LES ANECDOTES HISTORIQUES, DROLES OU ENCORE INSOLITES
4 participants
Page 13 sur 32
Page 13 sur 32 • 1 ... 8 ... 12, 13, 14 ... 22 ... 32
Re: LES ANECDOTES HISTORIQUES, DROLES OU ENCORE INSOLITES
les amis
Chercher midi à quatorze heures
C’est faire des recherches inutiles sans fondement et sans résultat ; en un mot, se donner beaucoup de peine pour rien
Il ne se trouve dans le monde que trop de gens qui se perdent, faute de savoir se contenter de la réalité ; qui ne sont satisfaits de rien et se créent des difficultés à propos de tout, même à propos des choses les plus simples.
Ce proverbe vient de l’usage qui existait encore en Italie, au XVIIIe siècle, de compter par vingt-quatre heures, d’un lever du soleil à l’autre, au lieu de compter cet espace de temps en deux fois (deux fois douze) comme nous le faisons.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
La première heure était celle qui suivait le coucher du soleil et l’on comptait jusqu’à 24. On appelait alors une heure celle que nous appelons la septième. En parcourant les 12 heures, ou arrivait à l’heure de midi ; mais elle ne pouvait se trouver à 14 heures puisque le cadran n’est divisé qu’en douze parties.
Les Romains disaient : In scirpo nodum quaerere, ce qui signifie : Chercher un noeud dans un jonc. Nos ancêtres disaient : Chercher cinq pieds à un mouton. Quoique quelques personnes puissent connaître les jolis vers de Voltaire destinés à servir d’inscription à un cadran solaire placé sur la façade d’une auberge, il sera agréable à ceux qui les ignorent de pouvoir les apprécier :
Vous qui fréquentez ces demeures,
Etes-vous bien ? Tenez-vous y,
Et n’allez point chercher midi
A quatorze heures.
Chercher midi à quatorze heures
C’est faire des recherches inutiles sans fondement et sans résultat ; en un mot, se donner beaucoup de peine pour rien
Il ne se trouve dans le monde que trop de gens qui se perdent, faute de savoir se contenter de la réalité ; qui ne sont satisfaits de rien et se créent des difficultés à propos de tout, même à propos des choses les plus simples.
Ce proverbe vient de l’usage qui existait encore en Italie, au XVIIIe siècle, de compter par vingt-quatre heures, d’un lever du soleil à l’autre, au lieu de compter cet espace de temps en deux fois (deux fois douze) comme nous le faisons.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
La première heure était celle qui suivait le coucher du soleil et l’on comptait jusqu’à 24. On appelait alors une heure celle que nous appelons la septième. En parcourant les 12 heures, ou arrivait à l’heure de midi ; mais elle ne pouvait se trouver à 14 heures puisque le cadran n’est divisé qu’en douze parties.
Les Romains disaient : In scirpo nodum quaerere, ce qui signifie : Chercher un noeud dans un jonc. Nos ancêtres disaient : Chercher cinq pieds à un mouton. Quoique quelques personnes puissent connaître les jolis vers de Voltaire destinés à servir d’inscription à un cadran solaire placé sur la façade d’une auberge, il sera agréable à ceux qui les ignorent de pouvoir les apprécier :
Vous qui fréquentez ces demeures,
Etes-vous bien ? Tenez-vous y,
Et n’allez point chercher midi
A quatorze heures.
Invité- Invité
Re: LES ANECDOTES HISTORIQUES, DROLES OU ENCORE INSOLITES
Des noms de villes avec un point d’exclamation !
Il n’en existe visiblement que deux dans le monde : en Angleterre et au Québec (Canada).
Il n’y a apparemment que deux villes au monde à posséder un point d’exclamation dans leur nom. L’une est Westward Ho! en Angleterre, l’autre ayant même le privilège de posséder deux points d’exclamation : Saint-Louis-du-Ha! Ha! au Québec (Canada).
Petite ville balnéaire du Devon (sud-est de l’Angleterre), Westward Ho! a été ainsi nommée d’après la nouvelle du même nom de Charles Kingsley, publiée 1855. Le point d’exclamation dans son nom est donc parfaitement voulu.
Quant à Saint-Louis-du-Ha! Ha!, son origine a prêté à plusieurs interprétations. On ne sait pas trop de quel Louis il peut s’agir bien qu’on en retienne généralement trois. Bizarrement, l’explication du « Ha! Ha! » semble plus claire : selon la Commission de Toponymie du Québec, haha est un ancien mot français désignant un obstacle inatendu sur un chemin. La Commission signale également qu’on retrouve le terme huron Háhattey dans un Dictionnaire de la langue huronne publié en 1632, avec pour signification « chemin, voie, adresse ».
La présence des points d’exclamation vient peut-être du fait que le haha a été interprété comme une interjection traduisant une onomatopée.
On trouve également au Québec une rivière Ha! Ha!, un lac Ha! Ha!, une baie des Ha! Ha!.
Re: LES ANECDOTES HISTORIQUES, DROLES OU ENCORE INSOLITES
les amis
Qu’allait-il faire dans cette galère ?
On dit cela d’un homme qui s’est engagé dans une mauvaise affaire
Molière s’est servi de cette phrase empruntée à l’auteur Cyrano de Bergerac, dans sa pièce du Pédant joué (Acte II, scène 4). Il l’a introduite dans sa pièce des Fourberies de Scapin, dont voici le sujet :
« Un certain jeune homme, nommé Léandre, fils de Géronte, avait besoin de cinq cents écus qu’il priait son père de lui envoyer. Mais le père restait sourd à toutes ses demandes. Scapin, le valet du jeune homme, garçon fertile en expédients, veut se mêler de la partie et se fait fort de tirer de l’argent du vieil avare. Il va trouver le père de Léandre et lui raconte que son fils a eu l’imprudence d’entrer dans une galère turque. En bon valet, lui Scapin, il a suivi son maître ; tous les deux étaient invités à prendre part à une magnifique collation.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Galère du XVIIe siècle
« Et il ajoute : Pendant que l’on mangeait, le commandant turc a fait mettre la galère en mer et il m’envoie vous dire que si vous ne lui envoyez pas par moi tout de suite cinq cents écus, il va emmener votre fils à Alger. – Comment, dit l’avare, cinq cents écus ! – Oui, Monsieur, et il ne m’a donné que deux heures pour rapporter la réponse. – Ah ! le pendard de Turc, m’assassiner de cette façon ! – C’est à vous, Monsieur, d’aviser promptement au moyen de sauver des fers un fils que vous aimez avec tant de tendresse. – Que diable allait-il faire dans cette galère ? ne cessait de répéter Géronte, il ne songeait donc pas à ce qui lui est arrivé. – Va-t’en, dit-il à Scapin , va-t’en vite dire à ce Turc que je vais envoyer la justice après lui.
« – La justice en pleine mer, vous moquez-vous des gens ? – Que diable allait-il faire dans cette galère ? étaient les seules réponses que pouvait tirer Scapin du père de Léandre. Cette exclamation, on la retrouve jusqu’à six fois dans la même scène et elle provoque le rire des spectateurs. On l’a répétée si souvent depuis qu’enfin elle est passée à l’état du proverbe.
Qu’allait-il faire dans cette galère ?
On dit cela d’un homme qui s’est engagé dans une mauvaise affaire
Molière s’est servi de cette phrase empruntée à l’auteur Cyrano de Bergerac, dans sa pièce du Pédant joué (Acte II, scène 4). Il l’a introduite dans sa pièce des Fourberies de Scapin, dont voici le sujet :
« Un certain jeune homme, nommé Léandre, fils de Géronte, avait besoin de cinq cents écus qu’il priait son père de lui envoyer. Mais le père restait sourd à toutes ses demandes. Scapin, le valet du jeune homme, garçon fertile en expédients, veut se mêler de la partie et se fait fort de tirer de l’argent du vieil avare. Il va trouver le père de Léandre et lui raconte que son fils a eu l’imprudence d’entrer dans une galère turque. En bon valet, lui Scapin, il a suivi son maître ; tous les deux étaient invités à prendre part à une magnifique collation.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Galère du XVIIe siècle
« Et il ajoute : Pendant que l’on mangeait, le commandant turc a fait mettre la galère en mer et il m’envoie vous dire que si vous ne lui envoyez pas par moi tout de suite cinq cents écus, il va emmener votre fils à Alger. – Comment, dit l’avare, cinq cents écus ! – Oui, Monsieur, et il ne m’a donné que deux heures pour rapporter la réponse. – Ah ! le pendard de Turc, m’assassiner de cette façon ! – C’est à vous, Monsieur, d’aviser promptement au moyen de sauver des fers un fils que vous aimez avec tant de tendresse. – Que diable allait-il faire dans cette galère ? ne cessait de répéter Géronte, il ne songeait donc pas à ce qui lui est arrivé. – Va-t’en, dit-il à Scapin , va-t’en vite dire à ce Turc que je vais envoyer la justice après lui.
« – La justice en pleine mer, vous moquez-vous des gens ? – Que diable allait-il faire dans cette galère ? étaient les seules réponses que pouvait tirer Scapin du père de Léandre. Cette exclamation, on la retrouve jusqu’à six fois dans la même scène et elle provoque le rire des spectateurs. On l’a répétée si souvent depuis qu’enfin elle est passée à l’état du proverbe.
Invité- Invité
Re: LES ANECDOTES HISTORIQUES, DROLES OU ENCORE INSOLITES
Les amis.
Claude Litre n’est pas l’inventeur du litre
Un savant imaginé pour justifier le symbole du litre !
Claude Émile Jean-Baptise Litre serait né le 12 février 1716 à Margaux en Gironde. Héritier d’une lignée de fabricants de bouteilles de vin, il aurait été l’inventeur d’un système de mesure des liquides pour lequel on suggéra d’utiliser son nom. Vous y croyez ?
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
C’est en fait ce que tenta de faire croire le professeur Ken Woolner en publiant, en 1978, une biographie de ce savant imaginaire dans la revue scientifique CHEM 13 News. Il s’agissait d’un canular ! Le But de Woolner, et de son collègue le professeur Reg Friesen, était de justifier l’utilisation d’un L majuscule comme symbole du litre.
En effet, selon les normes du Système International d’Unités (SIU), on utilise une lettre majuscule si l’unité provient d’un nom de personne. Ce qui n’est pas le cas du litre, qui vient du grec litra, désignant une mesure de capacité.
Pourtant, dans le cas du litre, l’utilisation de la minuscule ou de la majuscule a été autorisée par le SIU en 1979 : de nombreux pays utilisaient le L « afin d’éviter un risque de confusion entre la lettre l et le chiffre 1 »
Claude Litre n’est pas l’inventeur du litre
Un savant imaginé pour justifier le symbole du litre !
Claude Émile Jean-Baptise Litre serait né le 12 février 1716 à Margaux en Gironde. Héritier d’une lignée de fabricants de bouteilles de vin, il aurait été l’inventeur d’un système de mesure des liquides pour lequel on suggéra d’utiliser son nom. Vous y croyez ?
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
C’est en fait ce que tenta de faire croire le professeur Ken Woolner en publiant, en 1978, une biographie de ce savant imaginaire dans la revue scientifique CHEM 13 News. Il s’agissait d’un canular ! Le But de Woolner, et de son collègue le professeur Reg Friesen, était de justifier l’utilisation d’un L majuscule comme symbole du litre.
En effet, selon les normes du Système International d’Unités (SIU), on utilise une lettre majuscule si l’unité provient d’un nom de personne. Ce qui n’est pas le cas du litre, qui vient du grec litra, désignant une mesure de capacité.
Pourtant, dans le cas du litre, l’utilisation de la minuscule ou de la majuscule a été autorisée par le SIU en 1979 : de nombreux pays utilisaient le L « afin d’éviter un risque de confusion entre la lettre l et le chiffre 1 »
alain90- president d hippodrome
- Nombre de messages : 37521
Age : 75
Réputation : 570
Date d'inscription : 16/10/2011
Re: LES ANECDOTES HISTORIQUES, DROLES OU ENCORE INSOLITES
à vous
A bientôt
A bientôt
RASTAMAN2401- president d hippodrome
- Nombre de messages : 15389
Age : 54
Réputation : 906
Date d'inscription : 16/12/2012
Re: LES ANECDOTES HISTORIQUES, DROLES OU ENCORE INSOLITES
les amis
Etre tiré à quatre épingles
Cela signifie qu’une personne est très soignée dans sa mise
Cette locution proverbiale a été empruntée à la toilette des femmes dont le fichu est tendu par quatre épingles pour rendre sa position plus régulière.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Or, pour que le fichu aille bien, il faut qu’il ne fasse que le moins de plis possible, résultat qui ne peut s’obtenir qu’au moyen d’épingles le plus souvent au nombre de quatre : une pour l’arrêter dans le dos, deux pour l’assujettir sur les épaules et la dernière pour le tenir croisé sur la poitrine.
On a cru que cette expression ne s’appliquait qu’aux femmes. C’est une erreur, car le règlement suivant, rédigé voici cinq siècles, prouve d’une façon très évidente que les quatre épingles ont joué un rôle aussi important dans la toilette des hommes que dans celles des femmes :
« Le crieur est tenu, avant la fête de Mgr Saint-Jacques, d’aller par la ville avec sa clochette et vestu (vêtu) de son corset, crier la confrérie. Item (De même) doit à chasque (chaque) pèlerin et pèlerine quatre épingles pour attacher les quatre cornets (coins) des mantelets des hommes et des chapeaux des femmes. »
Etre tiré à quatre épingles
Cela signifie qu’une personne est très soignée dans sa mise
Cette locution proverbiale a été empruntée à la toilette des femmes dont le fichu est tendu par quatre épingles pour rendre sa position plus régulière.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Or, pour que le fichu aille bien, il faut qu’il ne fasse que le moins de plis possible, résultat qui ne peut s’obtenir qu’au moyen d’épingles le plus souvent au nombre de quatre : une pour l’arrêter dans le dos, deux pour l’assujettir sur les épaules et la dernière pour le tenir croisé sur la poitrine.
On a cru que cette expression ne s’appliquait qu’aux femmes. C’est une erreur, car le règlement suivant, rédigé voici cinq siècles, prouve d’une façon très évidente que les quatre épingles ont joué un rôle aussi important dans la toilette des hommes que dans celles des femmes :
« Le crieur est tenu, avant la fête de Mgr Saint-Jacques, d’aller par la ville avec sa clochette et vestu (vêtu) de son corset, crier la confrérie. Item (De même) doit à chasque (chaque) pèlerin et pèlerine quatre épingles pour attacher les quatre cornets (coins) des mantelets des hommes et des chapeaux des femmes. »
Invité- Invité
Re: LES ANECDOTES HISTORIQUES, DROLES OU ENCORE INSOLITES
les amis
God save the... King : histoire de l'hymne national britannique
L'histoire de l'hymne national anglais tel que nous le connaissons aujourd'hui – God save the Queen – prend sa source en 1682, lorsque Louis XIV, roi de France de 1643 à 1715, est victime d'une fistule anale. Une origine peu traditionnelle – voire incommodante – avancée par bon nombre d'historiens.
Des tracas peu royaux
On sait le roi Louis XIV fin gastronome et un bon vivant, on le dit même glouton, alternant dysenteries et constipations qu'il soulage par des lavements rectaux de toutes sortes – pratique habituelle dans l'aristocratie de l'époque. Ce que l'on sait moins, c'est qu'en conséquence à cette santé déficiente et maintes fois mise en péril, il est affecté d'une fistule anale – un conduit anormal qui pratique une ouverture dans quelque région du corps, en l'occurrence, dans la partie anale de Sa Majesté. Ce n'est qu'après quatre années de douleurs qu'il se décide à autoriser les médecins, dont son chirurgien Félix, à opérer cette fâcheuse malformation.
Le roi est guéri, vive le roi!
Le 18 novembre 1686, Félix opère le roi après avoir tenté l'expérience sur d'autres patients: il n'a jamais opéré de fistule auparavant. Dès le lendemain, le "malheureux" est déclaré guéri. Faux! Il lui en coûtera encore huit opérations avant d'être remis sur pied. Néanmoins, pour le peuple, la soudaine guérison de son monarque tient du miracle – et les miracles, on le sait, sont divins.
À cette occasion, on charge Jean-Baptiste Lully, violoniste et créateur de l'opéra français, de composer un hymne à la gloire de Dieu, tandis que Madame de Brinon en rédige les paroles : "Grand Dieu sauve le roi / Longs jours à notre roi / Vive le roi / À lui la victoire / Bonheur et gloire..." Le cantique est simple, mais il plaît à la cour comme au peuple qui, déjà, chantonne l'air dans les ruelles de Paris.
De God save our gracious King à God save the Queen
En 1714, soit un an avant le décès du Roi Soleil, le compositeur allemand George Haendel, alors installé en Angleterre, se rend à Paris où il entend l'hymne pour la première fois. Sous le charme, il en griffonne la musique puis repart en Angleterre où il demande au pasteur Carrey (ou alors est-ce au poète Henry Carey?) de traduire les paroles. Chose faite, cela donne: "God save our gracious King". Haendel signe l'ensemble de son nom puis offre (ou vend?) son œuvre au roi George Ier (1660-1727). Depuis, cette dernière est devenue l'hymne national britannique qui, d'une certaine façon, continue de gratifier Dieu d'avoir guéri le roi de France.
God save the... King : histoire de l'hymne national britannique
L'histoire de l'hymne national anglais tel que nous le connaissons aujourd'hui – God save the Queen – prend sa source en 1682, lorsque Louis XIV, roi de France de 1643 à 1715, est victime d'une fistule anale. Une origine peu traditionnelle – voire incommodante – avancée par bon nombre d'historiens.
Des tracas peu royaux
On sait le roi Louis XIV fin gastronome et un bon vivant, on le dit même glouton, alternant dysenteries et constipations qu'il soulage par des lavements rectaux de toutes sortes – pratique habituelle dans l'aristocratie de l'époque. Ce que l'on sait moins, c'est qu'en conséquence à cette santé déficiente et maintes fois mise en péril, il est affecté d'une fistule anale – un conduit anormal qui pratique une ouverture dans quelque région du corps, en l'occurrence, dans la partie anale de Sa Majesté. Ce n'est qu'après quatre années de douleurs qu'il se décide à autoriser les médecins, dont son chirurgien Félix, à opérer cette fâcheuse malformation.
Le roi est guéri, vive le roi!
Le 18 novembre 1686, Félix opère le roi après avoir tenté l'expérience sur d'autres patients: il n'a jamais opéré de fistule auparavant. Dès le lendemain, le "malheureux" est déclaré guéri. Faux! Il lui en coûtera encore huit opérations avant d'être remis sur pied. Néanmoins, pour le peuple, la soudaine guérison de son monarque tient du miracle – et les miracles, on le sait, sont divins.
À cette occasion, on charge Jean-Baptiste Lully, violoniste et créateur de l'opéra français, de composer un hymne à la gloire de Dieu, tandis que Madame de Brinon en rédige les paroles : "Grand Dieu sauve le roi / Longs jours à notre roi / Vive le roi / À lui la victoire / Bonheur et gloire..." Le cantique est simple, mais il plaît à la cour comme au peuple qui, déjà, chantonne l'air dans les ruelles de Paris.
De God save our gracious King à God save the Queen
En 1714, soit un an avant le décès du Roi Soleil, le compositeur allemand George Haendel, alors installé en Angleterre, se rend à Paris où il entend l'hymne pour la première fois. Sous le charme, il en griffonne la musique puis repart en Angleterre où il demande au pasteur Carrey (ou alors est-ce au poète Henry Carey?) de traduire les paroles. Chose faite, cela donne: "God save our gracious King". Haendel signe l'ensemble de son nom puis offre (ou vend?) son œuvre au roi George Ier (1660-1727). Depuis, cette dernière est devenue l'hymne national britannique qui, d'une certaine façon, continue de gratifier Dieu d'avoir guéri le roi de France.
Invité- Invité
Re: LES ANECDOTES HISTORIQUES, DROLES OU ENCORE INSOLITES
les potos
à vous
à vous
RASTAMAN2401- president d hippodrome
- Nombre de messages : 15389
Age : 54
Réputation : 906
Date d'inscription : 16/12/2012
Re: LES ANECDOTES HISTORIQUES, DROLES OU ENCORE INSOLITES
les amis
Faire des siennes
On emploie depuis fort longtemps cette expression très populaire faire ses farces pour parler d’un jeune homme qui a une conduite irrégulière et déréglée. Autrefois, on se servait souvent des pronoms possessifs mien, tien, sien et l’on pouvait bien avoir dit primitivement faire des farces siennes ; puis, retranchant le mot farce, dire tout simplement, faire des siennes, témoin les exemples suivants :
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
On lit dans les Mémoires de Saint-Simon la phrase suivante : « Vaudremont avait quitté le service de France et faisait des siennes dans ses terres. » Voici deux vers d’un auteur, nommé Imbert :
Oui, comme un petit fripon
Qui, de temps en temps, fait des siennes.
Voltaire (1760) dans l’une de ses lettres, disait : « Le tonnerre a fait des siennes en attendant le canon. »
Faire des siennes
On emploie depuis fort longtemps cette expression très populaire faire ses farces pour parler d’un jeune homme qui a une conduite irrégulière et déréglée. Autrefois, on se servait souvent des pronoms possessifs mien, tien, sien et l’on pouvait bien avoir dit primitivement faire des farces siennes ; puis, retranchant le mot farce, dire tout simplement, faire des siennes, témoin les exemples suivants :
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
On lit dans les Mémoires de Saint-Simon la phrase suivante : « Vaudremont avait quitté le service de France et faisait des siennes dans ses terres. » Voici deux vers d’un auteur, nommé Imbert :
Oui, comme un petit fripon
Qui, de temps en temps, fait des siennes.
Voltaire (1760) dans l’une de ses lettres, disait : « Le tonnerre a fait des siennes en attendant le canon. »
Invité- Invité
Re: LES ANECDOTES HISTORIQUES, DROLES OU ENCORE INSOLITES
Les 3 papes africains et berbères de l’Église catholique
Trois chrétiens originaires d’Afrique du Nord ont été à la tête de l’Église catholique romaine.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Alors qu’on voit souvent dans le catholicisme romain une religion européenne, il n’est pas inutile de se souvenir que la fonction de pape, le plus haut dignitaire de l’Église, a été occupée à trois reprises par des chrétiens originaires d’Afrique du nord.
■Victor Ier était berbère, né dans l’actuelle Tunisie, il fut évêque de Rome et à ce titre gouverna l’Église romaine1 à partir de 189 et ce durant une dizaine d’années
■Miltiade ou Melchiade, né en Afrique du nord, fut pape de 311 à 314
■Gélase Ier, également berbère, fut pape de 492 à 496
Il n’y a bien sûr rien d’étonnant à cela : de nombreuses populations berbères étaient chrétiennes et le pourtour méditerranéen faisait partie de l’Empire romain. On connaît d’ailleurs plusieurs saints chrétiens africains de cette période, comme saint Augustin et sa mère sainte Monique.
La raison qui fait qu’on n’a plus retrouvé d’Africains au pontificat après le Vème siècle est signe de l’Histoire : la dislocation de l’Empire romain, les invasions vandales puis enfin musulmanes en Afrique du Nord, ont fait disparaître les derniers chrétiens berbères2. Quant à l’Afrique noire, elle fut évangélisée par les catholiques essentiellement au XIXè siècle.
Il n’est donc pas improbable qu’un Africain devienne à nouveau pape dans les années à venir.
alain90- president d hippodrome
- Nombre de messages : 37521
Age : 75
Réputation : 570
Date d'inscription : 16/10/2011
RASTAMAN2401- president d hippodrome
- Nombre de messages : 15389
Age : 54
Réputation : 906
Date d'inscription : 16/12/2012
Re: LES ANECDOTES HISTORIQUES, DROLES OU ENCORE INSOLITES
les amis
Être la coqueluche de quelqu’un
C’est être l’objet de ses préférences, de son admiration, l’objet dont il raffole
Cette façon de parler fait allusion à la coqueluche, espèce de bonnet autrefois fort à la mode, dont les dames se paraient.
Mézerai rapporte qu’il y eut en France, sous Charles VI, en 1414, un étrange rhume qu’on nomma « coqueluche, lequel tourmenta toute sorte de personnes et leur rendit la voix si enrouée, que le barreau et les collèges en furent muets ». Le même rhume reparut en 1510, sous le règne de Louis XII.
Valériola, dans l’appendice de ses Lieux communs, prétend que le nom donné à cette épidémie fut imaginé par le peuple, parce que ceux qui en étaient atteints portaient une coqueluche ou capuchon pour se tenir chaudement. Ménage et Monet sont du même avis. Cependant le médecin Lebon a écrit que cette maladie fut appelée coqueluche à cause du coquelicot dont on faisait un looch pour la guérir.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
La Bruyère disait de Benserade, représenté dans le Livre des Caractères sous le nom de Théobalde, qu’il était la coqueluche des femmes ; que lorsqu’il racontait quelque chose qu’elles n’avaient pas entendu, elles ne manquaient pas de s’écrier : Voilà qui est divin ! Qu’est-ce qu’il a dit ?
Benserade, bel esprit fieffé, débitait peut-être à ces dames des galanteries dans le genre de celles qu’il a mises dans sa tragédie de la Mort d’Achille, où ce héros, charmé de l’aveu de l’amour de Polyxène, lui exprime ainsi son ivresse :
Ah ! je me vois si haut en cet amour ardent
Que je ne puis aller au ciel qu’en descendant !
Être la coqueluche de quelqu’un
C’est être l’objet de ses préférences, de son admiration, l’objet dont il raffole
Cette façon de parler fait allusion à la coqueluche, espèce de bonnet autrefois fort à la mode, dont les dames se paraient.
Mézerai rapporte qu’il y eut en France, sous Charles VI, en 1414, un étrange rhume qu’on nomma « coqueluche, lequel tourmenta toute sorte de personnes et leur rendit la voix si enrouée, que le barreau et les collèges en furent muets ». Le même rhume reparut en 1510, sous le règne de Louis XII.
Valériola, dans l’appendice de ses Lieux communs, prétend que le nom donné à cette épidémie fut imaginé par le peuple, parce que ceux qui en étaient atteints portaient une coqueluche ou capuchon pour se tenir chaudement. Ménage et Monet sont du même avis. Cependant le médecin Lebon a écrit que cette maladie fut appelée coqueluche à cause du coquelicot dont on faisait un looch pour la guérir.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
La Bruyère disait de Benserade, représenté dans le Livre des Caractères sous le nom de Théobalde, qu’il était la coqueluche des femmes ; que lorsqu’il racontait quelque chose qu’elles n’avaient pas entendu, elles ne manquaient pas de s’écrier : Voilà qui est divin ! Qu’est-ce qu’il a dit ?
Benserade, bel esprit fieffé, débitait peut-être à ces dames des galanteries dans le genre de celles qu’il a mises dans sa tragédie de la Mort d’Achille, où ce héros, charmé de l’aveu de l’amour de Polyxène, lui exprime ainsi son ivresse :
Ah ! je me vois si haut en cet amour ardent
Que je ne puis aller au ciel qu’en descendant !
Invité- Invité
Re: LES ANECDOTES HISTORIQUES, DROLES OU ENCORE INSOLITES
Claudius
mon pote
A bientôt
mon pote
A bientôt
RASTAMAN2401- president d hippodrome
- Nombre de messages : 15389
Age : 54
Réputation : 906
Date d'inscription : 16/12/2012
Re: LES ANECDOTES HISTORIQUES, DROLES OU ENCORE INSOLITES
les amis
Il n’est si bon cheval qui ne bronche
Les gens les plus habiles sont sujets à se tromper
Il peut arriver au meilleur cheval de faire un faux pas en heurtant une pierre, une branche ou tout autre obstacle. Cet accident ne préjuge rien contre la valeur de l’animal, de même un homme de mérite peut commettre une erreur qui ne doit pas nuire à sa réputation. Il n’y a pas d’homme, si prudent qu’il soit, qui ne soit exposé à faire quelque faute.
Broncher, c’est mettre le pied à faux et, d’après l’ancienne étymologie du mot branche, dont bronche était la forme primitive, on entendait par là se heurter contre un arbre ou une branche. Les Italiens disent : Erra il prete a l’altare, ce qui signifie : Le prêtre se trompe à l’autel.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Personne n’étant infaillible, ne saurait être si avisé qu’il ne se trompe souvent, aussi devons-nous montrer envers les autres une indulgence dont nous avons toujours besoin nous-mêmes. On dit encore dans le même sens cet aphorisme parfaitement juste : Il n’est si bon charretier qui ne verse, que l’on a reproduit de l’ancien proverbe.
Contre fortune la diverse,
N’est si bon chartier qui ne verse.
Et les plus grands écrivains sont-ils parfaits ? La réponse est dans ces quatre vers :
Mal à propos on est fâché
Contre un bon auteur qui s’oublie.
Les meilleurs coursiers ont bronché.
Le meilleur vin fait de la lie.
On lit dans Horace cette phrase : Quandoque bonus dormitat Homerus, ce qui se traduit ainsi : Il arrive quelquefois au bon Homère de sommeiller.
Ce proverbe suggéra les paroles suivantes à un ministre auprès duquel un membre du Parlement de Toulouse était venu excuser sa corporation en s’appuyant sur le même aphorisme : Passe pour un cheval, dit celui-ci, mais toute une écurie, c’est trop.
Il n’est si bon cheval qui ne bronche
Les gens les plus habiles sont sujets à se tromper
Il peut arriver au meilleur cheval de faire un faux pas en heurtant une pierre, une branche ou tout autre obstacle. Cet accident ne préjuge rien contre la valeur de l’animal, de même un homme de mérite peut commettre une erreur qui ne doit pas nuire à sa réputation. Il n’y a pas d’homme, si prudent qu’il soit, qui ne soit exposé à faire quelque faute.
Broncher, c’est mettre le pied à faux et, d’après l’ancienne étymologie du mot branche, dont bronche était la forme primitive, on entendait par là se heurter contre un arbre ou une branche. Les Italiens disent : Erra il prete a l’altare, ce qui signifie : Le prêtre se trompe à l’autel.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Personne n’étant infaillible, ne saurait être si avisé qu’il ne se trompe souvent, aussi devons-nous montrer envers les autres une indulgence dont nous avons toujours besoin nous-mêmes. On dit encore dans le même sens cet aphorisme parfaitement juste : Il n’est si bon charretier qui ne verse, que l’on a reproduit de l’ancien proverbe.
Contre fortune la diverse,
N’est si bon chartier qui ne verse.
Et les plus grands écrivains sont-ils parfaits ? La réponse est dans ces quatre vers :
Mal à propos on est fâché
Contre un bon auteur qui s’oublie.
Les meilleurs coursiers ont bronché.
Le meilleur vin fait de la lie.
On lit dans Horace cette phrase : Quandoque bonus dormitat Homerus, ce qui se traduit ainsi : Il arrive quelquefois au bon Homère de sommeiller.
Ce proverbe suggéra les paroles suivantes à un ministre auprès duquel un membre du Parlement de Toulouse était venu excuser sa corporation en s’appuyant sur le même aphorisme : Passe pour un cheval, dit celui-ci, mais toute une écurie, c’est trop.
Invité- Invité
Re: LES ANECDOTES HISTORIQUES, DROLES OU ENCORE INSOLITES
Claudius
Toujours aussi
Toujours aussi
RASTAMAN2401- president d hippodrome
- Nombre de messages : 15389
Age : 54
Réputation : 906
Date d'inscription : 16/12/2012
Re: LES ANECDOTES HISTORIQUES, DROLES OU ENCORE INSOLITES
les amis
Découvrir le pot aux roses
C’est parvenir à trouver un secret que trahissent certains indices et que l’on voulait tenir caché avec grand soin, de même que l’odeur des fleurs décèle l’endroit où elles sont
Cette locution proverbiale date du XVIe siècle. On rencontre dans le Pantagruel de Rabelais (livre II, chap. XII) la phrase suivante :
« Toutesfoy, messieurs, la finesse, la tricherye, les petitz hanicrochements sont cachez soulz le pot aux roses » (Toutefois, messieurs, la finesse, la tricherie, les petites anicroches sont cachées sous le pot aux roses), et plus loin (livre V, chapitre IV) cette autre phrase : « Nous en trouvâmes quelques ungs réalement et, en recherchant d’adventure, rencontrasmes ung pot aulx roses descouvert » (Nous en trouvâmes quelques-uns réellement et, en recherchant d’aventure, rencontrâmes un pot aux roses découvert. »
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Voici maintenant ce qu’on trouve dans la Satyre Ménippée : « Le pauvre Salcède scavoit (savait) bien un tantinet du secret, mais non pas tout et n’eut pas bon bec : car il descouvrit (découvrit) le pot aux roses dont il faillit à nous perdre avec luy (lui). »
Les femmes qui se fardent avec du rose cachent avec soin le pot qui renferme la couleur dont elles se servent, en général, d’une façon immodérée. De là cette locution, prise toujours en mauvaise part, pour indiquer la découverte d’un secret malgré toutes les précautions prises afin de le garder. Les Allemands emploient ces mots pour recommander de ne pas trahir une confidence : Das ist unter der Rose gesagt, ce qui signifie : Ceci est dit sous la rose, formule également familière aux Anglais, qui disent : That is told under the rose.
Tout ce qui précède démontre donc suffisamment qu’il s’agit bien dans cette locution de la fleur appelée rose et non de la couleur rose. Cette fleur a toujours été le symbole de la discrétion ; pour moins la prodiguer, on la mit dans des pots (comme le disaient nos ancêtres). C’est donc bien de là que vient cette locution proverbiale : Découvrir le pot aux roses.
Découvrir le pot aux roses
C’est parvenir à trouver un secret que trahissent certains indices et que l’on voulait tenir caché avec grand soin, de même que l’odeur des fleurs décèle l’endroit où elles sont
Cette locution proverbiale date du XVIe siècle. On rencontre dans le Pantagruel de Rabelais (livre II, chap. XII) la phrase suivante :
« Toutesfoy, messieurs, la finesse, la tricherye, les petitz hanicrochements sont cachez soulz le pot aux roses » (Toutefois, messieurs, la finesse, la tricherie, les petites anicroches sont cachées sous le pot aux roses), et plus loin (livre V, chapitre IV) cette autre phrase : « Nous en trouvâmes quelques ungs réalement et, en recherchant d’adventure, rencontrasmes ung pot aulx roses descouvert » (Nous en trouvâmes quelques-uns réellement et, en recherchant d’aventure, rencontrâmes un pot aux roses découvert. »
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Voici maintenant ce qu’on trouve dans la Satyre Ménippée : « Le pauvre Salcède scavoit (savait) bien un tantinet du secret, mais non pas tout et n’eut pas bon bec : car il descouvrit (découvrit) le pot aux roses dont il faillit à nous perdre avec luy (lui). »
Les femmes qui se fardent avec du rose cachent avec soin le pot qui renferme la couleur dont elles se servent, en général, d’une façon immodérée. De là cette locution, prise toujours en mauvaise part, pour indiquer la découverte d’un secret malgré toutes les précautions prises afin de le garder. Les Allemands emploient ces mots pour recommander de ne pas trahir une confidence : Das ist unter der Rose gesagt, ce qui signifie : Ceci est dit sous la rose, formule également familière aux Anglais, qui disent : That is told under the rose.
Tout ce qui précède démontre donc suffisamment qu’il s’agit bien dans cette locution de la fleur appelée rose et non de la couleur rose. Cette fleur a toujours été le symbole de la discrétion ; pour moins la prodiguer, on la mit dans des pots (comme le disaient nos ancêtres). C’est donc bien de là que vient cette locution proverbiale : Découvrir le pot aux roses.
Invité- Invité
Re: LES ANECDOTES HISTORIQUES, DROLES OU ENCORE INSOLITES
Mara Salvatrucha : un gang de plusieurs centaines de milliers de membres
Né en Californie dans les années 1980, ce gang hispanique compterait entre 50 000 et 600 000 membres dans le monde.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Selon les estimations, les membres du gang Mara Salvatrucha (MS-13) seraient entre 50 000 et 600 000 membres dans le monde ! Ce qui en fait l’un des plus gros gangs de la planète.
La Mara Salvatrucha a été créé à Los Angeles dans les années 80 par des immigrants salvadoriens, anciens soldats déserteurs ou guerilleros marxistes. À cette époque, le Salvador connaît une terrible guerre civile : près d’un million de réfugiés salvadoriens fuit aux États-Unis, principalement en Californie.
La pauvreté et l’absence d’horizon économique favorable, couplée à la présence d’autres gangs et à l’introduction du crack dans les ghettos américains, a permis l’émergence rapide du gang chez les adolescents salvadoriens, guatémaltèques, honduriens…
Trafic de drogue et d’armes, racket de commerçants, meurtres, immigration clandestine sont le lot quotidien de la Mara Salvatrucha.
L’expulsion d’un grand nombre de membres du gang, immigrants illégaux aux États-Unis, a favorisé un surdéveloppement de Mara Salvatrucha au Salvador. Le gang est aujourd’hui présent dans plusieurs pays d’Amérique centrale (Salvador, Honduras, Mexique…), aux États-Unis, au Canada, et de façon plus anecdotique serait également présent dans quelques pays d’Europe.
Parmi les signes distinctifs du gang (tatouages, bandanas, gestes), on retrouve le nom alternatif de Mara Salvatrucha : MS-13. Ce qui explique sûrement pourquoi une des épreuvres d’entrée dans le gang est de subir pendant 13 secondes un passage à tabac. Heureusement que le gang ne se surnomme pas MS-99 !
Re: LES ANECDOTES HISTORIQUES, DROLES OU ENCORE INSOLITES
Il fait peur ce gang, vu son extension .
les amis
Conduite à gauche en France : une modification envisagée en 1912
Il est question de modifier notre « Code de la route », nous apprend Le Figaro du 25 décembre 1912, ajoutant que ce projet ne va pas sans soulever de véhémentes protestations, comme tous les projets qui menacent de toucher à la routine, devant laquelle doivent « stopper » un instant toutes les innovations...
En France, pays où l’impertinence est quelquefois de bon ton, il est admis que, la droite étant la place d’honneur, tout conducteur d’un attelage ou d’un véhicule quelconque, quand il doit croiser un autre attelage ou un autre véhicule, prend sa droite, affirmant ainsi sa supériorité sur celui qu’il rencontre en chemin, et lui abandonne dédaigneusement la gauche, écrit le journaliste Louis Ternier.
Par une juste réciprocité, le conducteur envers lequel on en use ainsi sans façon fait de même ; l’honneur est sauf de part et d’autre. C’est ainsi, du moins, qu’on devait l’entendre du temps des mousquetaires, toujours fort arrogants dans les questions de préséance. Mais notre Code de la route ainsi compris, s’il ménage toutes les susceptibilités, présente au point de vue pratique quelques inconvénients. Si, en France, nous sommes soumis au régime de la conduite à droite, celui des droitiers, en Angleterre et ailleurs, au contraire, on est « gauchiste » et, au lieu de se garer à droite on se gare à gauche.
Le comte Rochaïd, qui s’est toujours occupé avec tant de compétence d’attelage et de dressage attelé, consulté récemment au sujet du projet de modification de notre Code de la route, est très catégorique : « En vieux cocher, dit-il, je, suis gauchiste par destination, comme un vieux meuble, tout simplement ! »
Les raisons qu’il donne de sa préférence sont assez sérieuses pour faire réfléchir les partisans du maintien de nos anciens usages, comme elles m’ont fait réfléchir moi-même, confesse notre chroniqueur. Habitant la province, je suis appelé à beaucoup circuler en voiture et, depuis peu, en automobile, de jour et de nuit.
J’ai aussi voyagé en Angleterre et j’ai pu comparer les deux systèmes en présence, le nôtre et celui qu’on projette de lui substituer, aussi, bien que mon modeste avis ne puisse être d’un grand poids dans l’affaire, je me permettrai d’examiner rapidement les arguments qui militent en faveur du projet de modification de notre Code de la route et les objections de ceux qui le combattent. La première condition de sécurité, quand on conduit un cheval ou une automobile, c’est de voir distinctement l’objet auprès duquel on doit passer sans le heurter.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Avec le système actuel, le cocher d’une voiture attelée, qui est assis à droite de son siège et ne peut, nous le verrons, être ailleurs, voit très mal les objets situés à gauche de sa voiture. Quand il doit croiser un autre véhicule, il se trouve empêché de le bien voir, soit par la personne qui est assise à sa gauche, soit par toute la partie gauche de son siège et l’avant de la voiture. Et, instinctivement, au lieu de regarder la voiture qui vient, pour, croiser sur sa droite, il regarde à sa droite, de façon à voir, non pas la voiture en vue, mais le bord de la route du côté opposé ; il prend du champ du côté libre, l’autre conducteur en fait autant. Cela est parfait quand la voie est large et quand rien ne vient déranger les combinaisons des deux conducteurs, mais il est impossible à l’un et à l’autre de passer sans « aléa » au plus près.
Au contraire, quand on gare à gauche, le cocher voit sur sa droite, immédiatement à son côté, la voiture à éviter et il peut passer sans danger aussi près que possible de celui qu’il rencontre et qui, de son côté, manœuvre en toute sûreté de coup d’œil et de main. Le cocher ne peut être qu’à la droite de son siège. Le fouet, pour un cocher ayant à conduire correctement, est, comme le dit si justement le comte Rochaïd, « ce que l’archet est au violoniste, il est impossible à l’un et à l’autre de vous jouer sa rapsodie s’il n’a pas le libre mouvement de son bras droit ». Or, si le cocher était à gauche de son siège, il ne pourrait développer son fouet, s’il avait une personne assise à sa droite, ce qui est le cas quand on conduit soi-même et qu’on a, par exemple, un valet de pied ou un ami à ses côtés.
Pour dépasser, au contraire, rien à changer dans la disposition du cocher avec le système anglais gauchiste, on sépare à droite. On a tellement reconnu l’inconvénient du garage à droite que les lanternes de beaucoup de voitures de campagne, qui ne sont éclairées que d’un côté, sont toujours obligatoirement placées à gauche. Normalement, elles devraient être à droite, comme elles pourraient l’être avec le système d’écart à gauche.
Pour les automobiles, le chauffeur doit être à droite. Les leviers du frein et de changement de vitesse sont, pour la plupart des voitures, situés à droite et manœuvrés à droite. S’ils étaient à gauche, le chauffeur devrait les actionner avec la main gauche, ce qui ne serait pas commode ; s’ils étaient placés au milieu de la voiture, ils gêneraient considérablement la personne assise à droite. On a essayé, sur quelques automobiles, de mettre le volant de direction à gauche ; le chauffeur s’assied alors à gauche du siège. C’est là une indication. On met le chauffeur à gauche pour qu’il puisse voir distinctement sur sa gauche la voiture qu’il a à croiser en tenant sa droite.
Sur la route, il y a aussi le charretier conduisant à pied des attelages de plusieurs chevaux. Le charretier conduit alors avec une seule rêne et il faut forcément qu’il soit à gauche de ses chevaux, autrement il ne pourrait avoir d’action sur le limonier. Avec le croisement à droite, le charretier voit mieux le véhicule dont il doit se garer, c’est entendu, mais il risque d’être heurté par la voiture qui le croise.
Les Anglais, qui sont gens pratiques, se trouvent bien de leur « Code de la Route », il n’y aurait donc aucune raison pour ne pas le leur emprunter puisqu’il présente sur le nôtre bien des avantages, s il n’y avait la question de la difficulté de l’application du nouveau règlement et des accidents auxquels elle pourrait donner lieu dans le principe, poursuit Louis Ternier.
Il est certain que l’éducation des cochers, charretiers et conducteurs serait à refaire, celle des chevaux, aussi, car, sur nos routes, bien des chevaux se garent eux-mêmes et connaissent mieux leur code de la route que leurs conducteurs. Cependant on arriverait à un résultat avec beaucoup de publicité du nouveau règlement et aussi avec beaucoup de sévérité. On ne s occupe guère des règlements en France, du reste, quand leur violation n’entraîne pas un danger immédiat, mais on les observe volontiers quand il s’agit d’une question de vie ou de mort.
Les conducteurs et charretiers comprendraient vite qu’il irait de leur sécurité à se laisser distraire un instant et à se tromper sur la manière de garer leur attelage. Quant aux chevaux, ils seraient vite au courant. Et fussent-ils réfractaires il n’y aurait que demi-mal. N’avons-nous pas les ânes qui, de tout temps, ont persisté à tenir leur gauche et qui, après tout, forcent leurs maîtres à les conduire au lieu de se laisser conduire par eux comme le font avec leurs chevaux tant de braves paysannes, pour lesquelles le Code de la route est totalement inconnu.
Oh ; a objecté que les étrangers, venant en France et croyant l’ancien Code maintenu, pourraient causer des accidents. Les automobilistes sont généralement gens avertis qui ne se mettent pas aveuglément en campagne à l’étranger. Mais il est certain que la modification à notre Code de la route causerai une véritable révolution dans nos habitudes.
Je me souviens toujours de mon émotion, conclut notre chroniqueur, quand, la première fois que j’ai été à Londres, il y a longtemps, j’ai vu la voiture dans laquelle j’avais pris place à la sortie de la gare obliquer à gauche pour se garer de celles qui la croisaient. Pour un Français, cette émotion involontaire semblait encore plus vive dans les cabs anglais où on a la sensation d’être emporté par un cheval sans maître. Encore une émotion qu’on ne connaîtra plus quand les charmants cabs, les confortables « handsomes » de Londres auront tout à fait disparu, faisant place aux auto-taxi venus de France.
Combien moins pittoresque sera Londres sans ses cabs, où l’on était si bien à deux, où on avait l’illusion d’être si seuls, malgré la surveillance occulte du cabman juché comme un singe sur le haut de la capote, et dont le doux balancement vous berçait au trot vif et régulier des élégants et vigoureux petits chevaux qu’une main invisible guidait si sûrement à travers les mille embarras de la grande cité.
les amis
Conduite à gauche en France : une modification envisagée en 1912
Il est question de modifier notre « Code de la route », nous apprend Le Figaro du 25 décembre 1912, ajoutant que ce projet ne va pas sans soulever de véhémentes protestations, comme tous les projets qui menacent de toucher à la routine, devant laquelle doivent « stopper » un instant toutes les innovations...
En France, pays où l’impertinence est quelquefois de bon ton, il est admis que, la droite étant la place d’honneur, tout conducteur d’un attelage ou d’un véhicule quelconque, quand il doit croiser un autre attelage ou un autre véhicule, prend sa droite, affirmant ainsi sa supériorité sur celui qu’il rencontre en chemin, et lui abandonne dédaigneusement la gauche, écrit le journaliste Louis Ternier.
Par une juste réciprocité, le conducteur envers lequel on en use ainsi sans façon fait de même ; l’honneur est sauf de part et d’autre. C’est ainsi, du moins, qu’on devait l’entendre du temps des mousquetaires, toujours fort arrogants dans les questions de préséance. Mais notre Code de la route ainsi compris, s’il ménage toutes les susceptibilités, présente au point de vue pratique quelques inconvénients. Si, en France, nous sommes soumis au régime de la conduite à droite, celui des droitiers, en Angleterre et ailleurs, au contraire, on est « gauchiste » et, au lieu de se garer à droite on se gare à gauche.
Le comte Rochaïd, qui s’est toujours occupé avec tant de compétence d’attelage et de dressage attelé, consulté récemment au sujet du projet de modification de notre Code de la route, est très catégorique : « En vieux cocher, dit-il, je, suis gauchiste par destination, comme un vieux meuble, tout simplement ! »
Les raisons qu’il donne de sa préférence sont assez sérieuses pour faire réfléchir les partisans du maintien de nos anciens usages, comme elles m’ont fait réfléchir moi-même, confesse notre chroniqueur. Habitant la province, je suis appelé à beaucoup circuler en voiture et, depuis peu, en automobile, de jour et de nuit.
J’ai aussi voyagé en Angleterre et j’ai pu comparer les deux systèmes en présence, le nôtre et celui qu’on projette de lui substituer, aussi, bien que mon modeste avis ne puisse être d’un grand poids dans l’affaire, je me permettrai d’examiner rapidement les arguments qui militent en faveur du projet de modification de notre Code de la route et les objections de ceux qui le combattent. La première condition de sécurité, quand on conduit un cheval ou une automobile, c’est de voir distinctement l’objet auprès duquel on doit passer sans le heurter.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Avec le système actuel, le cocher d’une voiture attelée, qui est assis à droite de son siège et ne peut, nous le verrons, être ailleurs, voit très mal les objets situés à gauche de sa voiture. Quand il doit croiser un autre véhicule, il se trouve empêché de le bien voir, soit par la personne qui est assise à sa gauche, soit par toute la partie gauche de son siège et l’avant de la voiture. Et, instinctivement, au lieu de regarder la voiture qui vient, pour, croiser sur sa droite, il regarde à sa droite, de façon à voir, non pas la voiture en vue, mais le bord de la route du côté opposé ; il prend du champ du côté libre, l’autre conducteur en fait autant. Cela est parfait quand la voie est large et quand rien ne vient déranger les combinaisons des deux conducteurs, mais il est impossible à l’un et à l’autre de passer sans « aléa » au plus près.
Au contraire, quand on gare à gauche, le cocher voit sur sa droite, immédiatement à son côté, la voiture à éviter et il peut passer sans danger aussi près que possible de celui qu’il rencontre et qui, de son côté, manœuvre en toute sûreté de coup d’œil et de main. Le cocher ne peut être qu’à la droite de son siège. Le fouet, pour un cocher ayant à conduire correctement, est, comme le dit si justement le comte Rochaïd, « ce que l’archet est au violoniste, il est impossible à l’un et à l’autre de vous jouer sa rapsodie s’il n’a pas le libre mouvement de son bras droit ». Or, si le cocher était à gauche de son siège, il ne pourrait développer son fouet, s’il avait une personne assise à sa droite, ce qui est le cas quand on conduit soi-même et qu’on a, par exemple, un valet de pied ou un ami à ses côtés.
Pour dépasser, au contraire, rien à changer dans la disposition du cocher avec le système anglais gauchiste, on sépare à droite. On a tellement reconnu l’inconvénient du garage à droite que les lanternes de beaucoup de voitures de campagne, qui ne sont éclairées que d’un côté, sont toujours obligatoirement placées à gauche. Normalement, elles devraient être à droite, comme elles pourraient l’être avec le système d’écart à gauche.
Pour les automobiles, le chauffeur doit être à droite. Les leviers du frein et de changement de vitesse sont, pour la plupart des voitures, situés à droite et manœuvrés à droite. S’ils étaient à gauche, le chauffeur devrait les actionner avec la main gauche, ce qui ne serait pas commode ; s’ils étaient placés au milieu de la voiture, ils gêneraient considérablement la personne assise à droite. On a essayé, sur quelques automobiles, de mettre le volant de direction à gauche ; le chauffeur s’assied alors à gauche du siège. C’est là une indication. On met le chauffeur à gauche pour qu’il puisse voir distinctement sur sa gauche la voiture qu’il a à croiser en tenant sa droite.
Sur la route, il y a aussi le charretier conduisant à pied des attelages de plusieurs chevaux. Le charretier conduit alors avec une seule rêne et il faut forcément qu’il soit à gauche de ses chevaux, autrement il ne pourrait avoir d’action sur le limonier. Avec le croisement à droite, le charretier voit mieux le véhicule dont il doit se garer, c’est entendu, mais il risque d’être heurté par la voiture qui le croise.
Les Anglais, qui sont gens pratiques, se trouvent bien de leur « Code de la Route », il n’y aurait donc aucune raison pour ne pas le leur emprunter puisqu’il présente sur le nôtre bien des avantages, s il n’y avait la question de la difficulté de l’application du nouveau règlement et des accidents auxquels elle pourrait donner lieu dans le principe, poursuit Louis Ternier.
Il est certain que l’éducation des cochers, charretiers et conducteurs serait à refaire, celle des chevaux, aussi, car, sur nos routes, bien des chevaux se garent eux-mêmes et connaissent mieux leur code de la route que leurs conducteurs. Cependant on arriverait à un résultat avec beaucoup de publicité du nouveau règlement et aussi avec beaucoup de sévérité. On ne s occupe guère des règlements en France, du reste, quand leur violation n’entraîne pas un danger immédiat, mais on les observe volontiers quand il s’agit d’une question de vie ou de mort.
Les conducteurs et charretiers comprendraient vite qu’il irait de leur sécurité à se laisser distraire un instant et à se tromper sur la manière de garer leur attelage. Quant aux chevaux, ils seraient vite au courant. Et fussent-ils réfractaires il n’y aurait que demi-mal. N’avons-nous pas les ânes qui, de tout temps, ont persisté à tenir leur gauche et qui, après tout, forcent leurs maîtres à les conduire au lieu de se laisser conduire par eux comme le font avec leurs chevaux tant de braves paysannes, pour lesquelles le Code de la route est totalement inconnu.
Oh ; a objecté que les étrangers, venant en France et croyant l’ancien Code maintenu, pourraient causer des accidents. Les automobilistes sont généralement gens avertis qui ne se mettent pas aveuglément en campagne à l’étranger. Mais il est certain que la modification à notre Code de la route causerai une véritable révolution dans nos habitudes.
Je me souviens toujours de mon émotion, conclut notre chroniqueur, quand, la première fois que j’ai été à Londres, il y a longtemps, j’ai vu la voiture dans laquelle j’avais pris place à la sortie de la gare obliquer à gauche pour se garer de celles qui la croisaient. Pour un Français, cette émotion involontaire semblait encore plus vive dans les cabs anglais où on a la sensation d’être emporté par un cheval sans maître. Encore une émotion qu’on ne connaîtra plus quand les charmants cabs, les confortables « handsomes » de Londres auront tout à fait disparu, faisant place aux auto-taxi venus de France.
Combien moins pittoresque sera Londres sans ses cabs, où l’on était si bien à deux, où on avait l’illusion d’être si seuls, malgré la surveillance occulte du cabman juché comme un singe sur le haut de la capote, et dont le doux balancement vous berçait au trot vif et régulier des élégants et vigoureux petits chevaux qu’une main invisible guidait si sûrement à travers les mille embarras de la grande cité.
Invité- Invité
Re: LES ANECDOTES HISTORIQUES, DROLES OU ENCORE INSOLITES
La Bisontine :
Un nom de marque pour l’eau du robinet à Besançon
Une technique marketing pour donner une meilleure image de l’eau du robinet !
Depuis 2006, l’eau du robinet à Besançon est devenue une marque : La Bisontine1. Un modèle d’étiquette rappelant les étiquettes de bouteilles d’eau a même été décliné sur des affiches.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Pourtant l’eau de la ville n’a pas changé avant et après la marque. La municipalité a simplement choisi de lancer une campagne de communication en utilisant le modèle des eaux minérales.
L’idée était de faire de l’eau du robinet un produit de marque, pour capter la confiance des consommateurs et redonner à l’eau de la ville son image de produit de qualité, parfois perdu au profit des eaux en bouteille.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Des initiatives du même type ont également été lancées par les syndicats des eaux de Paris ou Rouen (Eau de Paris, Eau de l’agglo…).
Pour compléter, vous pourrez trouver de très intéressants dossiers sur le marketing de l’eau du robinet sur le Site de réflexion sur la communication environnementale (Sircome).
alain90- president d hippodrome
- Nombre de messages : 37521
Age : 75
Réputation : 570
Date d'inscription : 16/10/2011
Re: LES ANECDOTES HISTORIQUES, DROLES OU ENCORE INSOLITES
Alain, par ici l'eau est de couleur rosée. En plus elle mise en bouteille et étiquetée pour éviter tous risques de contamination. Elle est cependant fort contagieuse dans le pays. C'est de la faute aux bouchons, ils doivent être poreux.
On n'a pas de bisontine, mais on a des bisons futés
Invité- Invité
Re: LES ANECDOTES HISTORIQUES, DROLES OU ENCORE INSOLITES
Claudius.
Faut déboucher les bouteilles rapidement si les bouchons sont poreux.
J'ai failli aller à Ramatuelle mais ma soeur nous a invité à ST Cyprien, Latour Bas Elne exactement.
J'aurais été à la cave des Celliers et je serais venu te voir.Ca aurait été un grand plaisir.
Faut déboucher les bouteilles rapidement si les bouchons sont poreux.
J'ai failli aller à Ramatuelle mais ma soeur nous a invité à ST Cyprien, Latour Bas Elne exactement.
J'aurais été à la cave des Celliers et je serais venu te voir.Ca aurait été un grand plaisir.
alain90- president d hippodrome
- Nombre de messages : 37521
Age : 75
Réputation : 570
Date d'inscription : 16/10/2011
Re: LES ANECDOTES HISTORIQUES, DROLES OU ENCORE INSOLITES
Alain
Dommage, c'eut été avec plaisir, mais ce n'est que partie remise.
J'ai passé des vacances pendant quelques années à ARGELES et je connais bien le coin.
Le ravitaillement au Perthus, c'est quelque chose !
Dommage, c'eut été avec plaisir, mais ce n'est que partie remise.
J'ai passé des vacances pendant quelques années à ARGELES et je connais bien le coin.
Le ravitaillement au Perthus, c'est quelque chose !
Invité- Invité
Re: LES ANECDOTES HISTORIQUES, DROLES OU ENCORE INSOLITES
les amis
Divinations singulières par la langue, les ongles, les prénoms, l’usure des souliers
Pendant longtemps la phrénologie qui prétendait connaître le caractère des hommes d’après leur crâne fit fureur, avant de se faire damer le pion par la chiromancie qui, dans les lignes de la main, lisait le présent, le passé et l’avenir, elle-même supplantée par la graphologie. Mais ces arts divinatoires devinrent désuets à l’avènement de la divination par la langue, les ongles, les prénoms ou encore l’usure des souliers...
Savez-vous ce que c’est que la glossomanie ? Cette science permet de deviner les défauts et les qualités des gens d’après l’inspection de leur langue. Exemples : Longue, la langue indique la franchise ; courte, la dissimulation ; large, l’expansion ; étroite, la concentration ; longue et large, l’inconséquence ; longue et étroite, une franchise modérée : on pense ce que l’on dit sans toutefois dire ce que l’on pense ; courte et large, bavardage et mensonge : on parle beaucoup, mais on ne dit pas ce que l’on pense ; courte et étroite, ruse et mensonge excessifs, impénétrabilité et beaucoup de prudence : personnes toujours prêtes à tromper et qui doivent inspirer une grande défiance ; longue et large, la langue signifie bavardage intense.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
La chiromancie
Ce que les uns voient dans la langue, les autres le lisent dans les ongles. Les ongles longs sont l’indice d’un bon naturel et d’une grande confiance en soi, en même temps que d’une grande méfiance à l’égard des autres. Celui dont les ongles sont larges est doux et timide. Ne vous fiez pas à ceux qui ont des ongles courts et ronds ils sont coléreux et rancuniers. La personne dont les ongles sont recouverts de chair est d’une nature calme, aime ses aises, la table et le repos. Cette personne préférera un petit retenu avec presque pas de travail à une grande fortune qui nécessitera beaucoup d’activité et d’énergie.
Les ongles pâles dénotent une personne mélancolique ayant de grandes aptitudes pour les sciences et les études philosophiques. Les ongles longs et bien formés sont l’indice d’une nature fine, d’une nature d’artiste, d’un grand amour du monde et de tout ce qui est beau.
Et voici qui est plus fort encore c’est l’onomatologie, qui trouve les éléments du caractère des gens dans le prénom qu’ils portent. Ainsi :
Les « Marie » sont faibles, mélancoliques et malchanceuses.
Les « Pierre » sont forts, calmes, patients, possèdent l’esprit d’ordre, la constance dans les amitiés.
Les « Paul » sont, comme le grand apôtre, actifs, vifs d’élocutions faciles, mais à revirements soudains, à coups de tête.
Les « Georges », comme le vainqueur du Dragon, sont presque tous de grands et beaux hommes, infatués de leur valeur physique et intellectuelle. Chose curieuse, neuf sur dix sont de haute taille.
Les « Louis », amour-propre excessif, esprit vif et pénétrant, caractère irritable, grande activité.
Les « Léon » hommes doux et cordiaux, mais d’énergie faible, seraient supérieurs s’il avaient plus de force de caractère.
Les « Jean » caractère fort et plein de contrastes, tempérament ardent et passionné taillés pour la lutte.
Les « Henri » qualités de cœur, sentiments profonds et passionnés, énergie, mais rancune, irritabilité.
Naturellement il y a, à ces diverses indications, de nombreuses exceptions qui confirment la règle.
Il fallait être un observateur adroit et patient comme le Dr Garré, de Bâle, pour imaginer la scarpologie. C’est l’art de connaître le caractère et les penchants des hommes des femmes aussi par l’usure de leurs souliers. Les yeux sont les miroirs de l’âme, disent les poètes ; les semelles aussi, répond le docteur Garré. Montrez-lui un de vos souliers portés depuis deux mois au minimum, et il vous dira vos quatre vérités. Un talon et une semelle symétriquement usés annoncent un homme pondéré, énergique, un bon employé ou une bonne mère de famille.
Si le bord externe est seul usé, le porteur est un entêté, un volontaire, un homme d’initiative ; s’il y a excès dans l’usure, il peut même se rapprocher de l’aventurier. Si c’est le bord interne qui est usé, tout change ; l’homme est un faible, un irrésolu : La femme est douce, modeste. Mais tout cela n’est rien. Lorsque la pointe est râpée en même temps que le bout externe, tout le reste apparaissant neuf, le porteur est presque toujours un coquin.
« Donnez-moi quatre lignes de l’écriture d’un homme, et je le ferai pendre », disait un juge célèbre. Le docteur Garré n’est pas si exigeant : il ne lui faut qu’une paire de souliers. Le pire des caractères, d’après La Bruyère, est de n’en avoir aucun. En scarpologie le soulier neuf est seul dans ce cas ; tous les autres portent en traits ineffaçables le caractère de leur propriétaire.
Voici, pour finir, quelques observations dûment contrôlées par de savants spécialistes, qui ont trait non plus au caractère des gens, mais, ce qui s’en rapproche beaucoup, à leur profession ou à leur nationalité. Chaque métier produit sur la main ou sur le doigt un durillon, une sinuosité, une déformation qui en est, en quelque sorte, le stigmate.
L’index gauche des brodeuses et des couturières est criblé de piqûres.
Les mains des cordonniers sont déformées par le ligneul et présentent, à la seconde phalange de l’index, un durillon produit par la pression du tranchet.
Les tailleurs ont dans l’intérieur de la main droite des durillons provenant de la manœuvre du « carreau » ou fer à presser.
Les horlogers ont l’ongle du pouce rongé par suite !e de l’ouverture des boîtiers de montre.
Les copistes et les comptables ont l’extrémité du doigt majeur déformé par le contact prolongé du porte-plume.
Les menuisiers ont la paume de la main durcie par le manche de la varlope.
Les graveurs ont au milieu de la main un large durillon produit par le manche du burin.
Les photographes ont les ongles rongés et noircis par les acides.
Les teinturiers, outre des traces de couleur, ont la peau attaquée par les diverses substances chimiques dont ils font usage.
Enfin, d’après le ténor milanais, Fliming, chaque nation possède son rire propre avec des défauts variables et plus ou moins accentués. Seul, d’après lui, l’Italien ne rit jamais faux, tandis que tous les autres peuples font des « couacs » épouvantables. L’Allemand a un rire sonore, mais sans mesure ; I’Anglais rit avec sécheresse et froideur ; l’Autrichien a le rire léger, élégant ; le Belge s’esclaffe bruyamment ; l’Américain a un éclat de rire dominateur, tyrannique. Le rire français est large, cordial, rabelaisien. Voilà les observations qu’a faites Fliming. Il ajoute que la ville où l’on rit le plus, c’est Bruxelles ; celle où l’on rit le moins, Madrid ; celle ou l’on rit )le mieux, Paris.
Divinations singulières par la langue, les ongles, les prénoms, l’usure des souliers
Pendant longtemps la phrénologie qui prétendait connaître le caractère des hommes d’après leur crâne fit fureur, avant de se faire damer le pion par la chiromancie qui, dans les lignes de la main, lisait le présent, le passé et l’avenir, elle-même supplantée par la graphologie. Mais ces arts divinatoires devinrent désuets à l’avènement de la divination par la langue, les ongles, les prénoms ou encore l’usure des souliers...
Savez-vous ce que c’est que la glossomanie ? Cette science permet de deviner les défauts et les qualités des gens d’après l’inspection de leur langue. Exemples : Longue, la langue indique la franchise ; courte, la dissimulation ; large, l’expansion ; étroite, la concentration ; longue et large, l’inconséquence ; longue et étroite, une franchise modérée : on pense ce que l’on dit sans toutefois dire ce que l’on pense ; courte et large, bavardage et mensonge : on parle beaucoup, mais on ne dit pas ce que l’on pense ; courte et étroite, ruse et mensonge excessifs, impénétrabilité et beaucoup de prudence : personnes toujours prêtes à tromper et qui doivent inspirer une grande défiance ; longue et large, la langue signifie bavardage intense.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
La chiromancie
Ce que les uns voient dans la langue, les autres le lisent dans les ongles. Les ongles longs sont l’indice d’un bon naturel et d’une grande confiance en soi, en même temps que d’une grande méfiance à l’égard des autres. Celui dont les ongles sont larges est doux et timide. Ne vous fiez pas à ceux qui ont des ongles courts et ronds ils sont coléreux et rancuniers. La personne dont les ongles sont recouverts de chair est d’une nature calme, aime ses aises, la table et le repos. Cette personne préférera un petit retenu avec presque pas de travail à une grande fortune qui nécessitera beaucoup d’activité et d’énergie.
Les ongles pâles dénotent une personne mélancolique ayant de grandes aptitudes pour les sciences et les études philosophiques. Les ongles longs et bien formés sont l’indice d’une nature fine, d’une nature d’artiste, d’un grand amour du monde et de tout ce qui est beau.
Et voici qui est plus fort encore c’est l’onomatologie, qui trouve les éléments du caractère des gens dans le prénom qu’ils portent. Ainsi :
Les « Marie » sont faibles, mélancoliques et malchanceuses.
Les « Pierre » sont forts, calmes, patients, possèdent l’esprit d’ordre, la constance dans les amitiés.
Les « Paul » sont, comme le grand apôtre, actifs, vifs d’élocutions faciles, mais à revirements soudains, à coups de tête.
Les « Georges », comme le vainqueur du Dragon, sont presque tous de grands et beaux hommes, infatués de leur valeur physique et intellectuelle. Chose curieuse, neuf sur dix sont de haute taille.
Les « Louis », amour-propre excessif, esprit vif et pénétrant, caractère irritable, grande activité.
Les « Léon » hommes doux et cordiaux, mais d’énergie faible, seraient supérieurs s’il avaient plus de force de caractère.
Les « Jean » caractère fort et plein de contrastes, tempérament ardent et passionné taillés pour la lutte.
Les « Henri » qualités de cœur, sentiments profonds et passionnés, énergie, mais rancune, irritabilité.
Naturellement il y a, à ces diverses indications, de nombreuses exceptions qui confirment la règle.
Il fallait être un observateur adroit et patient comme le Dr Garré, de Bâle, pour imaginer la scarpologie. C’est l’art de connaître le caractère et les penchants des hommes des femmes aussi par l’usure de leurs souliers. Les yeux sont les miroirs de l’âme, disent les poètes ; les semelles aussi, répond le docteur Garré. Montrez-lui un de vos souliers portés depuis deux mois au minimum, et il vous dira vos quatre vérités. Un talon et une semelle symétriquement usés annoncent un homme pondéré, énergique, un bon employé ou une bonne mère de famille.
Si le bord externe est seul usé, le porteur est un entêté, un volontaire, un homme d’initiative ; s’il y a excès dans l’usure, il peut même se rapprocher de l’aventurier. Si c’est le bord interne qui est usé, tout change ; l’homme est un faible, un irrésolu : La femme est douce, modeste. Mais tout cela n’est rien. Lorsque la pointe est râpée en même temps que le bout externe, tout le reste apparaissant neuf, le porteur est presque toujours un coquin.
« Donnez-moi quatre lignes de l’écriture d’un homme, et je le ferai pendre », disait un juge célèbre. Le docteur Garré n’est pas si exigeant : il ne lui faut qu’une paire de souliers. Le pire des caractères, d’après La Bruyère, est de n’en avoir aucun. En scarpologie le soulier neuf est seul dans ce cas ; tous les autres portent en traits ineffaçables le caractère de leur propriétaire.
Voici, pour finir, quelques observations dûment contrôlées par de savants spécialistes, qui ont trait non plus au caractère des gens, mais, ce qui s’en rapproche beaucoup, à leur profession ou à leur nationalité. Chaque métier produit sur la main ou sur le doigt un durillon, une sinuosité, une déformation qui en est, en quelque sorte, le stigmate.
L’index gauche des brodeuses et des couturières est criblé de piqûres.
Les mains des cordonniers sont déformées par le ligneul et présentent, à la seconde phalange de l’index, un durillon produit par la pression du tranchet.
Les tailleurs ont dans l’intérieur de la main droite des durillons provenant de la manœuvre du « carreau » ou fer à presser.
Les horlogers ont l’ongle du pouce rongé par suite !e de l’ouverture des boîtiers de montre.
Les copistes et les comptables ont l’extrémité du doigt majeur déformé par le contact prolongé du porte-plume.
Les menuisiers ont la paume de la main durcie par le manche de la varlope.
Les graveurs ont au milieu de la main un large durillon produit par le manche du burin.
Les photographes ont les ongles rongés et noircis par les acides.
Les teinturiers, outre des traces de couleur, ont la peau attaquée par les diverses substances chimiques dont ils font usage.
Enfin, d’après le ténor milanais, Fliming, chaque nation possède son rire propre avec des défauts variables et plus ou moins accentués. Seul, d’après lui, l’Italien ne rit jamais faux, tandis que tous les autres peuples font des « couacs » épouvantables. L’Allemand a un rire sonore, mais sans mesure ; I’Anglais rit avec sécheresse et froideur ; l’Autrichien a le rire léger, élégant ; le Belge s’esclaffe bruyamment ; l’Américain a un éclat de rire dominateur, tyrannique. Le rire français est large, cordial, rabelaisien. Voilà les observations qu’a faites Fliming. Il ajoute que la ville où l’on rit le plus, c’est Bruxelles ; celle où l’on rit le moins, Madrid ; celle ou l’on rit )le mieux, Paris.
Invité- Invité
Re: LES ANECDOTES HISTORIQUES, DROLES OU ENCORE INSOLITES
L’arobase date du VIème siècle !
Ce signe aujourd’hui indispensable dans les adresses e-mail aurait été inventé par les scribes du Moyen Âge.
L’apparition de l’arobase date du VIème siècle si l’on en croit le linguiste Berthold Louis Ullman. Le caractère @ est aujourd’hui essentiellement utilisé dans les adresses e-mail : il n’avait évidemment pas la même signification à cette époque.
Le signe @ serait en fait une ligature, c’est-à-dire un signe fusionnant deux caractères, le a et le d du mot latin ad (à ou vers en français). Selon Ullman, les moines copistes auraient ainsi abrégé le signe en enroulant le d autour du a.
Ces ligatures étaient d’ailleurs un procédé courant d’abréviation. Les scribes, depuis le Moyen Âge, utilisaient de nombreuses astuces pour écrire plus vite. Par exemple le tilde, pour indiquer l’omission de lettres dans un mot, ou bien l’esperluette (le « et commercial »), autre ligature d’un « Et » transformé en &.
L’arobase a traversé les siècles et les manuscrits pour se répandre aux États-Unis au XIXème siècle avec la signification de « at » : 2 books @ $5 se lisant « two books at five dollars » (deux livres à 5 dollars).
L’arobase fut donc intégrée sur les claviers de machine-à-écrire puis ceux d’ordinateur, pour finalement devenir partie intégrante des adresses de courrier électronique en 1971.
Re: LES ANECDOTES HISTORIQUES, DROLES OU ENCORE INSOLITES
les potos
à vous
Bon Mardi
à vous
Bon Mardi
RASTAMAN2401- president d hippodrome
- Nombre de messages : 15389
Age : 54
Réputation : 906
Date d'inscription : 16/12/2012
Page 13 sur 32 • 1 ... 8 ... 12, 13, 14 ... 22 ... 32
Page 13 sur 32
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum