinaves, rapidement en conflit avec les indigènes, ne seraient cependant restés que quelques courtes années.

Terre Neuve se situe tout de même à plus de 1000 kilomètres des côtes du Groenland, autre territoire où les Vikings étaient déjà implantés depuis la fin du Xème siècle.
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Message par Invité Lun 2 Juin - 13:43

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Petit bonhomme vit-il encore ?
(D’après « Bulletin polymathique du Museum d’instruction publique de
Bordeaux » paru en 1815, et « Curiosités historiques et littéraires » paru en 1897)

Le jeu du « Petit bonhomme vit encore » consiste à faire passer de main en main une paille allumée, ou, à défaut, un morceau de papier. La première personne donne ce flambeau à la seconde, en lui disant ces quelques mots, celle-ci le transmettant à la suivante en lui répétant les mêmes, et ainsi jusqu’à ce qu’il ne reste plus une seule étincelle au flambeau : alors on remarque la personne entre les mains de laquelle il s’est éteint, et cette personne est condamnée à donner un gage ou à toute autre punition.

L’origine de ce jeu se rapporte à une fête qui se célébrait à Athènes, appelée les Lampas et qui avait été instituée en actions de grâces pour trois divinités : Minerve, Vulcain et Prométhée. Les Athéniens, par cette institution, remerciaient Minerve qui leur avait donné l’huile ; Vulcain, pour avoir inventé les lampes ; et Prométhée, parce qu’il apporta le feu du ciel. Le matin du jour fixé, les jeunes Athéniens s’assemblaient dans le jardin d’Académus. On prenait comme point de départ la tour qui s’élevait près de l’autel de Prométhée. Comme piste, ils se servaient de la longue voie qui, traversant le Céramique, aboutissait à l’une des portes de la ville. Chaque coureur tirait au sort l’ordre dans lequel il devait lutter ; car la lutte ne consistait point à courir ensemble à qui arriverait le premier. Les concurrents briguaient à ces courses le titre de porte-flambeau, et par conséquent l’honneur de porter les luminaires dans les cérémonies religieuses.

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Course au flambeau
(vase grec du Ve siècle av. J.-C.)

Les numéros tirés, les places prises, le magistrat qui présidait à la célébration des jeux allumait un flambeau au feu sacré de l’autel de Prométhée, et le remettait entre les mains du coureur désigné pour partir le premier. Celui-ci s’élançait rapide sur la piste, pour parcourir dans le moins de temps possible, et sans laisser éteindre son flambeau, la distance de la tour à la ville et de la ville à la tour. La flamme s’éteignait-elle pendant le trajet, le juge déclarait le coureur hors concours, rallumait le flambeau et le donnait au deuxième lutteur. Le magistrat proclamait vainqueur celui qui parcourait l’espace désigné dans le moins de temps et sans laisser éteindre sa torche. Si aucun des lutteurs ne réussissait, le titre honorifique de porte-flambeau restait au vainqueur de la solennité précédente.

Cet art de courir vite sans éteindre son flambeau était très difficile, car les torches étaient loin d’être aussi difficiles à éteindre que celles d’aujourd’hui. Les flambeaux des jouteurs étaient un assemblage de bois minces et légers, affectant la forme de nos cierges modernes. De la résine ou de la poix soudait ensemble ces divers morceaux et donnait au flambeau une grande consistance et augmentait son pouvoir éclairant.

Il existe également une origine légendaire de ce jeu du Petit bonhomme  : autrefois, à la naissance des enfants, on allumait plusieurs lampes, auxquelles on imposait des noms, et l’on donnait au nouveau-né le nom de celle des lampes qui s’éteignait la dernière, dans la croyance que c’était un gage de longue existence pour l’enfant.

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Message par alain90 Lun 2 Juin - 17:17

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UN VERS MIRACULEUX


À Morlaix en France, dans le Finistère, le secteur de biotechnologies marines a fait une découverte des plus intéressante pour l'avenir de la médecine. L'entreprise bretonne Hemarina a découvert un ver marin qui contient des molécules transportant de l'oxygène universellement compatible avec tous les groupes sanguins. "Cette molécule est issue d'un ver marin, l'arénicole" explique le scientifique Franck Zal. L' arénicole c'est de base un ver marin de 10 à 15 cm de longueur est il est très réputé auprès des pêcheurs qui s'en servent comme appât.

"L' hémoglobine de ce ver permet d'oxygéner le greffon et donc de réduire considérablement les risques de rejet de greffe" poursuit le chercheur Franck Zal. Une possibilité donc de conserver les greffons plus longtemps. Les hémoglobines de ce ver pourraient aussi servir à soigner d'autres maladies telles que les plaies chroniques, l'anémie aiguë, les chocs hémorragiques ou encore être présentées sous forme de poudre afin de les transférer aux militaires gravement blessés.

Le Dr Franck Zal était chercheur au CNRS : (Centre National de la Recherche Scientifique). En 2002 il fait des recherches afin de savoir comment ce ver, l'arénicole, respire entre marées hautes et  marées basses. Il s'avère que les hémoglobines présentes dans ce ver peuvent amener 50 fois plus d'oxygène que celles des humains. De ce fait, il approfondit sa découverte et créé en 2007  Hemarina, sa propre société qui possède maintenant une trentaine d'employés, 18 brevets déposés et 15 millions d'euros.

Grace à ses recherches, la médecine risque de faire un grand pas en avant si les essais sont concluants, des essais qui devraient être réalisés dans des centres hospitaliers d'ici la fin de cette année.



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Message par Invité Lun 2 Juin - 21:12

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Message par Invité Mar 3 Juin - 7:24

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Heureux comme un coq en pâte


C’est vivre à l’abri de tout souci ne s’occupant que de manger, dormir et jouir de tout le confortable de la vie

Il s’agirait dans cette comparaison d’un coq renfermé dans une cage et que l’on gave de pâtée pour l’engraisser (ce qui ne serait pas pour lui un véritable bonheur) ou d’un coq en pâte renfermé dans un pâté et dont la tête domine la croûte.

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Dans le dictionnaire de Trévoux (1771) et dans celui de l’Académie (1835), on compare à ce coq un homme, tenu bien chaudement couvert dans son lit et ne montrant uniquement que la tête.

C’est donc par suite de l’analogie qu’offre cette position avec celle du coq entouré de pâte qu’est due l’origine de cette locution proverbiale

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Message par Invité Mer 4 Juin - 7:42

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J’en mettrais la main au feu

C’est une façon énergique d’affirmer qu’une chose est vraie ou sûre

Cette manière d’affirmer qu’une chose dont on est sûr est exacte, provient de la protestation que font des innocents quand on les accuse.
Autrefois, dans les causes criminelles, les prévenus étaient soumis à certaines épreuves : le duel, l’eau ou l’huile bouillante, le feu auquel il fallait livrer la main. Les blessures, causées par une de ces épreuves, constataient la culpabilité. Cet usage a complètement disparu, mais l’affirmation en est restée.

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On trouve dans une tragédie de Sophocle (l’Antigone vers 264) l’indication d’un pareil usage qui resta longtemps en vigueur dans le Moyen Age. Voici en quoi consistaient ces cruelles épreuves du feu :

« On obligeait les uns à porter, pendant l’espace de 9 à 12 pas, une barre de fer rouge pesant environ trois livres ou à marcher sur des charbons ardents. D’autres devaient revêtir leur main d’un gantelet sortant de la fournaise ou plonger la main dans un vase rempli d’eau ou d’huile bouillante pour en retirer un anneau qui se trouvait dans le fond. Ensuite, probablement pour faire montre d’humanité après avoir déployé la plus insigne cruauté, on enveloppait la main du supplicié avec un linge sur lequel les juges imposaient leurs sceaux. Trois jours après, on levait l’appareil et, si l’on ne voyait aucune marque de brûlure, (ce qui n’arrivait jamais après d’aussi terribles épreuves), on renvoyait l’accusé absous. »

De là, condamnation inévitable du malheureux sur lequel étaient conservées les traces des tortures.


Dernière édition par claudius59 le Jeu 5 Juin - 7:15, édité 1 fois

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Message par alain90 Mer 4 Juin - 12:44

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Un milliard de Chinois se partagent 100 noms de famille
À eux « seuls », les Wang, les Li et les Zhang sont 270 millions !


85 % des 1,3 milliard de Chinois se partagent une centaine de noms de famille. On compte ainsi environ 93 millions de Wang, 92 millions de Li et 88 millions de Zhang !

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Il y aurait en Chine près de 3050 noms de famille au total, mais les Hans, l’ethnie chinoise majoritaire (96 % de la population), n’en utilisent qu’une très petite partie.

Les Chinois furent d’ailleurs un des premiers peuples à porter des noms de famille, près de 3000 ans avant J.-C.
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Message par Invité Jeu 5 Juin - 15:43

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Noms propres en France (Origine des)

Suivant une hypothèse développée il y a quelque temps dans un recueil littéraire, l’origine de la plupart des noms de famille en France daterait environ du XIIe siècle.

Vers cette époque, les serfs s’étant successivement affranchis, chacun d’eux, en conquérant une individualité plus distincte, en s’initiant à la liberté personnelle et en détachant sa famille de l’arbre seigneurial, aurait peu à peu cessé d’être désigné uniquement sous un nom de baptême et sous celui de son seigneur.

Les noms nouveaux, choisis ou imposés par ces premières générations de chefs de famille libres, sembleraient pouvoir se diviser en cinq classes distinctes :

- La première représenterait la masse des affranchis industriels qui ont gardé le nom de leur métier : les ferriers, les chaussiers, les pelletiers, les serruriers, les fabres (fèvre ou le fébure), etc. ;

- La seconde représenterait les affranchis agricoles : du pré, de la vigne, du val, du chêne, de l’orme, du mas, du puy, de la fontaine, etc. ;

- La troisième comprendrait les affranchis nommés à des fonctions bourgeoises, ou même mercenaires ; ainsi : le doyen, le prévôt, le maire, le sénéchal, etc. ;

- La quatrième embrasserait la foule de ceux qui, n’ayant ni industrie, ni terres, se sont appelés de leur forme ou de leur caractère ; de là ces noms : le court, le grand, le courbe, le doux, le camus, etc. ;

- Enfin, la cinquième classe se composerait de ceux qui ont conservé leur nom chrétien et de baptême, et l’ont transmis à leurs enfants, comme Pierre, Paul, Luc, Antoine, Joseph, etc.

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Message par alain90 Jeu 5 Juin - 16:34

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:desole 12:savait pas.


Sonorama : le magazine qui se lisait sur un tourne-disque


Chaque page était accompagné d’un disque souple au format 45-tours.


En octobre 1958 paraît le premier numéro d’un magazine au concept tout à fait inédit : Sonorama. Traitant de l’actualité dans divers domaines (politique, musique, arts, société, étranger…), Sonorama avait la particularité de proposer un document sonore en regard de chaque page du magazine.

Au milieu de chaque article (étalé sur deux pages) se trouvait un encart réalisé dans un « flexidisc« , un disque souple et quasiment aussi fin qu’une page du magazine, aux dimensions d’un vinyle 45-tours. La reliure étant composée d’anneaux plats, il était possible de plier le magazine afin de le déposer sur un tourne-disque.

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Un trou central permettait de caler le disque sur la platine. Il suffisait ensuite de mettre en route son tourne-disque, à la vitesse 33 tours, pour écouter le document sonore associé à l’article : interview, chanson, extrait de discours, reportage…

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Avec une moyenne de 7 à 8 sujets par numéro, et un prix assez élevé (500 anciens francs en 1958), Sonorama n’aura semble-t-il pas atteint le nombre de lecteurs attendu. Le 42ème numéro paraît en juillet 1962 : ce sera le dernier.

De nos jours, les numéros de Sonorama sont très recherchés par les collectionneurs : un exemplaire en bon état se négocie facilement entre 40 et 60 euros.
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Message par Invité Ven 6 Juin - 7:31

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Art de commander au restaurant : un critique caustique nous livre une infaillible recette
(D’après « Monsieur », paru en 1920)

Critique littéraire à L’Écho de Paris, Gérard Bauër, qui plus tard deviendra éditorialiste au Figaro, membre de l’Académie Goncourt et président honoraire de la Société des gens de lettres, s’intéresse en 1920, dans le journal Monsieur, aux codes qu’il estime indispensable de respecter pour commander dans un restaurant, de l’entrée dans celui-ci au pourboire, en passant par au choix du menu. Attitude, gestuelle, propos, il ne laisse rien au hasard avec un ton des plus caustiques

Monsieur de Balzac, qui aimait à observer et à étudier, jusque dans leurs détails les plus minutieux, les rouages de la société, serait bien intéressé et un peu effrayé à voir le train dont vont les choses aujourd’hui, écrit Bauër. De son temps, un dandy menait grande vie avec 8 000 livres de rentes ; il pouvait faire bonne figure, être « divinement mis », comme disait Stendhal, avoir son tilbury et faire des cadeaux à sa maîtresse.

Maintenant ce chiffre semble une plaisanterie ou une gageure, c’est à peu près ce qu’il faut consacrer à ses gens si l’on veut être servi. Je ne dis pas bien servi. Pour l’être, il n’est pas simplement question d’argent, il y a la manière. Et ce sera peut-être l’objet d’une autre étude, le jour où nous aurons le loisir de la composer.

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Addition indigeste

Pour aujourd’hui, nous nous occuperons du restaurant, de la façon de s’y conduire, et d’y être honnêtement traité. Là encore, Balzac aurait des surprises. Les temps sont révolus où l’on faisait un bon repas chez Tortoni pour 8 francs, où l’on avait un vieux garçon empressé, correct, connaisseur, pour vous servir. Des prix absurdes, une cuisine trop souvent sans esprit, des maîtres d’hôtel insolents, un sommelier incompétent, un vestiaire encombré, un service de maçon, voilà ce qui, de nos jours, attend l’homme qui ne sait pas remettre les choses au point d’un coup d’œil, d’un geste, d’un mot.

Et voilà ce qui nous attend les uns et les autres cet hiver, si nous n’y prenons garde. Les riches de ce temps-ci ont gâté les usages et nos meilleurs agréments. Il faut endiguer cette marée de mauvaises manières, résister au courant, exiger des égards. Nous convenons que ce n’est plus très facile : raison de plus pour mettre son point d’honneur à l’obtenir. Voyons comment nous y employer.

De l’entrée
L’entrée au restaurant est une chose très importante, dont dépend souvent le confort de votre déjeuner ou l’agrément de votre soirée. Des gens y pénètrent en coup de vent, en businessmen pressés, jettent leur paletot et leur chapeau entre les mains du groom et s’assoient à la première table qu’on leur offre. Ceux-là veulent cacher leur manque d’habitude, leur gêne, leur timidité, sous les apparences de la hâte. On les établira dans le service du garçon qui ne sait pas servir, on les installent près du dressoir où ils verront s’empiler les assiettes sales, les sauces figées et d’ignobles macédoines, on les assoira dans le courant d’air, près de la porte du lavabo, sur le chemin du téléphone ou du vestiaire.

Ils n’ont que ce qu’ils méritent. lI en faut de comme cela pour occuper ces places — les mauvaises — l’important est que ce ne soit pas vous ni moi, voilà tout. Donc pas de hâte affectée, mais point de timidité non plus et d’hésitation. Si vous entrez l’air gauche, le chapeau à la main et que vous ayez l’air d’un papillon de nuit sous le feu des lustres, si vous supportez mal le premier assaut de tous les larbins en habit qui sont là devant vous à leur aise, et vous regardent comme des gens bien établis chez eux, vous êtes également un homme condamné.

Vous ne soupçonnez pas tout ce qu’un maître d’hôtel recèle en lui d’infini mépris, d’insolence et de servilité tout à la fois. Insolence ou servilité, c’est vous qui déclencherez l’une ou l’autre, et vous seul. Convenez d’ailleurs que ces gens-là ont le droit d’être insolents. Ils en ont tant vu depuis la guerre, de ces enrichis qui ne savaient comment s’asseoir, qui entraînaient les nappes et la verrerie en passant entre les tables, qui s’écroulaient lourdement sur la banquette de peluche rouge en faisant sauter leurs voisines et qui donnaient tout le long de la soirée un spectacle repoussant d’ignorance et de voracité.

On voit donc, tout de suite, que vous n’êtes pas un néophyte, un nouveau venu à la vie de Paris. Entrez donc au restaurant sans hâte, et sans hésitation, mais avec une certaine lenteur. C’est d’ailleurs un endroit — le seul — où vous pouvez passer devant les dames. Si vous les laissez pénétrer les premières, reprenez vite la tête qu’elles n’aient pas à subir le premier assaut de la domesticité. Un coup d’œil circulaire et froid sur la salle.

Il est tard, naturellement, et beaucoup de tables sont occupées, mais il y en a toujours une ou deux situées aux bonnes places et qui sont encore vides. Parfois, un bristol plié dans le verre assure à tout venant qu’elles sont réservées. Réservées à qui ? Ce ne sont là le plus souvent que manigances de gérant et astuces de maître d’hôtel.

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On va vous offrir une table au loin, dans la mauvaise salle, celle où vous serez oublié. Dites « non », d’un ton qui n’admet pas de réplique et demandez du bout du gant : « Et celle-là ? » Le maître d’hôtel vous regarde des pieds à la tête, inspecte votre compagne, espère vous troubler ou vous faire pâlir sous son examen et finit par convenir que ses clients ne viendront peut-être plus : la table est à vous.

Du menu
L’homme en habit est là qui attend, ses carrés de papier et son crayon à la main. Si vous hésitez d’une certaine manière, il va essayer de guider votre choix et dira sur un ton de confidence et de bonhomie : « Nous pourrions commencer par un Crécy. Je vais vous faire ensuite un homard thermidor ou bien une timbale à la Békendoff, puis un caneton aux olives, ou bien le plat du jour, si vous voulez. »

Faites-lui signe tout de suite de se taire, ce gaillard ne songe qu’à se débarrasser de vous, qu’à vous étourdir de noms prétentieux, à vous faire une grosse addition, à vous imposer des plats importants et compliqués. N’hésitez jamais à commander ce qui vous fait plaisir, à imposer votre goût et à ne manger qu’à votre faim, fût-elle très mince ce soir-là. Le dîneur qui, dans le grand restaurant, a honte de composer un menu frugal, est la proie des serviteurs et se trouve tout de suite déconsidéré.

Ne vous y trompez pas. J’ai toujours vu plus de respect chez le maître d’hôtel pour l’estomac délabré qui réclamait une sole pochée, des pommes à l’eau et du beurre frais, que pour l’entrepreneur rougeaud, le bourgeois au coffre solide, qui happaient des homards à l’américaine et des poulets aux truffes. II méprisait le dernier, venu pour se gaver, tandis qu’il pensait avec admiration du premier : « Comme cet homme-là a dû vivre pour en arriver là ! » Les maîtres d’hôtel ont pour le régime quelque chose d’analogue à ce respect des vieux commerçants pour l’Ancien Régime. Ils ont le sentiment, les uns et les autres, de se trouver en face de quelque chose d’irréparable et de noble.

Veillez à ce qu’on ne vous oublie pas et ne vous laissez pas conter de mensonges. Nous savons très bien les plats pour lesquels il faut attendre vingt minutes, le temps nécessaire à griller une côtelette et les quelques instants utiles pour monter de l’office le plat du jour. Ne criez pas, mais rappelez d’un geste du doigt ou d’un coup d’œil que vous êtes là, et si vous y mettez ce qu’on y doit de décision et d’autorité, vous serez servi, je vous l’assure.

Surtout, point de familiarité. Si vous êtes connu, n’en éprouvez point cet orgueil bêta ou cette indulgence qui nuirait bientôt à votre bon traitement. Acceptez les empressements et les manifestations de reconnaissance avec moins de raideur, appelez si vous voulez le vieux garçon par son petit nom, mais ne serrez jamais une main et ne sombrez pas dans les habitudes canailles.

Des pourboires
N’en donnez jamais d’excessifs, donnez ce qu’il faut, pas au delà, c’est la seule façon d’être considéré si vous revenez dans la maison. L’homme qui donne de trop gros pourboires passe pour un ignorant qui veut trop bien faire, de peur de ne pas faire assez. On se moque de lui et bientôt on ne tient plus compte de ses désirs. Enfin ne payez pas une addition sans l’avoir revue, fussiez-vous avec des dames. Ce désintéressement est absurde et de fausse éducation. Vous en pâtiriez.

Toute observation faite, n’ayez pas peur d’être exigeant, intransigeant sur les détails, de donner du tracas aux uns et aux autres ; on tient surtout dans la vie à ce qui vous coûte de l’argent, de la peine ou des efforts. Après les femmes, ce sont les domestiques qui pardonnent le moins à l’indulgence.

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Message par Invité Dim 8 Juin - 11:27

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Qui a bu, boira

Il est fort difficile de se défaire d’une ancienne habitude

Les mauvaises habitudes ont, en effet, pour résultat ordinaire d’avilir et d’énerver tellement les âmes dont elles s’emparent que celles-ci ne peuvent plus jamais retrouver assez de force et de volonté pour se vaincre.
Il est très rare que l’on puisse surmonter une passion dominante résultat d’une longue habitude ; les passions sont des jougs que nous ne pouvons pas secouer facilement et c’est par là que l’on peut connaître l’humanité.

Un proverbe latin dit : Semel malus, semper malus, ce qui veut dire : Une fois méchant, toujours méchant. Erasme a traduit cet autre du grec : Aliquando qui lusit, iterum ludet, ce qui signifie : Qui a joué une fois jouera une seconde.

L’amour du jeu et l’ivrognerie sont des passions dont on ne se débarrasse qu’avec beaucoup de peine parce que les occasions de les satisfaire se présentent à chaque instant ; c’est ainsi que l’on peut connaître l’humanité.

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Un ancien auteur, appelé du Cerceau, dit des poètes :
Qui fit des vers, des vers encore fera ;
C’est le moulin qui moulut et moudra.

Et La Fontaine (Livre III, fable 7), rend bien la même pensée dans ces deux vers :
Chacun a son défaut où toujours il revient
Honte ni peur n’y remédie.

Voici pour terminer deux anecdotes qui s’appliquent parfaitement au sujet traité : « Un gourmand que son intempérance avait réduit à l’extrémité fit appeler son médecin qui lui donne à entendre qu’il lui faut se préparer à mourir : Ah ! qu’on m’apporte au plus vite le reste de mon poisson, s’écrie le moribond. Et cet avare qui, sur le bord de la tombe, pensait encore à garder tout ce qu’il possédait. Après qu’il eût donné bien malgré lui toutes ses propriétés, on lui demande à qui il voulait donner son argent ; Ah ! pour celui-là, je ne puis me résoudre à m’en séparer, je le garde. Disant ces mots, il trépassa. »

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Message par RASTAMAN2401 Lun 9 Juin - 8:16

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 LES ANECDOTES  HISTORIQUES,  DROLES OU ENCORE INSOLITES - Page 12 1728451157  à vous

SUPER GENIAL

Bonne semaine
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Message par Invité Mar 10 Juin - 13:40

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À chaque jour suffit sa peine

Ce proverbe s’adresse aux gens qui se préoccupent un peu trop des événements à venir et qui font, en cela, le contraire des indifférents

Effectivement, la vie serait intolérable si, en supportant les peines journalières, on y joignait l’appréhension des peines du lendemain. Voici ce que dit à ce sujet l’auteur latin Sénèque (58 av. J.-C.) : Quot mala venerunt non expectat : quam multa nunquam comparuerunt expectata, ce qui signifie : Que de maux sont arrivés, sans qu’ils fussent attendus, et combien ne sont jamais arrivés (quoique attendus).

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On peut donner à ce proverbe encore un autre sens : Il ne faut entreprendre chaque jour qu’un travail proportionné à ses forces et selon le temps que l’on peut y consacrer.

Quant à l’origine de ce proverbe, on la trouve dans l’Evangile selon saint Matthieu (chapitre VI, verset 34). Voici le verset en entier : Ne soyez donc pas en souci pour le lendemain ; car le lendemain aura soin de ce qui le regarde : À chaque jour suffit sa peine.

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Message par RASTAMAN2401 Mar 10 Juin - 21:06

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Message par Invité Mer 11 Juin - 7:17

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Aide-toi, le ciel t’aidera


La Providence n’accorde son appui qu’à ceux qui savent s’en rendre dignes par leur bonne volonté et leurs efforts

Ce proverbe est du XVe, où on l’écrivait ainsi : Ayde-toi, Dieu te aidera. On avait dit aussi à peu près à la même époque : Qui se remue, Dieu l’adjue (mot qui vient du verbe latin adjuvare, aider).

On trouve chez les Athéniens une phrase qui renferme la même pensée que notre proverbe et qui signifie : Dieu aime à seconder celui qui travaille. Du reste, chez les Grecs, on croyait qu’il fallait implorer l’assistance des dieux les bras étendus (c’est-à-dire dans l’attitude du travail) et non avec les bras croisés (dans l’attitude du repos).

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Parmi les auteurs français qui ont exprimé la même pensée que ce proverbe, on peut citer Rabelais, XVIe siècle (livre III, chap. XXVII) : De nostre part convient nous évertuer et comme le dit le sainct envoyé, estre coopéraleur avec lui-même. Voici les deux vers que Corneille (XVIIe siècle) a écrits à ce sujet :
Le ciel qui mieux que nous connaît ce que nous sommes.
Mesure ses faveurs au mérite des hommes.

Voltaire (XVIIIe siècle) nous a transmis aussi un vers qui renferme le même sens : « Quand nous n’agissons pas, les dieux nous abandonnent. »

Un autre auteur du XVIIe siècle, Regnier avait dit : Aidez-vous seulement et Dieu vous aidera. La Fontaine (XVIIe siècle), dans sa fable du Charretier embourbé (livre VI, fable 18), y a intercalé cet aphorisme salutaire que chacun devrait avoir gravé dans son esprit, en donnant des conseils au charretier : Pique tes bœufs, pousse la roue, Aide-toi, le ciel t’aidera.

D’autres peuples de l’Europe ont émis la même pensée de différentes façons. Ainsi, des Espagnols nous vient cette phrase : Pro agua delcielo no dexes tu regio, ce qui veut dire : Pour l’eau du ciel, n’abandonne pas l’arrosoir, autrement dit : Ne pas abandonner le certain pour l’incertain. Les Ecossais s’expriment ainsi : Lo the like best and God will do the best, ce qui signifie : Fais pour le mieux et Dieu fera mieux encore.

Pour terminer ces citations, voici une petite anecdote du XVe siècle qui ne laisse pas de présenter un excellent exemple à suivre :

« Vers le milieu de ce siècle, le fils d’un tisserand de la ville d’Utrecht, dans les Pays-Bas, nommé Adrien, se distinguait parmi tous ses camarades de la célèbre université de Louvain. Tous les soirs, ce jeune homme quittait à la nuit tombante l’université et se retirait sans vouloir prendre part au jeu de ses camarades. Ceux-ci, devenus jaloux de ses succès, se mirent à l’épier avec l’espérance de le trouver coupable de quelque faute ; mais Adrien savait toujours se dérober à leurs investigations.

« Une nuit qu’ils avaient parcouru toute la ville à sa recherche, ils aperçurent, en passant, une ombre près de la lampe qui se trouvait toujours allumée sous le porche de l’église Saint-Pierre. Ils s approchent à pas de loup et reconnaissent Adrien courbé sur un livre. Ce jeune homme, rougissant d’être ainsi surpris, leur expliqua que, trop pauvre pour acheter une chandelle, il étudiait ainsi tous les jours, partout où il trouvait une lampe et sans même sentir le froid de l’hiver. »

Dès lors, la jalousie de ses camarades fit place à la plus sincère estime. Adrien parvint aux grades les plus élevés dans l’université de Louvain ; il fut précepteur de Charles-Quint et devint pape sous le nom d’Adrien VI.

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Message par RASTAMAN2401 Mer 11 Juin - 19:25

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Message par alain90 Jeu 12 Juin - 12:10

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Comment tuer un golem

Personnage fictif issu de la tradition hébraïque, le golem est un être constitué d’argile.


Dans la tradition juive, le Golem est un être à forme humaine constitué d’argile, amené à la vie par la personne l’ayant façonné. On retrouve la racine du mot golem dans plusieurs écrits religieux hébraïques pour désigner un être inachevé. Et si on peut donner la vie à un golem, il est tout aussi possible de la lui reprendre.

La légende de golem la plus connue est certainement celle de Yeouda Loew ben Bezalel, rabbin de Prague au XVIème siècle, qui aurait créé un être d’argile, afin de défendre le ghetto juif de Prague contre les persécutions.

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Pour lui donner vie, le rabbin introduisit un parchemin portant le nom de Dieu dans la bouche du géant, et inscrivit les lettres אמת (emet : « vérité » en hébreu) sur le front du golem.

Pour tuer le golem, il suffisait d’effacer la lettre aleph (א) : emet devenait met (מת) qui signifie « mort » en hébreu ! Encore fallait-il pouvoir atteindre le front du géant d’argile !

Illustration : gravure du XIXème siècle représentant le rabbin Loew et son golem (via). Sur le front du monstre d’argile, on peut lire גלם qui signifie golem.
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Message par Invité Jeu 12 Juin - 13:09

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Courir comme un dératé


C’est courir de toute la force de ses jambes

Il est reconnu que lorsqu’on court très vite, on souffre de la rate, parce qu’elle se gonfle et rend aussi la respiration difficile, quelquefois même douloureuse.
C’est pour parer à cet inconvénient naturel que les jeunes gens qui veulent courir un certain temps, se serrent le corps avec une ceinture pour comprimer ce viscère et éviter d’en être incommodés.

Les anciens reconnurent cette incommodité, car Pline raconte que, de son temps, l’on brûlait la rate aux coureurs sans toutefois donner les moyens employés pour arriver à faire celle opération. Chez nous, c’était une croyance populaire et fort ancienne que, pour rendre quelqu’un agile et leste, il fallait lui enlever la rate.

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Telle était la croyance générale dont la rate était l’objet, croyance fortifiée par des expériences pratiquées sur quelques chiens par des chirurgiens qui, vers la fin du XVIIe siècle, créèrent le mot dérater, qu’ils mirent en usage pour signifier tirer la rate du corps. Des gens, imbus de cette pensée que cette extraction rendait une personne plus agile et plus leste, s’emparèrent de ce nouveau terme et dirent de celui qui se montrait supérieur à la course, qu’il courait comme un dératé, phrase passée depuis longtemps à l’état de proverbe.

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Message par RASTAMAN2401 Jeu 12 Juin - 18:39

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Message par Invité Ven 13 Juin - 7:29

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Avoir maille à partir avec quelqu’un

C’est avoir un débat ou même seulement une discussion avec une personne ; c’est même quelquefois se quereller pour une bagatelle

L’origine de ce proverbe est très ancienne et remonterait, dit-on, même au temps des Capétiens.

Voici pourquoi : à cette époque, les monnaies courantes étaient : la livre, le sou (la vingtième partie de la livre), le denier (la douzième partie du sou) et la maille (moitié du denier).

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Celle-ci était donc une bien petite monnaie et même de si peu de valeur qu’on ne pouvait la partir, c’est-à-dire se la partager ; on ne pouvait que se la disputer.

De là aurait pris naissance ce proverbe, et avoir maille à partir avec quelqu’un voudrait donc dire, tout simplement, avoir un différend avec lui. Au XVIIe siècle, on disait : Avoir maille à départir.

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Message par RASTAMAN2401 Ven 13 Juin - 16:48

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Message par Invité Sam 14 Juin - 9:20

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Appeler quelqu’un à cor et à cri

Appeler à grand bruit

Cette expression à cor et à cri, selon le dictionnaire de Noël et Chapsal, a trait au langage de chasse ; elle indique que l’on poursuit quelquefois le cerf en l’effrayant par le bruit du cor et les cris des chasseurs.

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On rencontre, du reste, cette expression dans beaucoup d’auteurs. Le poète Marot (XVIe siècle) s’en est servi dans ces deux vers tirés de ses épigrammes :
Lors eux, cuidans (croyant) que fusse en grand crédit,
M’ont appelé Monsieur à cri et cor.

Madame de Sévigné, 1626, s’est aussi servie de cette expression dans cette phrase : « Il demande le coadjuteur à cor et à cri. »

Voici un dernier exemple de l’emploi de ces mots, tiré d’un ouvrage paru à Paris en 1788 et ayant pour titre : La chasse au fusil (page 277) : « Je ne connais aucun pays où l’on chasse l’ours à cor et à cri pour le forcer avec les chiens courants, etc. »

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Message par THIERRY 25 Dim 15 Juin - 10:24

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Il faut 60 tonnes de peinture pour repeindre la Tour Eiffel
 
Le plus célèbre monument parisien est repeint tous les 7 ans !

Déjà repeinte 18 fois depuis sa construction, la Tour Eiffel nécessite 60 tonnes de peinture à chaque fois qu’on lui refait une beauté !
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La grande Dame est en effet protégée de l’oxydation par plusieurs couches de peinture, une technique de conservation jugée fondamentale par son concepteur, Gustave Eiffel : « la peinture est l’élément essentiel de la conservation d’un ouvrage métallique et [...] les soins qui y sont apportés sont la seule garantie de sa durée« .
Repeinte environ tous les sept ans, la Tour Eiffel a connu plusieurs couleurs. La première couche vernissée fut brun-rouge (1889), puis on appliqua une peinture pigmentée à l’ocre jaune (1892). Depuis 1968, la tour est peinte en couleur bronze, mais avec un léger dégradé : plus foncée à la base et plus claire au sommet, la peinture permet un rendu homogène de la couleur étant donné la hauteur de l’édifice.
La 19ème campagne de peinture a débuté en mars 2009 et doit durer entre 15 et 18 mois.
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Message par Invité Dim 15 Juin - 10:39

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Dormir la grasse matinée


Dormir la matinée toute entière, c’est dormir la grande matinée, c’est faire de longs sommes qui ont pour conséquence d’engraisser le corps.
On retrouve cette idée dans les auteurs les plus anciens. Cicéron a dit : dormire in multam diem, dormir jusqu’en plein jour.

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Au XIIIe siècle, on disait la grans matinée. Voici un exemple qui se trouve dans un recueil des contes de cette époque :
Elles vont chascun jour au moustier oïr messe ;
Mais c’est près de midi, por ce qu’il n’aient presse,
Car el se couchent tart ; por ce fault qu’on les lesse
Dormir grans matinées por norrir en leurs gresse.

Elles vont chaque jour entendre la messe au couvent ;
Mais c’est près de midi pour qu’il n’y ait pas de presse,
Car elles se couchent tard ; et il faut qu’on les laisse
Dormir grasse matinée pour nourrir leur graisse.

Le changement de grans matinée en grasse matinée a dû s’opérer avant la fin du XVIe siècle, puisqu’on ne retrouve plus depuis cette époque nulle trace de cette ancienne expression. On en rencontre un exemple dans l’ouvrage de Leroux de Lincy sur les proverbes (tome II) : « Qui dort grasse matinée dort toute la journée. » Et un autre tout aussi concluant dans ces deux vers du poète Régnier (satire VI) :
Ha ! que c’est chose belle et fort bien ordonnée,
Dormir dedans un lict (lit) la grasse matinée !

Les Espagnols disent : Hacer plazer al sueno qui signifie : Faire plaisir au sommeil, expression assez originale et même élégante. Cette pensée rappelle ces trois vers adressés par Vergier à La Fontaine :
Il laisse à son gré le soleil
Quitter l’empire de Neptune
Et dort tant qu’il lui plaît au sommeil.

On se servait encore autrefois de cette autre locution proverbiale : Faire honneur au soleil, c’est-à-dire le laisser lever le premier.

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Message par RASTAMAN2401 Lun 16 Juin - 9:57

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A bientôt
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