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LES ANECDOTES HISTORIQUES, DROLES OU ENCORE INSOLITES

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LES ANECDOTES  HISTORIQUES,  DROLES OU ENCORE INSOLITES - Page 11 Empty Re: LES ANECDOTES HISTORIQUES, DROLES OU ENCORE INSOLITES

Message par RASTAMAN2401 Mar 20 Mai - 20:00

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Message par Invité Mer 21 Mai - 17:45

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Folies de Dunkerque : ancêtre du Carnaval

(D’après « Coutumes, mythes et traditions des provinces de France » paru en 1846))

Les Folies, qui donnèrent naissance au Carnaval, se célébraient à Dunkerque le 24 juin, jour de la Saint-Jean ; et elles attiraient un tel concours que souvent les curieux, ne pouvant trouver place dans aucune maison de la ville, étaient obligés de coucher dans les rues.

La solennité commençait par une grand’messe, célébrée à l’église paroissiale, et, après la messe, la procession se mettait en marche, la police du cortège étant faite par des hommes habillés en diables.
A la tête de la procession étaient les confréries de Sainte-Barbe, Saint-Sébastien et Saint-Georges. Les confrères de Sainte-Barbe étaient vêtus d’un habit rouge, avec parements et culotte noirs, et portaient des flambeaux ; ceux de Saint-Sébastien portaient un habit et une culotte rouges avec parements et veste jaunes, et tenaient aussi des flambeaux ; enfin, les confrères de Saint-Georges avaient l’habit et la culotte d’écarlate, les parements et la veste de moire blanche, avec des boutons d’or, ils portaient l’épée nue, et l’un d’eux, tenant l’étendard de Saint-Georges, faisait consister son adresse à passer et repasser cet étendard sous le ventre de son cheval pendant qu’il excitait celui-ci à caracoler.

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Église Saint-Eloi à Dunkerque

Venaient ensuite les différents ordres religieux ; puis les bannières de la paroisse, au nombre de neuf et très riches, lesquelles précédaient le saint Sacrement porté sous un dais en moire blanche, à bâtons d’argent, enrichis de pierres précieuses. Ce dais et le clergé étaient suivis des fonctionnaires publics et entourés de cent grenadiers les armes hautes. Lorsque la procession était rentrée, les Folies commençaient.
En avant des chars, marchaient des hommes babillés en blanc et armés de très longues perches garnies de fleurs. Le premier char, attelé de huit chevaux élégamment caparaçonnés et chargé de musiciens, représentait les Joies de était placé un jeune homme décoré de tous les attributs du dauphin de France ; au pied de son trône se trouvaient une douzaine de courtisans, environnés de musiciens ; et en avant du char marchaient vingt-quatre jeunes gens enfermés jusqu’à mi-corps dans des dauphins en carton ; ils étaient armés de lances et joutaient ensemble. Le troisième char, dit Char de la Reine, portait une jolie fille superbement vêtue et placée sur une estrade au pied de laquelle les gens de sa cour exécutaient des danses.

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Carnaval de Cassel dans le Nord
Peinture d’Alexis Bafcop (1876)

Le Char du Roi était disposé de la même manière. Un autre char, nommé le Paradis, était fermé par des banderoles blanches, mêlées de rouge et de bleu en dedans, lesquelles formaient des bancs où se trouvaient assis soixante à quatre-vingts jeunes gens, habillés de blanc, qui mariaient leurs voix au sons des instruments. Un char, décoré de branchages, était rempli de sauvages, vêtus d’une toile couleur de chair, sur laquelle on avait appliqué des feuilles d’arbres ; et ces sauvages étaient armés de seringues avec lesquelles ils aspergeaient les curieux.

Enfin, le char appelé l’Enfer, apparaissait : il était de forme ronde et garni tout autour d’hommes habillés en diables ; puis, à la partie la plus élevée, était un foyer que ces diables attisaient et dont ils faisaient jaillir des flammes.
En avant de ce char, se démenait un homme habillé en femme, qu’on appelait Proserpine ; il était armé de deux bouquets, l’un très beau et très odoriférant, l’autre rempli d’épingles et d’épines ; et l’adresse de ce personnage consistait à présenter à quelqu’un le joli bouquet, et à lui substituer l’épineux au moment où l’on s’approchait pour le sentir. Derrière le même char, marchait un homme seul, costumé aussi en diable, portant pour couronne une espèce de réchaud, et tenant un croc en guise de sceptre.
Après lui venaient douze pages, coiffés de bonnets d’une telle hauteur qu’elle les faisait ressembler à des nains ; puis le géant d’osier, haut de six mètres et que l’on appelait Papa Reuze, lequel géant était vêtu de bleu avec des galons d’or. Il était porté par douze hommes qui le faisaient mouvoir et danser, et avait dans sa poche un enfant qui criait sans cesse : papa ! papa ! tout en mangeant des gâteaux que le public lui jetait. Douze gardes, armés de pertuisanes, fermaient le cortège.

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Le géant d’osier au début du XIXe siècle

Si la naissance du Reuze, dont le nom vient du flamand reus signifiant géant, est située vers 1550, son existence est officiellement attestée en 1694, date à laquelle on trouve une affiche évoquant la procession de la Saint-Jean et mentionnant la présence de la « nouvelle machine d’un géant » appelé Titenka, précédée par « l’ancien géant » appelé Reuze. Ce qui montre que ce dernier existait effectivement avant 1694.

Deux légendes se disputent l’origine du Reuze, la première étant la plus vraisemblable. Il pourrait être la représentation d’Allowyn (ou Hallewyn), chef militaire scandinave dont les guerriers, d’une imposante stature, envahirent la Flandre. Blessé, celui-ci aurait été soigné puis baptisé par saint Eloi, avant de passer le reste de son existence à Dunkerque, d’où l’hommage que lui rendirent les Dunkerquois. Mais il pourrait être le fruit de la dérision qu’exprimèrent les paysans flamands à l’égard des Reuzes, leurs seigneurs, lorsqu’ils obtinrent de ces derniers leur liberté au Moyen Age : le géant aurait ainsi été construit pour être brûlé lors de la fête flamande de la Saint-Jean, fête du solstice d’été marquée par de grands feux.

Considéré comme un symbole du fanatisme religieux à la Révolution, le Reuze sera tour à tour vêtu du chapeau des Représentants de la Nation, de la carmagnole et du bonnet phrygien, avant que les différentes têtes du géant ne soient vendues en 1792 à des particuliers. C’est seulement en 1840 qu’il renaît à l’occasion d’une fête de bienfaisance organisée au profit des familles de marins disparus en Islande l’année précédente. Il apparaît dès lors au sein des cortèges du Dimanche gras et de la mi-carême, toujours accompagné d’enfants.

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Vue des environs

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Message par RASTAMAN2401 Mer 21 Mai - 20:15

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 LES ANECDOTES  HISTORIQUES,  DROLES OU ENCORE INSOLITES - Page 11 75386  pour toutes ces anecdotes

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Message par Invité Jeu 22 Mai - 11:06

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Entre la poire et le fromage


Autrefois l’usage était, dans les repas, de manger la poire avant le fromage. Mais, depuis l’année 1393, cet usage fut interverti ; cependant on ne changea rien pour cela dans la manière de s’expliquer et, quoique nous mangions actuellement le fromage avant la poire, l’expression proverbiale est restée la même.

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C’est alors qu’il s’établit entre les convives une espèce d’intimité, surtout à ce moment du dessert où l’on présente le fromage et les fruits. Le mélange de vins généreux contribue à délier les langues et amène quelquefois à certaines confidences dans les conversations.

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Message par alain90 Jeu 22 Mai - 12:43

LES ANECDOTES  HISTORIQUES,  DROLES OU ENCORE INSOLITES - Page 11 565987 Claudius et à tous les amis.


L’origine du Carambar : du caramel en barre


Ce bonbon allongé mélangeant caramel et cacao est né en 1954 dans la banlieue de Lille.


Le bonbon Carambar aurait été créé en 1954 par le responsable de la production et le directeur de l’usine de la société Delespaul-Havez à Marcq-en-Barœul (banlieue de Lille). Selon le site web de Carambar, ils décidèrent de mélanger un surplus de cacao avec du caramel. Une machine déréglée aurait donné des bonbons plus longs que d’habitude.


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Si ce concours de circonstances est peut-être plus une légende qu’un heureux hasard, c’est en tout cas la forme et le composant principal du Carambar qui lui ont donné son nom. Un caramel en forme de barre : Caram’bar. En 1972, le bonbon devient Super Caram’bar, perd son apostrophe en 1977, puis devient Carambar tout court en 1984 !

Au début, les papillotes enveloppant les Carambar contenaient des points permettant de gagner des cadeaux. Ce n’est qu’en 1969 qu’apparurent les histoires drôles, les fameuses blagues Carambar.
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Message par RASTAMAN2401 Jeu 22 Mai - 20:26

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Message par Invité Ven 23 Mai - 8:33

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De Paris à Moscou en échasses !
(D’après « Revue de la Marne », paru en 1891
et « Le Petit Journal », n° du 13 mars 1891)

Le départ avait été annoncé pour le 12 mars 1891 à neuf heures trente. Attendant l’arrivée de Sylvain Dornon qui devait partir de Paris pour se rendre à Moscou sur des échasses, près de 4000 curieux sont rassemblés dès neuf heures.

Mais l’homme aux échasses n’arrivant pas, la foule ne peut manquer de chercher à se distraire aux dépens des omnibus, des voitures ou des vélocipèdes qui se dirigeaient vers l’Arc de Triomphe ou qui en venaient.

Quand un véhicule d’une espèce quelconque se présente, il est aussitôt entouré : « Le voilà ! Le voilà ! », crie-t-on. Ahurissement des cochers, des voyageurs ou des vélocipédistes qui, se voyant assiégés brusquement par plus d’un millier de personnes, n’y comprennent rien. Il est neuf heures trente-cinq ! « Le voilà », crie-t-on pour la centième fois ; mais cette fois c’est lui. Il arrive par le côté opposé à celui où la foule l’attendait, naturellement, et en fiacre. Aussitôt les curieux se précipitent vers la voiture et font autour de Sylvain Dornon une barrière de plusieurs mètres d’épaisseur.

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Le départ de Dornon, se rendant de Paris à Moscou sur des échasses

Mais l’intrépide voyageur ne tarde pas à se hisser sur ses échasses. Il porte le costume des bergers landais : béret brun, pelisse en peau de mouton, culotte en gros velours ; aux jambes, de fortes lanières en cuir fixant les échasses, hautes d’un mètres dix, construites par lui, entièrement en bois blanc et pesant un kilo six cent grammes chacune ; dans un petit sac en sautoir, du linge, des cartes de l’état-major français et d’excellents levers des routes d’Allemagne. Comme une seule paire d’échasses, en cas d’accident, serait insuffisante, Sylvain Dornon en a fait expédier une seconde paire à Moscou, d’une hauteur de beaucoup supérieure à l’autre, et sur lesquelles il compte faire dans cette ville une entrée triomphale.

Sa taille est immense, ainsi, et provoque le rire. Un gamin le compare à l’obélisque voisin ; un autre demande si c’est la tour Eiffel qui s’en va. La foule, un peu gouailleuse, suit les premiers pas sonores de l’échassier sur les dalles de la place ; puis, elle s’écarte, et le voilà parti ! D’une allure rapide et régulière, il s’éloigne, ouvrant et refermant le compas énorme de ses jambes postiches, dévorant l’espace à chaque mouvement, et paraissant, là-haut, vêtu d’une peau de bique, avec son léger bagage en bandoulière, comme un immense informe qui marcherait sur des tibias sans pieds.

Il tourne le coin de la place ; il parcourt la rue Royale, les boulevards, la rue Lafayette ; il atteint les hauteurs septentrionales de Paris et sort de la ville, toujours curieusement regardé au passage par la cohue des badauds et salué de souhaits ironiques de bon voyage, au fond desquels il y a cependant, malgré la bizarrerie de son équipage, un peu de sympathie voilée. Il va si loin ! Des dépêches télégraphiques arriveraient journellement de toutes les stations où s’arrêterait Dornon.

Note : Sylvain Dornon avait passé un accord avec L’Illustration qui finança son voyage, passant par Reims, Sedan, Luxembourg, Coblentz, Berlin, Wilna, et parvenant à Moscou le 10 mai suivant.

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Message par alain90 Ven 23 Mai - 12:56

LES ANECDOTES  HISTORIQUES,  DROLES OU ENCORE INSOLITES - Page 11 265389628 Fallait le faire.


L’origine de la marque Adidas



Adidas est une contraction d’Adolf (Adi) et Dassler (Das), le nom du fondateur de l’entreprise.

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La marque Adidas a été enregistrée le 18 août 1949 en Allemagne par Adolf Dassler, surnommé Adi. Il utilisa les premières syllables de ses prénom et nom pour nommer sa société : Adi Das.

Adolf Dassler était le fils d’un savetier bavarois spécialisé dans la pantoufle. Dans les années 1920 il réalise ses premières chaussures de sport à partir de surplus de cuir de l’armée allemande.
Son frère Rudolf et lui gèrent l’entreprise familiale. Mais il semble que les deux frères aient finis par ne plus pouvoir travailler ensemble. Ils se séparent après la Seconde guerre mondiale.

Adolf Dassler fonde donc Adidas. Quant à Rudolf, il fondera une autre grande marque de la chaussure de sport : Puma !
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Message par Invité Sam 24 Mai - 8:59

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Le manque de peupliers menace les boîtes de camembert


Des boîtes de camembert, des bourriches d’huîtres ou des cageots de fruits... en plastique ! Inimaginable au royaume de la gastronomie. C’est pourtant ce qui risque d’arriver en France si les propriétaires forestiers ou les agriculteurs ne plantent pas deux fois plus de peupliers.

« Avec 650 000 plants par an, nous risquons la pénurie en 2020. Seule la moitié des besoins de l’industrie seront couverts, prévient Éric Vandromme, pépiniériste à Bury, dans l’Oise, et président du Conseil national du peuplier. Nous serons obligés d’importer des peupliers, alors que nous en exportons, notamment en Italie, qui a délaissé ses plantations. »
Comptant 240.000 hectares de peupleraies, la France se classe deuxième producteur au monde derrière la Chine. « Les trois quarts des emballages légers de bois en France sont en peuplier, indique Olivier de Lagausie, délégué général du Syndicat national des industries de l’emballage léger en bois. Flexible, résistant et léger, le peuplier permet de mieux conserver les aliments, car il régule l’humidité et limite le développement de bactéries tout en étant facilement transportable. »

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En amont de cette filière qui emploie 20.000 personnes, les propriétaires se sont détournés de cette essence à la suite de la baisse des cours provoquée par les tempêtes à répétition. « Pourtant, le peuplier peut être exploité dès 18 ans, contre 80 ans pour le chêne », rappelle Éric Paillassa, du Centre national de la propriété forestière. Pour inciter les forestiers à replanter, la filière a mis en place une charte, Merci le peuplier.

Les industriels s’engagent à financer près de la moitié du prix du plant. « Nous voulons garder la maîtrise de notre approvisionnement », indique Hervé Drouin, directeur de l’entreprise éponyme dans la Sarthe.

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Message par THIERRY 25 Sam 24 Mai - 14:31

EXCELLENT ....

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Message par Invité Dim 25 Mai - 7:55

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Je m’en lave les mains

Je ne veux point m’en mêler, cela ne me regarde pas

Pour exprimer sans doute par une image visible, qu’on ne voulait pas prêter ses mains à une mauvaise action, ou qu’on ne les avait point trempées dans le sang, il était d’usage, chez les anciens, de se laver les mains en présence du peuple : on entendait montrer ainsi qu’elles étaient pures et qu’on était innocent.

« Pilate leur dit : Que ferai-je de Jésus qui est appelé Christ ? Ils répondirent tous : Qu’il soit crucifié. Le gouverneur leur dit : Mais quel mal a-t-il fait ? Et ils se mirent à crier encore plus fort en disant : Qu’il soit crucifié. Pilate, voyant qu’il ne gagnait rien, mais que le tumulte s’excitait toujours de plus en plus, se fit apporter de l’eau, et se lavant les mains devant le peuple, il leur dit : Je suis innocent du sang de ce juste ; c’est à vous d’en répondre. » (Évangile selon saint Matthieu, ch. 27)

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Pilate se lave les mains (par Duccio di Buoninsegna)

C’est de cette ancienne coutume qu’est venue l’expression je m’en lave les mains, usitée dans le sens de : je n’y suis pour rien, je ne veux point m’en mêler, cela ne me regarde pas.

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Message par RASTAMAN2401 Dim 25 Mai - 8:32

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Bon dimanche

bonne fête des mères
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Message par Invité Lun 26 Mai - 7:37

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Avaler la pilule


C’est faire par nécessité une chose qui même ne fait que contrarier, ou bien encore c’est recevoir un affront sans mot dire

Il existe un proverbe latin qui se rapporte au dicton français  : Pilulae sunt glutiendae, non manducandae, qui veut dire : Les pilules sont pour être avalées, non mangées, ce qui signifie : Qu’il faut oublier les injures.

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De même que les pilules sont désagréables au goût, quand on se met à les mâcher, et qu’elles font du bien à l’estomac, (si on ne fait que les avaler), ainsi en est-il de même des injures. Pour qu’elles n’aient rien de mordant (ut nihil habeant quod mordeat), on doit les dévorer en silence sans se laisser arrêter par les souvenirs.

Molière (XVIIe siècle) disait : Que le mépris est une pilule que l’on pouvait bien avaler, mais qu’on ne pouvait guère mâcher sans faire la grimace.

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Message par RASTAMAN2401 Lun 26 Mai - 18:10

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Message par Invité Mar 27 Mai - 7:22

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Il ne faut pas jeter le manche après la cognée


Ne pas se décourager dans la lutte avec les difficultés de la vie, ni renoncer à une entreprise parce qu’on a rencontré un obstacle

Le regret des biens qu’on nous ôte ne nous rend pas seulement insensibles à la jouissance de ce qu’on nous laisse, il nous en dérobe la vue et souvent même nous y fait trouver un excès d’infortune.
On pourrait donner comme explication de ce proverbe le découragement de certaines personnes qui, ne pouvant réussir dans une entreprise, renoncent aux moyens dont ils se servaient et rendent par dépit une perte plus grande qu’on ne l’avait éprouvée.

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Il serait plus sage devant des difficultés, de conserver son sang-froid et son courage en poursuivant avec persévérance le but qu’on s’est préposé.

Ce proverbe déjà connu au XVIIe siècle, est tiré de l’apologue du bûcheron qui laissa tomber le fer de sa cognée et qui jeta le manche le trouvant inutile. Voici le commencement de la fable de La Fontaine :
Un bûcheron perdit son gagne-pain,
C’est sa cognée et, la cherchant en vain.
Ce fut pitié là-dessus de l’entendre.

Un auteur ancien, Sénèque, a dit : Et post malam segetem serendum est, ce qui signifie : Après mauvaise récolte, il faut semer encore.

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Message par alain90 Mar 27 Mai - 13:02

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Les bonshommes des feux de signalisation sont différents en Allemagne de l’Est et de l’Ouest

On retrouve même certains Ampelmännchen dans la partie ouest de Berlin.


En ex-Allemagne de l’Est, les Ampelmännchen, les bonshommes vert et rouge autorisant ou pas la traversée aux piétons, sont dans de nombreux endroits encore ceux de la période de la République Démocratique d’Allemagne (RDA), alors régime communiste.


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Leur particularité est de figurer un bonhomme portant un chapeau sur la tête, représenté clairement en train de marcher (vert) ou en train de tendre les bras sur les côtés comme pour barrer le passage (rouge) :



En allemand, Ampelmännchen signifie littéralement « petits bonshommes du feu (de signalisation) » : il s’agit d’un terme générique qui ne fait pas spécifiquement référence à ceux d’ex-Allemagne de l’Est. Ceux-ci furent imaginés en 1961 par le psychologue Karl Peglau qui souhaitait qu’ils soient encore plus visibles et compréhensibles par l’ensemble de la population, y compris les enfants, les personnes âgées ou les personnes atteintes de handicaps mentaux.

Lors de la réunification des deux Allemagnes (RFA et RDA) en 1990, une harmonisation des signaux routiers et des feux de signalisation a eu lieu à travers le pays, au profit de ceux d’Allemagne de l’Ouest.

De nombreux Allemands de l’Est appelèrent à sauver les Ampelmännchen pour préserver cet héritage culturel et symbolique est-allemand. On peut ainsi encore largement croiser ce bonhomme à chapeau aux passages piétons d’ex-Allemagne de l’Est.

Certains Ampelmännchen de l’est sont même passés à l’ouest : si la démarcation ouest/est à Berlin tient encore à la distinction entre les bonshommes traditionnels et les Ampelmännchen de l’est, de nombreux Ampelmännchen ornent de façon tout à fait officielle les feux dans plusieurs rues de Berlin Ouest.
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Message par RASTAMAN2401 Mar 27 Mai - 13:23

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Bon Mardi
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Message par THIERRY 25 Mer 28 Mai - 18:04

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Le premier enregistrement de voix au monde date de 1860


La chanson « Au clair de la lune » a été enregistrée en 1860, 17 ans avant l’invention du phonographe par Edison.

« Au clair de la lune, mon ami Pierrot…« , c’est ainsi que commence le premier enregistrement sonore au monde, réalisé en 1860 !

On admet en général qu’Edison fut le premier à reproduire un son enregistré, avec l’invention du phonographe en 1877. Le premier enregistrement sonore conservé a lui eu lieu en 1860 et on le doit à un savant français, Édouard-Léon Scott de Martinville.

Scott inventa le phonautographe, un appareil permettant de transcrire des ondes sonores sur un rouleau de papier enduit de noir de fumée. La particularité de l’appareil est qu’il permettait d’enregistrer les sons mais pas de les reproduire. Scott dépose un brevet en 1857 pour le phonautographe.


Gravure représentant le phonotaugraphe de Scott de Martinville
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Il aura fallu attendre 2008 pour que First Sounds, un collectif d’ingénieurs du son et de scientifiques, parvienne à lire l’enregistrement à l’aide d’une tête de lecture virtuelle.

La voix aiguë laissait penser qu’il s’agissait d’une femme, peut-être la fille de Scott, qui chantait. Des scientifiques ont réétudié l’enregistrement en abaissant la vitesse et en le comparant à d’autres enregistrements de Scott de Martinville : le savant serait lui-même le chanteur enregistré !

Le tout premier son enregistré par Édouard-Léon Scott de Martinville qui nous soit parvenu est celui d’un diapason, datant de 1859 :
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Message par RASTAMAN2401 Jeu 29 Mai - 14:15

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SUPER

Bonne journée
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LES ANECDOTES  HISTORIQUES,  DROLES OU ENCORE INSOLITES - Page 11 Empty Re: LES ANECDOTES HISTORIQUES, DROLES OU ENCORE INSOLITES

Message par Invité Jeu 29 Mai - 21:19

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Il ne faut pas réveiller le chat qui dort

Ce n’est pas se montrer courageux que d’attirer sur soi le danger que l’on pourrait éviter, c’est de l’imprudence et de la témérité.

Les Romains exprimaient la même idée sons ces différentes formes : Sopitos suscitare ignes, ce qui signifie : Ranimer un feu couvert, puis : Temulentus dormiens non est excitandus, ce qui veut dire : Il ne faut pas réveiller l’ivrogne endormi. Lucain, poète latin du premier siècle après Jésus-Christ, l’auteur de la Pharsale, nous a transmis son idée sur ce sujet dans les vers suivants :
...Fortissimus ille est
Qui promptus metuenda pati, si cominus instant.
Et differre potest.

dont voici la traduction : L’homme courageux est celui qui brave le danger, s’il ne peut s’y soustraire, et qui l’évite, si c’est possible.

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Nos ancêtres disaient : Il ne faut pas courroucer la fée. Les romanciers de ce temps-là avaient divisé les fées en fées bienfaisantes et en fées malfaisantes. Notre poète Corneille (XVIIe siècle) nous a laissé sa façon de penser dans ces deux vers :
Le feu qui semble éteint souvent dort sous la cendre ;
Qui l’ose réveiller peut s’en laisser surprendre.

Régnier (XVIe siècle), témoin d’une dispute élevée à table, dit :
Esmiant, (émiettant) quant à moi, du pain entre mes doigts,
A tout ce qu’on disait, doucet je m’accordais...
De peur, comme l’on dict, de courroucer la fée.

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Message par Invité Ven 30 Mai - 17:47

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Longévité humaine : des records tenant à une hygiène de vie particulière ?
(D’après « Le Pirate. Revue hebdomadaire de
la littérature et des journaux », paru en 1829)

Les recherches qui se rattachent à la détermination de l’âge auquel l’homme peut parvenir, en supposant que sa constitution réunisse les conditions les plus favorables, intéressent généralement, chacun se demandant jusqu’où il peut, sans folie, espérer de pousser sa carrière, et le dénominateur commun entre ceux qui auraient vécu le temps d’un siècle et demi sont l’accoutumance aux travaux du corps, au grand air, ainsi qu’une vie simple et frugale

Quelques médecins ont fourni, sur la solution de cette question, des données capables de satisfaire les plus ambitieux. Hufeland, dans son ouvrage intitulé l’Art de prolonger la vie de l’homme, traduit en français par Jourdan, après avoir cité des exemples nombreux de longévité extraordinaire, discutant les faits qu’il a passés en revue, arrive à celte conséquence que l’homme naît avec une organisation qui lui permet de prolonger sa vie pendant deux siècles. Pour donner du poids à cette proposition, il ne se borne pas à rappeler les faits curieux qu’il a cités, il fait encore remarquer qu’elle s’accorde, d’une manière parfaite, avec le rapport qui existe généralement entre la durée de l’accroissement et celle de la vie chez les êtres organisés.

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On peut poser en principe qu’un animal vit huit fois autant de temps qu’il en met à croître dans tous les sens : or l’homme, dans les cas ordinaires, quand l’art ne hâte pas chez lui la marche de la nature, a besoin de vingt-cinq ans pour arriver au dernier terme de sa perfection physique ; ce qui lui assigne réellement une durée de 200 ans.

Une pareille considération, fondée sur des aperçus dont les applications aux cas particuliers offrent peu de certitude, est réellement peu propre à faire impression sur les esprits droits ; mais ce qui peut sembler plus concluant aux amateurs de longue vie, ce sont les exemples assez nombreux et très authentiques de gens qui ont prolongé leur existence jusqu’à un siècle et demi et au delà. Citons-en quelques-uns.

En 1670, mourut, dans le comté d’York, en Angleterre, Henri Jenkins, âgé de cent soixante-neuf ans. On ne peut élever aucun doute sur la vérité de ce fait. Jenkins prouva qu’il s’était trouvé à la bataille de Flowderfield, et qu’il était alors âgé de douze ans. Les registres des chancelleries et des divers tribunaux faisaient foi, d’un autre côté, qu’il avait paru en justice et prêté serment, à deux reprises, à cent quarante ans d’intervalle. Sa dernière profession fut celle de pêcheur ; et, à l’âge de plus de cent ans, il avait encore assez de force pour nager dans les courants les plus forts.

La Pologne a présenté, au début du XIXe siècle, un exemple de longévité encore plus extraordinaire. Jean Bovin y est mort, en 1815, à l’âge de cent soixante-quinze ans. Ce qui rend le fait plus remarquable encore, c’est que la femme de cet étonnant vieillard atteignit elle-même l’âge de cent dix ans. On annonçait dans le numéro de la Gazette de santé, où ce fait a été recueilli, que parmi ses enfants il s’en trouvait un plus que centenaire.

En 1797, mourut, au mois de septembre, en Norvège, dans un petit bourg près de Berghen, Joseph Surrington, âgé de cent soixante ans. Il conserva jusqu’au dernier moment, et sans la moindre altération, l’usage de ses sens et de sa raison. La veille de sa mort il réunit autour de lui sa famille à laquelle il partagea ce qu’il possédait. Il avait été marié plusieurs fois, et il laissa en mourant une jeune veuve avec plusieurs enfants. Son fils aîné était âgé de cent cinq ans, et le plus jeune de neuf.

L’exemple qui se rapproche peut-être le plus de ceux-là est celui de Thomas Parre. Celui-ci ne vécut, il est vrai, que cent cinquante-deux ans et neuf mois, mais il ne mourut pas de vieillesse ; c’était un pauvre paysan obligé de vivre du travail de ses mains. Jusqu’à cent trente ans il ne s’était reposé sur personne du soin de tous ses travaux, sans excepter même celui de battre le blé. Ce ne fut que quelques années avant de mourir que sa mémoire et sa vue commencèrent à s’affaiblir ; mais il conserva jusqu’à la fin la faculté d’entendre et l’usage de la raison ; il avait cent cinquante-deux ans, lorsque, pour son malheur, le roi ayant entendu parler de lui, voulut le voir et le fit venir à Londres.

Là, le genre de vie tout nouveau pour lui auquel il fut soumis, une nourriture trop succulente pour un homme habitué à vivre très sobrement, produisirent un état de pléthore qui le conduisit au tombeau : telle fut du moins l’opinion du célèbre Harvey, qui, ayant fait l’ouverture de son corps, trouva tous les viscères parfaitement sains ; les cartilages de ses côtes n’étaient pas même ossifiés, comme ils le sont chez les vieillards. Thomas Parre avait épousé en secondes noces, à l’âge de cent vingt ans, une veuve qui en vécut douze avec lui, et assura ne s’être jamais aperçu de son âge. La petite-fille de ce même Parre vécut jusqu’à cent trois ans.

Le Danois Drakenberg, après avoir passé quinze ans en esclavage chez les Turcs, avoir servi quatre-vingt-onze ans en qualité de matelot, mourut, en 1772, sur la flotte royale, dans la cent quarante-sixième année de son âge. II. s’était marié à cent onze ans pour la première fois, et avait épousé une femme de soixante ans, à laquelle il survécut. A l’âge de cent trente ans, il devint amoureux d’une jeune paysanne, qui ne voulut pas de lui pour mari. Pour se consoler, il fit des propositions de mariage à plusieurs autres femmes ; mais voyant qu’on le rebutait partout, il se décida à rester dans le veuvage, où il vécut encore seize ans. En 1767, Jean Essingham mourut, à Cornouailles, âgé de cent quarante-quatre ans.

Nous ne donnerons point la liste très nombreuse des centenaires qui ont poussé leur carrière jusqu’à cent dix, cent vingt, cent trente et cent quarante ans ; les exemples de ces derniers ne peuvent plus offrir autant d’intérêt après ceux que nous venons de rapporter ; ceux-ci, revêtus de toute l’authenticité qu’on peut désirer, prouvent, sans réplique, que l’homme peut vivre plus d’un siècle et demi. On pourrait remarquer que les hommes qui nous les ont fournis étaient accoutumés aux travaux du corps et au grand air, menant une vie simple et frugale.

Ces exemples extraordinaires de longévité rendent croyables ceux que fournit l’histoire des Juifs, au moins depuis le temps d’Abraham ; ce patriarche, en effet, atteignit l’âge de cent soixante-quinze ans ; c’est justement l’âge de Jean Bovin ; son fils Isaac en vécut cent quatre-vingts ; Jacob, cent quarante-sept ; Ismaël, cent trente-sept ; enfin, Joseph, cent dix. Moïse mourut à cent vingt ans, malgré ses fatigues et ses soucis ; mais ce grand législateur se plaint de ce que la vie de l’homme ne durait, de son temps, que soixante-dix ou quatre-vingts ans, ce qui prouve qu’alors les choses se passaient déjà comme au temps où nous vivons.

Quant aux patriarches qui ont précédé Abraham, la durée de leur vie sortirait de tout ce qu’on pourrait imaginer de vraisemblable sur celle de la vie humaine, si on n’adoptait pas l’opinion des savants qui ont supposé que l’année des ancêtres d’Abraham se composait de trois mois seulement ; qu’elle en eut huit après ce patriarche, et que ce ne fut que pendant leur séjour en Egypte, c’est-à-dire après Joseph, que les Hébreux eurent des années de douze mois. En adoptant ces idées très vraisemblables, tout pourrait se comprendre, puisque les neuf cents ans de Mathusalem, celui des patriarches qui a vécu le plus longtemps, se réduiraient à deux cent vingt-cinq ans.

Mais, pour ne parler que d’Abraham et de ses descendants, si leur année n’était que de huit mois, leur longévité n’offre plus rien qui doive surprendre, leur frugalité, leurs mœurs simples et leur vie nomade ayant dû leur permettre d’atteindre à un âge très-avancé. Peut-être aujourd’hui ne serait-il pas impossible de trouver sur la terre quelque famille qui présentât une suite de générations semblable à ce qu’a offert la leur, surtout en supposant que leurs années n’étaient que de huit mois.

Il est naturel de se demander quels sont les pays dont le climat se prête le mieux à la prolongation de la vie de l’homme. Nous ne pouvons répondre à celte question que pour l’Europe ; mais là les faits se groupent en foule pour nous montrer que ces pays sont la Suède, la Norvège, le Danemark, l’Angleterre, et plusieurs contrées de la Russie.

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Quant à la France, les exemples de très grande longévité y sont extrêmement rares. L’homme qui paraît y avoir vécu le plus longtemps est cet invalide qui mourut au début du XIXe siècle à Paris, à l’âge de 125 ans. Il avait vécu sous Louis XIV, et assista à l’inauguration de la statue de ce roi sur la place des Victoires. Un almanach universel de l’année 1825 décrit en outre la longévité remarquable d’un certain Étienne Baqué, né à Angoumer, en Ariège, le 16 janvier 1700, et mort le 22 août 1824 à Estadens, en Haute-Garonne, âgé de 124 ans. En 1757, un homme mourut aussi dans notre pays, âgé de 121 ans. L’Italie, l’Espagne, le Portugal, toutes les contrées de l’Allemagne, la Suisse elle-même, sont, sous ce rapport, comme la France, très peu favorisées.

Le genre de vie qu’on adopte, la nature des occupations auxquelles on se livre, ont certainement une grande influence sur la prolongation de la vie. Au premier rang des conditions favorables, sous ce rapport, on doit placer l’habitation à la campagne, l’habitude des exercices du corps, une vie frugale surtout exempte de soucis et de chagrins. Les plus étonnants de nos centenaires étaient tous d’une humeur gaie, assez insouciants par caractère, ou remplaçant cette insouciance par leur résignation aux décrets de la providence. Il est vrai que cette gaieté, cette tranquillité d’âme est plutôt le résultat que la cause d’une organisation saine.

L’état de mariage paraît avoir une influence très heureuse sur la longueur de la vie ; tous les hommes qui sont parvenus à un grand âge avaient été mariés ; presque tous l’avaient été plusieurs fois, et avaient contracté leur dernier engagement dans une vieillesse très avancée. L’exemple le plus frappant, sous ce rapport, est celui d’un Français appelé Longueville, qui vécut cent dix ans ; il avait épousé dix femmes, la dernière à quatre-vingt-dix ans. Celle-là lui donna encore un fils dans sa cent-et-unième année.

L’histoire des ermites et des religieux qui, assujettis à un régime sévère, étaient dégagés, autant qu’il est possible à l’homme, du joug des passions, et menaient une vie contemplative, offrent des exemples remarquables de longévité : l’ermite saint Paul vécut 113 ans ; saint Antoine atteignit le même âge ; saint Athanase et saint Jérôme devinrent tous deux plus qu’octogénaires ; et ce qu’on sait de plus positif sur la mort de l’apôtre saint Jean nous prouve qu’il poussa sa carrière jusqu’à 93 ans.

Les philosophes aussi ont de tout temps atteint un âge avancé. Parmi les anciens, les stoïciens et les pythagoriciens peuvent surtout être cités : la différence qu’on remarque à leur avantage, sous ce rapport, paraît tenir au genre de vie plus sévère qui résultait de l’application de leurs principes, surtout au soin avec lequel ils s’attachaient à dompter leurs passions. Xénophile, pythagoricien, vécut 106 ans ; et le philosophe Démonax parvint au même âge. Epiménide de Crète atteignit, dit-on, l’âge de 157 ans. Giorgias de Léontium mourut à 108 ans. Démocrite, si savant et si gai, à 109 ans. Zénon, fondateur du courant stoïcien, mourut à 100 ans ; Isocrate à 98 ; le sale et frugal Diogène à 90. Protagoras d’Abdère vécut le même âge. Sophocle, Pindare, le jojreux Anacréon, vécurent chacun 80 ans.

Dans les temps modernes, Kepler, Bacon, Newton, Euler, Kant, ont tous vécu de 80 à 90 ans ; le spirituel et indifférent Fontenelle mourut à 98 ans. Voltaire, Young, Haller, Métastase, sont tous devenus plus qu’octogénaires. Pour les rois, les princes, les personnages appartenant au haut clergé, il est très rare de les voir arriver à une grande vieillesse. Les rois de France de la maison Bourbon paraissent seuls faire exception à ce sujet.

On peut remarquer que les femmes, bien qu’elles arrivent, même plus souvent que les hommes, à une vieillesse avancée, ne figurent point dans le tableau des exemples de longévité les plus merveilleux. Beaucoup d’entre elles vivent jusqu’à 80 ans et au-delà ; très peu passent 100 ans.

L’histoire romaine fournit pourtant quelques exemples de femmes qui ont atteint un âge extrêmement avancé. Nous en avons vu une de 132 ans figurer dans le tableau de Pline ; peut-être le genre de vie qu’elles menaient avait-il quelque influence sur ce résultat. Ce qu’il y a de plus singulier, c’est que les actrices fournissent plusieurs exemples d’une longévité extrême. Luceia, qui débuta fort jeune sur les théâtres de Rome, joua pendant un siècle entier, et parut encore sur la scène à l’âge de 112 ans. Galeria Capiala, actrice et danseuse à la fois, remonta sur le théâtre quatre-vingts ans après son début, pour complimenter Pompée. Elle vécut encore plusieurs années, car on la vit de nouveau reparaître sur le théâtre au couronnement d’Auguste.

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Message par THIERRY 25 Ven 30 Mai - 23:45

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Message par Invité Sam 31 Mai - 13:09

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Il ne faut pas vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tué


Ne pas se flatter trop tôt d’un succès incertain, ni disposer d’une chose avant de la posséder

On ne doit pas compter sur le résultat d’une affaire avant que celle-ci ne soit terminée. Il y a un proverbe turc qui dit à peu près la même chose : On ne vend pas le poisson qui est encore dans la mer.

L’empereur Frédéric III fit l’application de ce proverbe, lorsque le duc de Bourgogne lui proposa de partager les états de Louis XI, roi de France, dont la conquête n’était encore qu’à l’état de projet.

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Que de gens prennent des engagements au-dessus de leurs moyens, comme ces deux chasseurs de La Fontaine et ne retirent que du ridicule de leurs propos inconsidérés. C’est cette fable qui se trouva dans le livre V, intitulée l’Ours et les deux Compagnons, qui a donné naissance à notre proverbe. En voici les premiers vers :
Deux compagnons pressés d’argent
A leur fourreur voisin vendirent
la peau d’un ours encore vivant.
Mais qu’ils tueraient bientôt, du moins à ce qu’ils dirent.

Ils se rendent donc dans la forêt, pour accomplir leur dessein ; mais leur ardeur ne dura pas longtemps. Saisis de frayeur à rapproche de l’animal, l’un grimpe au faîte d’un arbre, l’autre se couche par terre et fait le mort. L’ours arrive à pas lents, et, voyant ce corps étendu, le retourne et le flaire en tous sens :

C’est, dit-il un cadavre, ôtons-nous, car il sent.

Puis, il retourne dans sa forêt. Celui des deux compagnons qui était sur l’arbre en descend et s’adressant à son camarade :
Mais que t’a-t-il dit à l’oreille ?
Il m’a dit qu’il ne faut jamais
vendre la peau de l’ours qu’on ne l’ait mis par terre.

L’apologue de La Fontaine a été tiré des Mémoires de Philippe de Commines, historien du XVe. Voici ce passage en vieux français de cette époque :

« Auprès d’une ville d’Allemagne y avoit (avait) un grand ours qui faisait beaucoup de mal. Trois compagnons de la dicte (dite) ville qui hantoient les tavernes, vindrent (vinrent) à un tavernier, à qui ils devoient, prier qu’il leur accreust (accorda) encore un escot (écot) et qu’avant deux jours le payeroyent (paieraient) du tout : car ils prendroyent (prendraient) cet ours qui faisoit tant de mal et dont la peau valoit beaucoup d’argent, sans les présents qui leur seroyent (seraient) faits des bonnes gens.

« Le dict (dit) hôte accomplit leur demande et quand ils eurent disné, ils allèrent au lieu ou hantoit cest ours et comme ils approchèrent de la caverne, ils le trouvèrent plus près d’eulx (eux) qu’ils ne pensoyent (pensaient) ; ils eurent paour (peur), si se mirent en fuite. L’un gaigna (gagna) un arbre, l’autre fuit vers la ville : le tiers (troisième), l’ours le print (prit) et le foula fort soubs (sous) lui en lui approchant le museau fort près de l’oreille. Le pauvre homme estoit (était) couché tout plat contre terre et faisoit le mort.

« Or ceste beste (cette bête) quand elle veoit qu’il ne se remue plus elle le laisse là cuidant (croyant) qu’il soit mort et ainsi le dict (dit) ours laissa le pauvre homme sans lui avoir fait guères de mal et se retira en sa caverne et quand le pauure (pauvre) homme se veit (vit) délivré, il se leva tirant (se dirigeant) vers la ville. Son compagnon qui estoit (était) sur l’arbre ayant veu (vu) ce mystère, descend, court et crie après l’autre qui estoit devant, qu’il attendist, lequel se retourna et l’attendist. Quand ils furent joincts (joints), celui qui estoit dessus l’arbre demanda à son compagnon par serment ce que l’ours lui avait dit en conseil, que si longtemps lui avoit tenu le museau vers l’oreille ; à quoi son compagnon lui respondit : Il me disoit que jamais je ne marchandasse de la peau de l’ours jusques à ce que la beste fust morte. »

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Message par Invité Dim 1 Juin - 7:33

LES ANECDOTES  HISTORIQUES,  DROLES OU ENCORE INSOLITES - Page 11 265389628  les amis


Il n’est pire eau que l’eau qui dort



Rien n’est si dangereux qu’une personne dont le caractère est sournois

Pour arriver à leurs fins, ceux qui ont le caractère sournois se font petits et obséquieux, afin d’atteindre leur but ; puis, une fois le but atteint, ils se vengent des humiliations qu’ils ont dû subir.

Ce proverbe nous est venu des Latins, en voici un exemple extrait du livre IV des Distiques de Caton, composés vers les VIIe ou VIIIe siècles par un moine inconnu.
Demissos animo et tacitos- vitare memento :
Quod flumen tacitum est forsan latet altius unda.

dont voici la traduction : Evite tes gens sournois et taciturnes, car plus un fleuve est silencieux, plus l’eau y est profonde.

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La Fontaine, dans la fable du Torrent et de la Rivière (livre VIII, fable 23), dont le cours des eaux est si différent, s’est servi de cet apologue pour nous démontrer les différences qui existent entre les gens doux et les gens turbulents. Voici la moralité qu’il déduit de sa fable :
Les gens sans bruit sont dangereux :
Il n’en est pas ainsi des autres.

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Message par RASTAMAN2401 Dim 1 Juin - 8:42

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