LES ANECDOTES HISTORIQUES, DROLES OU ENCORE INSOLITES
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LES ANECDOTES HISTORIQUES, DROLES OU ENCORE INSOLITES
Le décès insolite de Félix Faure, Président de la République française de 1895 à 1899. Une anecdote à la fois drôle, historique et insolite. Il se voulait César, il ne fut que... Pompée ! Alors que Félix Faure attendait les soins quotidiens que tout Président âgé se doit de recevoir par sa secrétaire, cette dernière lui prodigua une petite gâterie qui, au meilleur des moments, provoqua un accident vasculaire cérébral entraînant sa mort le 16 février 1899. "Probablement à éviter lors d'un premier rendez-vous"
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Re: LES ANECDOTES HISTORIQUES, DROLES OU ENCORE INSOLITES
L'origine du doigt d'honneur. Une anecdote à la fois drôle, historique et insolite . En Angleterre, le doigt d’honneur se fait avec 2 doigts alors qu'en France seul un doigt (le majeur) suffit. Lors de la guerre de Cent ans (116 ans en réalité) la France avait pour opposant l’Angleterre. Nos ancêtres les Gaulois, las de se faire sniper par les archers anglais, avaient l’habitude de couper l'index et le majeur des prisonniers archers pour les empêcher de tirer à nouveau. Du coup, pour "narguer" les français avant la bataille, les Anglais montraient leurs deux doigts encore intacts. Ce geste de provocation se transforma petit à petit au doigt d'honneur que l'on connait. "Histoire à éviter dans un repas d'affaire".
Invité- Invité
Re: LES ANECDOTES HISTORIQUES, DROLES OU ENCORE INSOLITES
à tous
Un énorme Claudius pour ces anecdotes
Je te souhaite "une mort à la Félix Faure"
Un énorme Claudius pour ces anecdotes
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RASTAMAN2401- president d hippodrome
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Re: LES ANECDOTES HISTORIQUES, DROLES OU ENCORE INSOLITES
L'origine de OK ?
L’expression “O.K.” serait attribuée à Andrew Jackson (1767-1845), héros de la 2e guerre d’Indépendance puis président des États-Unis, peu soucieux de l’orthographe. Il aurait ainsi commis deux fautes en écrivant de manière abrégée “Oll Korrect” en lieu et place de “All Correct” qui signifiait: “tout est correct”, “tout va bien”, “c’est parfait”, “d’accord”. Notons cependant que cette théorie qui porte atteinte à la réputation de ce personnage semble être une légende.
Une autre hypothèse, très controversée, propose comme origine l’amalgame entre la lettre O et le chiffre 0, très ressemblants, dans des rapports de batailles sudistes lors de la guerre de Sécession. Il était écrit “Zéro Killed” (0 killed) lorsqu’il n’y avait eu aucune victime, ce qui aurait donné naissance à la contraction ””O.K.”‘, qui signifierait par voie de conséquence “tout va bien”.
Une dernière théorie prétend que l’expression américaine “O.K.” viendrait du grec: elle était employée, paraît-il, par les dockers grecs qui travaillaient sur le port de New York. Quand une caisse était prête à être embarquée ou débarquée, ils écrivaient dessus à la craie “Ola Kala” (tout est bon), en abrégé: “OK”…
Invité- Invité
Re: LES ANECDOTES HISTORIQUES, DROLES OU ENCORE INSOLITES
La poubelle tient son nom d’un préfet de Paris.
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C’est un décret de la fin du XIXème siècle qui obligea les Parisiens à s’équiper d’un récipient destiné à recevoir les ordures ménagères.
Jusqu’à la fin du XIXème siècle, les habitants de Paris, comme ceux des autres villes, jetaient leurs déchets tels quels dans la rue. Ce qui évidemment allait à l’encontre des règles d’hygiène et favorisait la prolifération de maladies tout en encombrant les voies publiques.
En 1884, le préfet de la Seine (département qui comprenait alors la capitale) prend un arrêté obligeant les Parisiens à utiliser un récipient de bois garni de fer blanc pour y reccueillir les ordures ménagères afin de faciliter leur ramassage.
Le nom de ce préfet ? Eugène-René Poubelle : son nom de famille viendra vite désigner le récipient dédié au ramassage des déchets et le mot poubelle passera finalement dans le langage courant.
alain90- president d hippodrome
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Re: LES ANECDOTES HISTORIQUES, DROLES OU ENCORE INSOLITES
Merci Claudius et Alain
pour ces faits "histórico familiar"
pour ces faits "histórico familiar"
Re: LES ANECDOTES HISTORIQUES, DROLES OU ENCORE INSOLITES
Piochant dans ma grande culture je ne pouvais laisser passer celui ci , ne vous l'abandonnant surtout pas....
Merde est un mot de français moderne désignant les matières fécales, mais il sert aussi souvent de juron, sous la forme d'une interjection, dans le langage familier. Il a aussi de nombreux autres usages plus ou moins vulgaires. Il est et fut utilisé par les gens de tous milieux sociaux, de l'empereur Napoléon Ier jusqu'au peuple, en passant par les artistes et les plus grands écrivains.
Il est souvent désigné en français comme « le mot de Cambronne » en référence au général Pierre Cambronne qui l'aurait prononcé comme seule réponse au général britannique Charles Colville qui le sommait de se rendre. Toutefois, ce fait est souvent contesté.
Merde est un mot de français moderne désignant les matières fécales, mais il sert aussi souvent de juron, sous la forme d'une interjection, dans le langage familier. Il a aussi de nombreux autres usages plus ou moins vulgaires. Il est et fut utilisé par les gens de tous milieux sociaux, de l'empereur Napoléon Ier jusqu'au peuple, en passant par les artistes et les plus grands écrivains.
Il est souvent désigné en français comme « le mot de Cambronne » en référence au général Pierre Cambronne qui l'aurait prononcé comme seule réponse au général britannique Charles Colville qui le sommait de se rendre. Toutefois, ce fait est souvent contesté.
Re: LES ANECDOTES HISTORIQUES, DROLES OU ENCORE INSOLITES
Savez-vous pourquoi le Petit beurre "LU" possède 52 dents ????
Lorsque, à NANTES, en 1886, Louis LEFÈVRE UTILE, fils des fondateurs de la Société LU imagine ce biscuit, son but est de créer un gâteau qui puisse être mangé tous les jours. D'où son idée originale de représenter le "temps".
Les 52 dents représentent les semaines de l'année
Les quatre coins représentent les saisons
Ce biscuit qui mesure 7 cm fait référence aux 7 jours de la semaine
et les 24 petits points s'identifient aux 24 heures de la journée
Pour la forme et le lettrage, il s'est inspiré d'un napperon de sa grand-mère.
La recette à bien fonctionné puisque, 6 400 tonnes de véritables Petits Beurre LU se vendent chaque année !
Cette info nous en bouche un coin !!!
Et, maintenant que nous sommes moins ignorants, nous ne dégusterons plus jamais un petit-beurre comme avant !
Re: LES ANECDOTES HISTORIQUES, DROLES OU ENCORE INSOLITES
Connaissait pas.
L'adjectif DRACON vient du législateur athénien du même nom.
Dracon, législateur à Athènes en 621 avant Jésus Christ a mis en place un des premiers systèmes de lois, écrites sur une stèle de bois et qui prévoyaient presque toutes en cas de non-respect la peine de mort. Étant donné qu'aucune loi n’existait auparavant, cette sévérité était exceptionnelle. Elles furent qualifiées de lois draconiennes, d'où l'utilisation actuelle de ce mot
L'adjectif DRACON vient du législateur athénien du même nom.
Dracon, législateur à Athènes en 621 avant Jésus Christ a mis en place un des premiers systèmes de lois, écrites sur une stèle de bois et qui prévoyaient presque toutes en cas de non-respect la peine de mort. Étant donné qu'aucune loi n’existait auparavant, cette sévérité était exceptionnelle. Elles furent qualifiées de lois draconiennes, d'où l'utilisation actuelle de ce mot
alain90- president d hippodrome
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Re: LES ANECDOTES HISTORIQUES, DROLES OU ENCORE INSOLITES
Valéry Giscard d’Estaing, en fâcheuse posture
Comme d’autres chefs de l’Etat français, Valéry Giscard d’Estaing voit l’une de ses «bêtises» racontée dans l’ouvrage de Alain Dag’Naud. L’affaire de «la camionnette du laitier» sera l’un des grands gags de son mandat.
«Le 2 octobre 1974, aux petites heures du matin, police, pompiers et Samu sont appelés sur les lieux d’un accident. Une Ferrari, empruntée au réalisateur Roger Vadim, vient d’emboutir le camion d’un laitier en tournée. Les pompiers croient à un banal accrochage, compliqué par le fait que le conducteur de la Ferrari est un peu éméché et qu’il viendrait d’être giflé par le laitier furieux. Ils s’apprêtent à dresser un procès-verbal quand ils reconnaissent Valéry Giscard d’Estaing, le conducteur, et sa compagne, une actrice célèbre. Le Président rentre en taxi à l’Elysée.»
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Re: LES ANECDOTES HISTORIQUES, DROLES OU ENCORE INSOLITES
à tous
Je mourrai moins bête
Thierry, abstiens toi de dire ou d'utiliser des mots un peu "crus" car ici à priori tout est sérieux
RASTAMAN2401- president d hippodrome
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Re: LES ANECDOTES HISTORIQUES, DROLES OU ENCORE INSOLITES
Louis XIII et le sinistre présage
Les souverains n’ont pas toujours été très bien entourés. Mais les oiseaux de mauvais augure ne font généralement pas long feu.
«Dans les premiers jours de 1630, deux médecins du roi, les sieurs Duval et Senelle, versés dans l’astrologie, prédisent que Louis XIII trépasserait avant la fin de l’année : «Le roi sera mort avant que le soleil soit sorti du signe de l’écrevisse.» Le fâcheux pronostic vient aux oreilles du souverain qui se ronge les sangs jusqu’à la date fatidique du 31 décembre. La Saint-Sylvestre s’étant passée sans encombre, les deux apprentis devins sont accusés d’avoir tenu «des propos téméraires et sinistres». Jugés, ils sont condamnés aux galères perpétuelles en octobre 1631.»
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Re: LES ANECDOTES HISTORIQUES, DROLES OU ENCORE INSOLITES
LES AMIS.
•Anecdote n°1 : Pourquoi la vache qui rit rit ?
Et bien encore un héritage de la guerre mondiale, en effet pendant la première les divisions afin de se reconnaître avait des sortes de blasons.
L'un des ces groupes avait fait une vache qui rit pour se moquer de la Walkyrie.
Plusieurs années plus tard quand un des survivant chercha une idée de slogan pour son usine à fromage il n'eu pas à chercher bien loin
Et ainsi naquit la vache qui rit !
•Anecdote n°2 Les papes : homme ou femmes ?
Pendant la période moyenâgeuse le pape mourut il fallut donc le remplacer. Un nouveau pape fut elut mais quelques mois plus tard les cardinaux s'aperçurent que le pape était en fait une papesse !
Et comme à l'époque ( et maintenant aussi ? ) on ne voulait pas de pape femme ils ont refaient des élections.
Mais depuis la papesse Jeanne les cardinaux doivent s'assurer que le pape est un homme...
•Anecdote n°1 : Pourquoi la vache qui rit rit ?
Et bien encore un héritage de la guerre mondiale, en effet pendant la première les divisions afin de se reconnaître avait des sortes de blasons.
L'un des ces groupes avait fait une vache qui rit pour se moquer de la Walkyrie.
Plusieurs années plus tard quand un des survivant chercha une idée de slogan pour son usine à fromage il n'eu pas à chercher bien loin
Et ainsi naquit la vache qui rit !
•Anecdote n°2 Les papes : homme ou femmes ?
Pendant la période moyenâgeuse le pape mourut il fallut donc le remplacer. Un nouveau pape fut elut mais quelques mois plus tard les cardinaux s'aperçurent que le pape était en fait une papesse !
Et comme à l'époque ( et maintenant aussi ? ) on ne voulait pas de pape femme ils ont refaient des élections.
Mais depuis la papesse Jeanne les cardinaux doivent s'assurer que le pape est un homme...
alain90- president d hippodrome
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Re: LES ANECDOTES HISTORIQUES, DROLES OU ENCORE INSOLITES
à vous
De bien belles anecdotes que je ressortirai lors de soirées
RASTAMAN2401- president d hippodrome
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Re: LES ANECDOTES HISTORIQUES, DROLES OU ENCORE INSOLITES
Les fesses sur la frontière
Les mariages royaux (et leur préparation) sont aussi des moments historiques forts, qui peuvent donner naissance à des anecdotes déroutantes, comme lors du mariage de Louis XIV avec Marie-Thérèse d’Autriche. Si l’on en croit l’ouvrage, l’infante aura dû surveiller sa position au millimètre près jusqu’à son mariage.
«Pour préparer le mariage de Louis XIV et de Marie-Thérèse d’Autriche, le 9 juin 1660, une rencontre est organisée à la frontière franco-espagnole entre la reine-mère et sa future belle-fille. On offre un siège à l’infante, future reine de France. Mais doit-on l’asseoir côté espagnol ou côté français ? Après des palabres agitées, on parvient à un compromis : l’infante est assise une fesse côté espagnol et une fesse côté français.»
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Re: LES ANECDOTES HISTORIQUES, DROLES OU ENCORE INSOLITES
SOUVENIRS .... SOUVENIRS
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1960. La publicité n'existe pas encore, c'est l'époque de la toute nouvelle horloge à spirale et les trous dûs aux problèmes de diffusion de la RTF sont comblés par le rocher aux mouettes ou le chat à la pelote de laine. Pierre Sabbagh demande à Maurice Brunot de dynamiser un peu plus ces temps morts...
C'est ainsi que naît le 15 septembre 1960, le Petit Train d'Interlude, appelé aussi Le Petit Train Rébus. Au son d'une musique plus qu'entêtante, il serpente dans des paysages qui nous sont familiers, nous proposant un rébus réparti sur chacun des wagons du train. Et après nous avoir montré tous les éléments du rébus, termine sa course champêtre à la gare de... La Solution !
En avril 1963, il sera remplacé par Le Petit Train de la Mémoire, pour lequel il faut reconstituer un dessin à partir de petits bouts dessinés sur les différentes voitures. Les interludes disparaîtront définitivement en 1974.
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1960. La publicité n'existe pas encore, c'est l'époque de la toute nouvelle horloge à spirale et les trous dûs aux problèmes de diffusion de la RTF sont comblés par le rocher aux mouettes ou le chat à la pelote de laine. Pierre Sabbagh demande à Maurice Brunot de dynamiser un peu plus ces temps morts...
C'est ainsi que naît le 15 septembre 1960, le Petit Train d'Interlude, appelé aussi Le Petit Train Rébus. Au son d'une musique plus qu'entêtante, il serpente dans des paysages qui nous sont familiers, nous proposant un rébus réparti sur chacun des wagons du train. Et après nous avoir montré tous les éléments du rébus, termine sa course champêtre à la gare de... La Solution !
En avril 1963, il sera remplacé par Le Petit Train de la Mémoire, pour lequel il faut reconstituer un dessin à partir de petits bouts dessinés sur les différentes voitures. Les interludes disparaîtront définitivement en 1974.
Invité- Invité
Re: LES ANECDOTES HISTORIQUES, DROLES OU ENCORE INSOLITES
A TOUS.
Je m'en souvientdu train interlude et j'y jouais.
Six communes françaises sans habitant ont un maire.
Ces villages, détruits pendant la bataille de Verdun, existent encore administrativement mais sans population.
Il existe en France six communes inhabitées mais qui ont tout de même un maire et un conseil municipal ! Ce maire n’est bien sûr pas élu, mais nommé par le préfet de la Meuse. En effet, ces six villages ont le statut de communes « mortes pour la France », pour avoir été détruits durant la bataille de Verdun (1916), durant la Première guerre mondiale. Ils existent donc toujours administrativement.
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Il s’agit des six communes suivantes, toutes situées dans la Meuse (55) :
■Beaumont-en-Verdunois
■Bezonvaux
■Cumières-le-Mort-Homme
■Fleury-devant-Douaumont
■Haumont-près-Samogneux
■Louvemont-Côte-du-Poivre
En raison de terrains accidentés, de la présence de pollutions ou de munitions non-explosées, mais aussi pour en conserver la mémoire, ces villages sans population n’ont jamais été reconstruits et les terrains ont été achetés par l’État en 1919.
Le conseil municipal de ces communes est composé de trois membres dont le maire, tous nommés par le préfet de la Meuse. Ces maires ont presque les mêmes attributs que les maires élus, garant de l’entité administrative. Ils reçoivent une écharpe tricolore, tiennent un registre d’état-civil bloqué « à zéro habitant », siègent à la communauté de communes, et s’occupent de l’entretien de leur village, notamment du monument aux morts.
Je m'en souvientdu train interlude et j'y jouais.
Six communes françaises sans habitant ont un maire.
Ces villages, détruits pendant la bataille de Verdun, existent encore administrativement mais sans population.
Il existe en France six communes inhabitées mais qui ont tout de même un maire et un conseil municipal ! Ce maire n’est bien sûr pas élu, mais nommé par le préfet de la Meuse. En effet, ces six villages ont le statut de communes « mortes pour la France », pour avoir été détruits durant la bataille de Verdun (1916), durant la Première guerre mondiale. Ils existent donc toujours administrativement.
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Il s’agit des six communes suivantes, toutes situées dans la Meuse (55) :
■Beaumont-en-Verdunois
■Bezonvaux
■Cumières-le-Mort-Homme
■Fleury-devant-Douaumont
■Haumont-près-Samogneux
■Louvemont-Côte-du-Poivre
En raison de terrains accidentés, de la présence de pollutions ou de munitions non-explosées, mais aussi pour en conserver la mémoire, ces villages sans population n’ont jamais été reconstruits et les terrains ont été achetés par l’État en 1919.
Le conseil municipal de ces communes est composé de trois membres dont le maire, tous nommés par le préfet de la Meuse. Ces maires ont presque les mêmes attributs que les maires élus, garant de l’entité administrative. Ils reçoivent une écharpe tricolore, tiennent un registre d’état-civil bloqué « à zéro habitant », siègent à la communauté de communes, et s’occupent de l’entretien de leur village, notamment du monument aux morts.
alain90- president d hippodrome
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Re: LES ANECDOTES HISTORIQUES, DROLES OU ENCORE INSOLITES
à vous
Une bien belle histoire Alain, ce doit être triste pour ces "maires"
Je me rappelle aussi de ce train "interlude"
RASTAMAN2401- president d hippodrome
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Re: LES ANECDOTES HISTORIQUES, DROLES OU ENCORE INSOLITES
claudius59 a écrit:
Valéry Giscard d’Estaing, en fâcheuse posture
Comme d’autres chefs de l’Etat français, Valéry Giscard d’Estaing voit l’une de ses «bêtises» racontée dans l’ouvrage de Alain Dag’Naud. L’affaire de «la camionnette du laitier» sera l’un des grands gags de son mandat.
«Le 2 octobre 1974, aux petites heures du matin, police, pompiers et Samu sont appelés sur les lieux d’un accident. Une Ferrari, empruntée au réalisateur Roger Vadim, vient d’emboutir le camion d’un laitier en tournée. Les pompiers croient à un banal accrochage, compliqué par le fait que le conducteur de la Ferrari est un peu éméché et qu’il viendrait d’être giflé par le laitier furieux. Ils s’apprêtent à dresser un procès-verbal quand ils reconnaissent Valéry Giscard d’Estaing, le conducteur, et sa compagne, une actrice célèbre. Le Président rentre en taxi à l’Elysée.»
Fausse histoire !!!!! un élu de droite ne peut faire de telle bévue , mais si vraiment c'est le cas c'est pour la bonne cause ...
Hé oui ...
Re: LES ANECDOTES HISTORIQUES, DROLES OU ENCORE INSOLITES
Anne Quatre-Sous se travestit pour
incorporer l’armée révolutionnaire
En pleine Révolution, éprise à l’âge de treize ans de patriotisme ardent, Anne Quatre-Sous s’habille en homme et se porte volontaire aux bataillons de son Isère natale avant qu’une blessure entraînant la découverte de la supercherie ne la contraigne à quitter les drapeaux. Dans sa séance du 3 floréal an II (22 avril 1794), la Convention lui accordera une pension sur le rapport du député Gossuin, dont le Moniteur n°215 donne un extrait.
« La citoyenne Anne Quatre-Sous n’a pas seize ans : il y en a trois que, par une de ces inspirations soudaines que l’amour de la patrie peut seul inspirer, elle s’est, à la faveur d’un déguisement, rangée sous les drapeaux de la République.
« C’est en vain qu’elle fut d’abord repoussée par l’âge et la taille, lorsqu’elle se présenta en mai 1791 au milieu des citoyens de son canton, pour servir comme volontaire ; sa résolution s’est fortifiée par les obstacles mêmes, et elle est parvenue à s’engager à la conduite des chevaux d’artillerie de la Vendée ; elle fut ensuite à l’armée du Nord et de là dans la Belgique. C’est dans cette contrée que cette courageuse citoyenne a concouru à nos premiers succès, et s’est exposée à tous les dangers, toujours à la conduite des canons, aux sièges de Liège, d’Aix-la-Chapelle, de Namur et de Maëstricht.
« De retour dans le Nord, elle a été au siège de Dunkerque et à la bataille d’Hondschoote où elle eut deux chevaux tués sous elle, après avoir été elle-même renversée par le souffle d’un boulet. Lors du bombardement de Valenciennes, où elle se trouva, elle fut réduite à vivre de la chair de cheval pendant trois jours. Tels sont les principaux traits de civisme dont l’adolescence de cette intrépide républicaine se trouve déjà honorée.
« A juger de son exactitude à remplir ses devoirs, à la décence de son maintien et de sa persévérance à taire son secret, il n’y a pas de doute que son intention ne fût de rester à l’armée pendant toute la durée de la guerre. Mais quoiqu’elle n’eût confié son secret à personne, un hasard imprévu l’a trahi, et dès lors il ne lui a été pus possible de suivre son inclination belliqueuse, qui n’est pas moins digne d’admiration. C’est ainsi que s’exprime le certificat de tout le corps d’artillerie auquel cette jeune héroïne était attachée, et du général Fromentin, commandant une division de l’armée du Nord. Il constate qu’elle ne s’est jamais fait remarquer que par le courage et le patriotisme les plus prononcés... »
Le député poursuit : « Dans le dénuement le plus absolu où elle s’est trouvée en arrivant à Paris, elle s’est présentée au Comité de la Guerre de la Convention, qui l’a renvoyée auprès du Ministre de l’Intérieur pour une provision de 150 livres qu’elle a obtenue ; mais elle attend de la justice nationale le sort qu’elle estimera devoir lui accorder d’après le témoignage authentique des vertus civiques dont cette jeune citoyenne a constamment donné l’exemple pendant les trois ans qu’elle a combattu, ignorée et sans appui, sous les drapeaux de la République. »
Après la lecture de ce rapport, la Convention rendit un décret portant que « la citoyenne Quatre-Sous jouira pendant sa vie sur le trésor national d’une pension de 300 livres, laquelle sera augmentée de 200 livres à l’époque de son mariage. Il lui sera en outre passé par la Trésorerie nationale, sur la présentation du décret, une somme de 150 livres, pour se procurer des vêtements. » Que devint ensuite Anne Quatre-Sous, nous l’ignorons, nous ne trouvons nulle part sa trace, ni dans les journaux de l’époque, ni dans aucun rapport. Son tombeau comme son berceau sont encore ensevelis dans le mystère.
Invité- Invité
Re: LES ANECDOTES HISTORIQUES, DROLES OU ENCORE INSOLITES
Bon week-end à tous
RASTAMAN2401- president d hippodrome
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Re: LES ANECDOTES HISTORIQUES, DROLES OU ENCORE INSOLITES
Le Grand Ferré
Héros picard de la guerre de Cent ans (vers 1330 – 1359)
Georges Ijlopon, dit le Grand Ferré ou Ferret, né à Rivecourt vers 1330 et mort dans cette localité en 1359 est un héros picard de la guerre de Cent Ans. Après s’être distingué pendant la jacquerie du Beauvaisis de mai 1358, ce « paysan d'une force de membres incroyable, d'une corpulence et d'une taille énormes, plein de vigueur et d'audace, mais avec cette grandeur de corps, ayant une humble et petite opinion de lui-même » comme l’a dépeint Michelet dans son Histoire de France, se distingua l’année suivante à la défense du château de Longueil-Sainte-Marie face aux Anglais.
Deux chroniqueurs du XIVe siècle, Jean de Noyal, abbé de Saint-Vincent à Laon, et Jean Fillion dit Jean de Venette pour être né dans cette localité voisine de Compiègne et distante d’un jet de pierre de Longueil-Sainte-Marie, religieux carme au couvent de la place Maubert à Paris, rapportent l’événement.
Le récit du premier est plutôt concis cependant que l’histoire relatée par le second, installé aux premières loges pour témoigner la distance entre Venette et Longueil-Sainte-Marie étant inférieure à une lieue, est davantage développée et circonstanciée. C’est au demeurant sur sa relation des faits dans ses Chroniques latines couvrant les années 1340 à 1368 que s’appuie l’abbé Morel lorsque, à son tour, il raconte les aventures du grand Ferré dans L’Annuaire de l’Oise en 1894.
Après avoir obtenu la permission de l’abbé de Saint-Corneille dont dépend Longueil-Sainte-Marie et son château-fort, deux cents paysans en prirent possession en 1359 avec à leur tête un capitaine qu’ils avaient élu, Guillaume l’Aloue ou aux Alouettes, qui lui-même avait pris pour adjoint Georges Ijlopon dit le Grand Ferré ou Ferret.
Lorsqu’ils apprirent ces préparatifs de défense, les Anglais envoyèrent de leur château de Creil deux cents hommes d’armes pour qu’ils fassent rendre gorge aux gueux. Mal leur en prit. Les paysans les mirent en déroute et le Grand Ferré à lui seul en fracassa quelque quatre-vingts à grands coups de hache pour les châtier d’avoir occis son capitaine.
Les Anglais en conçurent un grand dépit et, dès le lendemain, revinrent en nombre pour en découdre à nouveau. Bis repetita, ils furent une nouvelle fois défaits. Le combat terminé, le Grand Ferré se rafraîchit à grande eau froide et fut aussitôt pris de fièvre. Il s’en retourna dans son village, Rivecourt, et s’alita malade.
Prévenus de sa maladie, les Anglais envoyèrent à Rivecourt douze de leurs hommes afin de l’égorger. Alerté de leur arrivée par sa femme, le Grand Ferré se leva, se saisit de sa hache et en pourfendit cinq. Les sept autres ne demandèrent pas leur reste et s’enfuirent. Le héros but de l’eau froide et regagna le lit. La fièvre le reprit de plus belle. Il mourut peu de jours plus tard et fut enterré dans le cimetière de son village.
Longueil-Sainte-Marie a patienté de longs siècles avant de voir son héros statufié sur la place du village en 1889.
Lucien Delwarde, ancien secrétaire de mairie et directeur de l’école de Longueil-Sainte-Marie, nous apprend dans une étude qu’il a consacrée au début des années 1970 au Grand Ferré, que l’œuvre du sculpteur Félix Martin exposée au salon des Beaux-Arts de 1886 et représentant le grand homme local fut offerte à la commune par G. Meurinne, propriétaire à Chevrières et conseiller général du canton d’Estrées-Saint-Denis de 1871 à 1883, qui en avait fait l’acquisition. Le conseil municipal a accepté ce don par délibération prise en date du 23 mai 1889.
La statue fut érigée sur la place, entre la mairie et les quelques vestiges du château devenu un corps de ferme. L’abbé Morel rapporte ce propos entendu le jour de l’inauguration, le dimanche 23 juin 1889 : « C’est un très beau bronze bien fini, mais trop petit pour rappeler les forces herculéennes de son personnage. » Et lui-même ajoute : « Cette appréciation ne saurait changer. Le groupe n’a que un mètre trente-deux centimètres de hauteur. »
Invité- Invité
Re: LES ANECDOTES HISTORIQUES, DROLES OU ENCORE INSOLITES
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En 1925, Charles Vogel, chroniqueur au Petit Journal illustré, entreprend de faire toute la lumière sur la chanson populaire « Au clair de la lune », et se range à l’opinion de ceux qui, luttant contre une habitude de plusieurs siècles, avancent que la rime d’origine a été déformée
Au clair de la lune, Mon ami Pierrot...
Mais, amusons-nous !... Est-ce bien « Au clair de la lune ? » D’aucuns estiment que c’est « au clair de la lume » qu’il faut dire et nous n’hésitons pas à déclarer que nous nous rangeons à leur opinion. Lume, pour lumière, du latin « lumen ». Ce qui rend cette hypothèse fort admissible au demeurant, c’est que lune ne rime pas avec plume, alors que lume, au contraire, rime fort congrûment, et c’est là tout de même une raison valable car si la chanson ne témoigne point d’une richesse extraordinaire qui l’apparente aux productions parnassiennes de Théodore de Banville, de Leconte de Lisle et de José Maria de Heredia, on n’y relève pas, par ailleurs, des libertés aussi hardies.
Au « bon vieux temps » on ne sacrifiait pas, en poésie, aux simples assonances, comme on le fait aujourd’hui. Or, la chanson dont il s’agit, remonte au « bon vieux temps ». N’insistons pas. Lume ou Lune, c’est la chanson populaire depuis près de trois siècles [nous sommes en 1925], qui est en cause, et non une petite particularité d’ordre poétique. Et si cela peut être agréable à M. Tout-le-Monde, ou même seulement à M. Presque-Tout-le-Monde, acceptons sans plus « Au Clair de la lune ».
Est-ce Lubin, est-ce Arlequin (il y a deux versions, comme pour lume et lune) à qui est advenue la fâcheuse aventure ayant à écrire un mot, « de constater que sa chandelle est morte et qu’il n’a plus de feu » ? Lubin – ou Arlequin – sollicite Pierrot d’ouvrir sa porte et de prêter sa plume. Et Pierrot, qui est au lit, ne se veut point déranger, aussi engage-t-il le solliciteur à s’adresser à la voisine, qui doit être chez elle, puisque dans sa cuisine, on entend battre le briquet. Lubin – ou Arlequin – suit le conseil et prie la voisine de le vouloir bien accueillir « au nom du dieu d’amour ». Et la voisine se laisse aisément attendrir, car la chanson nous apprend, sans nous fournir d’autres détails précis, que la porte « sur eux se ferma ».
Qui est l’auteur de ces paroles ? Un inconnu. On ne sait rien de plus. Mais, l’auteur de la musique ? On attribue la musique à Lulli – sans preuves certaines, il est vrai... car on ne s’appuie guère que sur des probabilités admissibles. La musique serait donc de Lulli, de Lulli jeune, de Lulli à l’époque où il était simplement marmiton (il a été marmiton, l’auteur de la « Marche de Turenne »). Elle ne date pas du temps où le maître composait des opéras et de la musique pour les pièces de Molière et les ballets de la Cour de Versailles, du temps où Lulli était surintendant de la musique du Grand Roy ! Il ne nous appartient pas d’affirmer catégoriquement que la mélodie est – ou n’est pas – de Lulli, pour ce motif d’ailleurs suffisant que nous ne pourrions baser notre assertion dans un sens ou dans l’autre, sur des témoignages et des documents irréfutables. Reconnaissons, simplement, que la musique est charmante en sa grâce un peu mélancolique, en sa naïveté, en sa simplicité, de même que les paroles sont pleines de fraîcheur et de délicate ingénuité.
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