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LES ANECDOTES HISTORIQUES, DROLES OU ENCORE INSOLITES

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Message par alain90 Mer 25 Juin - 12:46

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Renault Koleos : un 4×4 un peu salace




En grec moderne, koleos signifie « vagin »…

En juin 2008, Renault lance son nouveau 4×41 baptisé du doux nom de Koleos. Une sonorité en -eo très tendance ces derniers temps dans les dénomination de produits et de marques (Poweo, Véolia, Keolis, Vimeo…).



Une appellation justifiée par le grec ancien, κολεός, qui signifie étui, fourreau. Sauf que par extension, en grec moderne κολεός a finit par ne plus désigner que le… vagin.


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Difficile pour Renault d’exporter son vagin Koleos en Grèce ? Peut-être pas tant que ça ! Sur le site grec de Renault, on peut trouver cette jolie pirouette :

Βρίσκει κανείς πολύ γρήγορα την άνεσή του στο τιμόνι του Koleos2

Ce qui, traduction complète3, signifie « On trouve très vite son plaisir aux commandes du vagin
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Message par Invité Mer 25 Juin - 13:06

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Briller par son absence

Locution employée pour désigner toute personne dont l’absence est facilement remarquée

On se sert aussi de ces mots comme d’une plaisanterie. Voici l’origine que l’on a donné à cette locution proverbiale : « Un parent du ministre Colbert, alors intendant des galères de Marseille, avait réuni les portraits d’une centaine de personnages célèbres du XVIIe siècle.
Comme son désir était de les faire graver, il pria Charles Perrault, l’auteur des contes, de rédiger des notices qui devaient accompagner chacun de ces portraits. Celui-ci accepta volontiers la tâche et fit paraître en 1696, à Paris, un ouvrage en deux volumes, intitulé : Les éloges des hommes illustres du XVIIe siècle.

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« Mais les jésuites virent d’un mauvais œil que les noms d’Arnault et de Pascal, qu’ils réprouvaient, fussent placés dans cette galerie et ils obtinrent qu’on supprimât ces deux noms. Cependant, comme depuis longtemps, le public se montrait beaucoup plus favorable à la cause des habitants de Port-Royal, on se moqua des jésuites en leur appliquant la fameuse phrase de Tacite prononcée à l’occasion des funérailles de Junie (Annales, livre III, chapitre 37) : Praefulgebant Cassius atque Brutus, eo ipso effigies eorum non videbantur, ce qui signifie : Cassius et Brutus y brillaient d’autant mieux que leurs images étaient absentes.

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Message par Invité Jeu 26 Juin - 7:39

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Eclipse sur les animaux (Effet d’une)
(Extrait de « Astronomie générale », par Arago, paru en 1867)

Riccioli rapporte qu’au moment de l’éclipse total de 1415, on vit en Bohême, des oiseaux tomber morts de frayeur. La même chose est rapportée de l’éclipse de 1560, « les oiseaux, chose merveilleuse (disent des témoins oculaires), saisis d’horreur, tombaient à terre. »

En 1706, à Montpellier, disent les observateurs, « les chauves-souris voltigeaient comme à l’entrée de la nuit. Les poules, les pigeons coururent précipitamment se renfermer. Les petits oiseaux qui chantaient dans les cages se turent et mirent la tête sous l’aile. Les bêtes qui étaient au labour s’arrêtèrent. »

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La frayeur produite chez les bêtes de somme par le passage subit du jour à la nuit est constatée aussi dans le Mémoire de Louville relatif à l’éclipse de 1715. « Les chevaux, y est-il dit, qui labouraient ou marchaient sur les grandes routes, se couchèrent. Ils refusèrent d’avancer. » Fontenelle rapporte qu’en l’année 1654, sur la simple annonce d’une éclipse totale, une multitude d’habitants de Paris allèrent se cacher au fond des caves. Grâce aux progrès des Sciences, l’éclipse totale du 8 juillet 1842 a trouvé le public dans des dispositions bien différentes de celles qu’il manifesta pendant l’éclipse de 1654. Une vive et légitime curiosité avait remplacé des craintes puériles.

(...) A Perpignan, les personnes gravement malades étaient seules restées dans leurs chambres. La population couvrait dès le grand matin, les terrasses, les remparts de la ville, tous les monticules extérieurs d’où l’on pouvait espérer de voir le lever du Soleil.

(...) L’heure du commencement de l’éclipse approchait. Près de vingt mille personne examinaient, des verres enfumés à la main, le globe radieux se projetant sur un ciel d’azur.

(...) Entre ce moment et ceux qui précédèrent de très peu la disparition totale

de l’astre, nous ne remarquârnes dans la contenance de tant de spectateurs rien qui mérite d’être rapporté. Mais lorsque le soleil, réduit à un étroit filet, commença à ne plus jeter sur notre horizon qu’une lumière très affaiblie, une sorte d’inquiétude s’empara de tout le monde ; chacun éprouvait le besoin de communiquer ses impressions à ceux dont il était entouré. De là, un mugissement sourd, semblable à celui d’une mer lointaine après la tempête. La rumeur devenait de plus en plus forte à mesure que le croissant solaire s’amincissait. Le croissant disparut, enfin ; les ténèbres succédèrent subitement à la clarté, et un silence absolu marqua cette phase de l’éclipse, tout aussi nettement que l’avait fait le pendule de notre horloge astronomique.

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(...) Après une attente solennelle d’environs deux minutes, des transports de joie, des applaudissements frénétiques, saluèrent avec le même accord, la même spontanéité, la réapparition des premiers rayons solaires.

(...) Lorsque je les questionnais sur la cause réelle du désespoir qui s’était emparé d’eux le 8 juillet, ils me répondaient sur-le-champ : « Le ciel était serein et, cependant, la clarté du jour diminuait, et les objets s’assombrissaient, et tout à coup nous nous trouvâmes dans les ténèbres : nous crûmes être devenus aveugles ; »

(...) Le Journal des Basses-Alpes rapporte, dans son numéro du 9 juillet 1842, une anecdote qui me semble mériter d’être conservée. Je laisse parler le journaliste :

« Un pauvre enfant de la commune des Sièyes gardait son troupeau. Ignorant complètement, l’événement qui se préparait, il vit avec inquiétude le soleil s’obscurcir par degré, car aucun nuage, aucune vapeur, ne lui donnait l’explication de ce phénomène. Lorsque la lumière disparut tout à coup, le pauvre enfants au comble de la frayeur, se prit à pleurer et à appeler au secours !... Ses larmes coulaient encore lorsque le soleil donna son premier rayon. Rassuré à cet aspect, l’enfant croisa les mains en s’écriant : o beou so souleou ! (ô beau soleil !) »

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Message par RASTAMAN2401 Jeu 26 Juin - 9:17

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 LES ANECDOTES  HISTORIQUES,  DROLES OU ENCORE INSOLITES - Page 14 3466016178  pour tout

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C'est mimi "vagin" Alain  LES ANECDOTES  HISTORIQUES,  DROLES OU ENCORE INSOLITES - Page 14 664397 

Bonne journée
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Message par alain90 Jeu 26 Juin - 11:29

Les voitures Cadillac portent le nom d’emprunt d’un aventurier gascon


Cadillac de OBAMA.

Arrivé en Amérique, il prend le nom de Lamothe-Cadillac et fondera la ville de Détroit !


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Cadillac vous évoque certainement de luxueuses voitures américaines. Le nom est pourtant bien français… ou plutôt gascon. En 1902, la toute jeune Detroit Automobile Company est renommée en Cadillac Automobile Company, en hommage au fondateur de la ville de Détroit, le français Antoine de Lamothe-Cadillac.

Lamothe-Cadillac n’était pourtant pas le vrai patronyme de cet aventurier gascon. Il est né Antoine Laumet le 5 mars 1658 à Saint-Nicolas-de-la-Grave, actuellement département de Tarn-et-Garonne. Son père est avocat au parlement de Toulouse et protégé du cardinal Mazarin. Sa mère est fille d’un marchand et propriétaire terrien.

Pour des raisons que l’on ne connait pas, Antoine Laumet part pour l’Amérique du Nord et débarque à Port-Royal en Acadie en 1683. C’est à ce moment qu’il semble s’être forgé une nouvelle identité en s’inspirant des titres d’un conseiller au parlement de Toulouse : Sylvestre d’Esparbès de Lusan de Gout, baron de Lamothe-Bardigues, seigneur de Cadillac, de Launay et du Moutet. Antoine Laumet devient Antoine de Lamothe, écuyer, sieur de Cadillac.

Cadillac passe plusieurs années à explorer les terres de la Nouvelle-France et de la Louisiane et à faire du commerce. En 1701, il fonde le fort Pontchatrain du Détroit et la paroisse Saint-Anne sur la rive nord de la rivière Détroit. C’est à cet emplacement que se développera la ville de Détroit.

Lorsque la firme de construction automobile siégeant à Détroit décide de changer de nom en 1902, on vient à peine de célébrer le bicentenaire de la fondation de la ville par Antoine de Lamothe-Cadillac. La Cadillac Automobile Company fait d’ailleurs un double hommage à l’explorateur, puisqu’elle choisit pour logo les armoiries du français. Des armoiries tout autant inventées que son nom : Lamothe-Cadillac les a créées en associant celles du baron de Lamothe-Bardigues (en 1 et en 4) à d’autres armoiries !

LOGO 1906
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AUJOURD'HUI.
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Message par Invité Ven 27 Juin - 9:05

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Après lui, il faut tirer l’échelle

Ces mots signifient que, si quelqu’un a très bien fait une chose, il ne faut pas chercher à l’égaler.

Cette locution proverbiale s’emploie pour désigner un homme très habile ou très fort, qui fait si bien que personne ne saurait entreprendre de faire la même chose après lui et de la faire mieux que lui.

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On s’en sert aussi en parlant d’une personne qui vient de raconter sérieusement un fait exagéré et incroyable.

On a employé ici le mot échelle, parce que cet objet servait aux condamnés pour monter au gibet. Lorsqu’il y avait plusieurs condamnés que l’on exécutait successivement, c’était le plus coupable qui passait le dernier, on disait tout naturellement qu’après lui on pouvait tirer l’échelle.

Cette locution, employée actuellement, ne l’est plus qu’au figuré.

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Message par RASTAMAN2401 Ven 27 Juin - 9:08

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 LES ANECDOTES  HISTORIQUES,  DROLES OU ENCORE INSOLITES - Page 14 1728451157  à vous deux

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Bonne journée

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Message par alain90 Ven 27 Juin - 11:35

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Mara Salvatrucha : un gang de plusieurs centaines de milliers de membres


Né en Californie dans les années 1980, ce gang hispanique compterait entre 50 000 et 600 000 membres dans le monde.


Selon les estimations, les membres du gang Mara Salvatrucha (MS-13) seraient entre 50 000 et 600 000 membres dans le monde ! Ce qui en fait l’un des plus gros gangs de la planète.



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La Mara Salvatrucha a été créé à Los Angeles dans les années 80 par des immigrants salvadoriens, anciens soldats déserteurs ou guerilleros marxistes. À cette époque, le Salvador connaît une terrible guerre civile : près d’un million de réfugiés salvadoriens fuit aux États-Unis, principalement en Californie.
La pauvreté et l’absence d’horizon économique favorable, couplée à la présence d’autres gangs et à l’introduction du crack dans les ghettos américains, a permis l’émergence rapide du gang chez les adolescents salvadoriens, guatémaltèques, honduriens…

Trafic de drogue et d’armes, racket de commerçants, meurtres, immigration clandestine sont le lot quotidien de la Mara Salvatrucha.

L’expulsion d’un grand nombre de membres du gang, immigrants illégaux aux États-Unis, a favorisé un surdéveloppement de Mara Salvatrucha au Salvador. Le gang est aujourd’hui présent dans plusieurs pays d’Amérique centrale (Salvador, Honduras, Mexique…), aux États-Unis, au Canada, et de façon plus anecdotique serait également présent dans quelques pays d’Europe.

Parmi les signes distinctifs du gang (tatouages, bandanas, gestes), on retrouve le nom alternatif de Mara Salvatrucha : MS-13. Ce qui explique sûrement pourquoi une des épreuvres d’entrée dans le gang est de subir pendant 13 secondes un passage à tabac. Heureusement que le gang ne se surnomme pas MS-99 !
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Message par RASTAMAN2401 Sam 28 Juin - 8:54

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 LES ANECDOTES  HISTORIQUES,  DROLES OU ENCORE INSOLITES - Page 14 9844  Alain

Oui, impressionnant

C'est un Monde de violence. Plus il y a de riches, plus il y a de pauvres et de misère. De même l'argent facile est devenu une religion pour certains pseudos "parrain"

Bises

Bon week-end

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Message par Invité Sam 28 Juin - 9:49

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Le plus riche en mourant n’emporte qu’un linceul ou qu’un drap


Dérisoire est l’ambition humaine face à la mort

Ce proverbe, connu dans tous les pays, était présent à l’esprit de Saladin, lorsque ce sultan, à l’époque de sa mort, arrivée le 4 mars 1193, voulut qu’à la place du drapeau élevé devant sa porte on déployât le drap mortuaire dans lequel il devait être enseveli, et qu’un héraut criât : « Voilà tout ce que Saladin, vainqueur de l’Orient, emporte de ses conquêtes. » C’était le proverbe mis en scène d’une manière sublime.

Le pasteur et mathématicien Joseph Saurin a fait, dans un de ses sermons, une allusion éloquente à ce fait, qu’il rapporte avec une légère différence : « Saladin, près de mourir, fit attacher son drap mortuaire à une pique et crier dans Alexandrie : Voilà ce qui reste du grand Saladin, de ses victoires et de l’Egypte conquise. »

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Frère Jean des Entommeures
Illustration de Gustave Doré pour Gargantua

Brantôme, vers la fin de son sixième discours des Vies des dames galantes, raconte que le capitaine Panier, blessé à mort dans un combat naval, s’écria en expirant : « Adieu, paniers, vendanges sont faites. » Un parémiographe, qui a cité le passage de Brantôme, s’est avisé d’y joindre la remarque suivante qu’il a prêtée à cet auteur : « Depuis lors, cela passa en proverbe » ; et il est résulté de là qu’on a pris pour l’origine du dicton le bon mot qui n’en fut que l’application.

Mais Brantôme n’a jamais dit ce qu’on a voulu lui faire dire, et, s’il l’avait dit, il se serait trompé lourdement, car le dicton se trouve dans le chapitre XXVII du Gargantua de Rabelais, imprimé plusieurs années avant le fait en question. Rabelais représente le frère Jean des Entommeures, qui court exciter ses confrères à s’élancer avec lui à la défense du Clos de la vigne de l’abbaye de Seuillé, ravagée par l’armée de Picrochole, et qui, les trouvant occupés à chanter l’office, s’écrie : « Vertu Dieu ! que ne chantez-vous : Adieu, paniers : vendanges sont faites. »

Il est positif que ce dicton, beaucoup plus ancien que Rabelais même, est pris du refrain d’une vieille ronde que les vendangeurs chantaient après leurs travaux, qui, comme on sait, étaient toujours précédés et suivis de réjouissances, dont les chansons bachiques formaient le principal caractère.

L’abbé Pellegrin a pensé que ce refrain pouvait devenir un avertissement salutaire pour les fidèles qui doivent travailler à la vigne du Seigneur, et voici l’emploi curieux qu’il en a fait dans ses Cantiques spirituels, où il s’est plu à introduire une foule de locutions triviales, afin de les purger de leur souillure originelle, en leur donnant cette sorte de consécration religieuse :
Suivons l’Église et les prophètes :
Profitons de ce qu’ils ont dit :
Quand on a perdu Jésus-Christ,
Adieu paniers : vendanges sont faites.

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Message par Invité Mer 2 Juil - 9:07

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Bras droit ou gauche : lequel offrir en société à une femme ?
(D’après « Le Mois littéraire et pittoresque », paru en 1904)

La question du bras droit ou du bras gauche divise et déchire tout ce grand pays qu’on appelle « le Monde », ironise l’Académicien Emile Faguet au début du XXe siècle. Doit-on, conduisant du salon à la salle à manger, et reconduisant de la salle à manger au salon la demoiselle ou la dame qui a été confiée à votre sollicitude et à votre galanterie par le maître de la maison, lui offrir le bras gauche ou le bras droit ?

Il y a là-dessus des discussions sans fin et qui commencent à devenir aigres, fait observer notre Académicien. La tradition est que l’on doit offrir le bras gauche, et les hommes de mon âge continueront d’offrir le bras gauche tant que la solution contraire n’aura pas pris force de loi.

La raison de cette tradition est qu’offrir son bras est un symbole qui signifie qu’on offre son cœur et qu’il est assez naturel qu’on offre son cœur du côté où il est. Or, sauf dans la théorie du médecin de Molière, qui avait « changé tout cela », le cœur est à gauche. La raison encore est, ou était, qu’il faut réserver la main droite pour saluer, le salut de la main gauche étant incorrect.

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Seulement, cette raison est périmée. Elle n’existait que du temps où l’on donnait le bras à une femme à la promenade. Elle n’existe plus depuis que l’on ne donne le bras à une femme que du salon à la salle à manger et vice versa. Il est évident que du salon à la salle à manger on n’aura pas à saluer un tableau ou un buste. Et du reste, on est tête nue. Cependant, ceci explique très bien la tradition. On donnait le bras gauche à une femme dans les appartements parce qu’on avait l’habitude de le lui donner dans la rue pour conserver sa dextre libre à dessein de saluer.

Il y a toujours eu une exception. Les officiers ont toujours donné le bras droit, par la très bonne raison qu’ils ont un glaive au côté gauche, et qu’il était bon qu’ils n’en heurtassent point la hanche délicate de leur compagne. Mais ceci même remonte au temps où l’on donnait le bras aux femmes dans la rue. Car la correction — du moins de mon temps, précise Faguet — voulait que l’officier, en entrant dans le salon d’une maison où il devait passer un long temps, dîner, par exemple, demandât à la maîtresse de maison la permission de déposer son sabre ou son épée, obtînt cette permission, et se débarrassât de son acier ; après quoi, il n’y avait plus de raison pour qu’il n’offrît pas le bras gauche, comme un autre, pour se rendre à l’endroit où l’on dîne.

Seulement, comme il avait l’habitude d’offrir le bras droit dans la rue, il conservait cette habitude dans le salon, et c’était comme une règle qu’un officier tendît toujours son bras droit. Mais encore, il est bien évident que cette exception, qui avait sa raison toute particulière, confirmait, et très nettement, la règle générale.

Aujourd’hui, il y a une tendance pour le bras droit, ou, tout au moins, le bras droit a beaucoup de partisans. Pourquoi ? Il y a une raison. Il y a toujours une raison. La raison, s’il vous plaît, et j’en sens, n’en doutez point, toute l’importance, est que la droite est la place d’honneur. La place d’honneur dans les cérémonies publiques est à droite, la place d’honneur à table est à droite de la maîtresse de maison. Il est donc assez naturel qu’on offre à une dame la place d’honneur à son côté pour les trop courts moments où l’on a le plaisir de la mener d’un endroit à un autre.

Voilà une bonne raison. Il faut bien, du reste, que je la déclare bonne, pour peu que j’aie d’impartialité, parce que c’est absolument la seule. Elle n’est pas mauvaise, certes, et peut se défendre. Je ferai remarquer cependant qu’elle est plus spécieuse que réelle. La place droite est la place d’honneur, s’il vous plaît, à la condition qu’il y en ait deux. Le chef d’un Etat met un roi à sa droite et un prince à sa gauche ; une maîtresse de maison met un sénateur à sa droite et un député à sa gauche, parce qu’elle a une droite et une gauche, une place à sa gauche et une place à sa droite.

S’il était d’usage, ce qui, du reste, serait grotesque, de conduire deux dames et de faire ce que le peuple appelle plaisamment le panier à deux anses, il est bien certain qu’il faudrait offrir son bras droit à la dame âgée et son bras gauche à la petite demoiselle. Mais du moment qu’il n’y a point deux places, qu’il n’y en a qu’une et qu’il ne peut y en avoir qu’une, le bras droit n’est pas une place.

Vous conduisez une dame et voilà tout ; et vous la conduisez de la manière qui est la plus commode — pour elle — et la plus honnête. Or, ici revient cette considération que c’est le côté du cœur que vous lui offrez en lui offrant le bras gauche, ce qui est honnête. Et ici vient cette considération, enfin, qu’en conduisant une dame vous êtes censé devoir écarter devant elle tous les obstacles qui peuvent se présenter : porte à pousser, chaise à déplacer, etc. Cela n’arrive jamais dans les maisons bien tenues. Autant dire, cela n’arrive jamais.

Mais cela est censé pouvoir arriver. C’est le sens même, le sens secret, le sens profond, le sens mystique du fait même de conduire une dame : on la conduit pour la protéger dans son voyage. Dès lors, étant admis qu’il peut y avoir obstacle à écarter, c’est le bras faible qu’il faut donner ; c’est le bras fort qu’il faut se réserver. Je crois que cet argument est décisif pour le bras gauche.

Tous ces usages mondains, il faut toujours chercher l’origine utile de ce qui est devenu un simple geste conventionnel. Cette origine utile vous donnera la clé de toute la cérémonie et vous enseignera très nettement ce qu’il en faut conserver et dans quelles conditions il faut la maintenir. Si la politesse, en quêtant dans une église, est de passer devant la quêteuse, c’est, la chose ici est lumineuse, qu’il s’agit de lui frayer le passage entre les chaises, un peu pressées quelquefois les unes contre les autres.

Si la place à droite, cette fameuse place à droite, elle-même, est la place d’honneur, c’a été parce que vous placez à votre droite, en quelque sorte sous votre bras droit, qui est le plus fort, la personne que vous tenez le plus à protéger. La place droite, place d’honneur, n’a pas d’autre sens.

Par conséquent, lorsqu’il s’agit de conduire une dame, encore que vous soyez dans un salon, vous faites comme vous feriez dans une forêt, vous vous réservez le bras qui peut vous servir le mieux à renverser les obstacles devant l’être faible que vous avec sous votre haute protection. Je crois que nous sommes au point.

En attendant, tout le monde discute. Les plaisants s’en mêlent :

— Je suis pour le bras droit.
— Pourquoi ?
— Parce que, en offrant le bras gauche à une jeune dame, je lui fais sentir les battements de mon cœur.
— Eh bien ?
— Tandis qu’en lui offrant le bras droit, je sens battre le sien.

Très gentil. Un poète du XVIIIe siècle aurait fait de cela un madrigal, s’amuse Emile Faguet.

— Je suis pour le bras gauche.
— Pourquoi ?
— Parce que je suis gauche moi-même. Alors, en offrant le bras gauche, il me semble que je m’offre tout entier.

Douce modestie.

— Moi, ça m’est égal. Je n’ai pas même à écouter ces discussions.
— Comment donc ! Des discussions si importantes !
— Ça ne me regarde pas. Je suis manchot.

Il n’y a rien à dire.

En tout cas, cette querelle même est d’une utilité immense. Pourquoi ? Mais parce qu’il y a toujours, au commencement des dîners, un instant, sinon de gêne, du moins d’indécision. On ne sait pas de quoi l’on va bien pouvoir parler, et par conséquent on ne parle pas. Maintenant, comme il y a toujours quelqu’un, familier dans la maison, qui, au salon, au moment de prendre la file, a dit en riant à sa compagne désignée : « Bras droit ou bras gauche ? », on cause bras droit et bras gauche dès qu’on est assis à table, jusqu’aux entrées.

C’est d’une utilité incontestable. Ce sont les maîtresses de maison qui ont soulevé cette question pour vivifier le moment du potage

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Message par RASTAMAN2401 Mer 2 Juil - 20:08

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Message par Invité Jeu 3 Juil - 7:44

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Etrennes : « Mignonne, je vous donne ma mort pour vos étrennes »
(Extrait de « Petit recueil des proverbes français », paru en 1883)

Pour resserrer son alliance avec l’Angleterre, Louis XII, après la mort d’Anne de Bretagne, épousa en troisièmes noces (9 octobre 1514) la princesse Marie, sœur de Henri VIII. Il avait alors cinquante-deux ans et elle en avait seize ; elle était belle, vive, élevée sans beaucoup de retenue ; lui était malade, épuisé.

« Il voulut faire du gentil compagnon avec sa femme », dit Fleuranges, et bientôt il put éprouver la vérité d’une de ses maximes : L’amour est le roi des jeunes gens et le tyran des vieillards.

Brantôme a dit que Louis XII « avoit une jeune guilledrine qui bientôt le mèneroit en paradis tout droit ». Elle n’y manqua pas : au bout de trois mois de mariage, le roi mourait (1er janvier 1515) et disait mélancoliquement à sa jeune femme : Mignonne, je vous donne ma mort pour vos étrennes.

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Marie d’Angleterre, 3ème épouse
de Louis XII (18 mars 1496 - 23 juin 1533)


La Mignonne accepta le cadeau sans déplaisir, et n’attendit pas la fin de son deuil pour épouser son amant, le duc de Suffolk. Le mariage eut lieu secrètement à Paris ; mais Henri VIII, au retour de Marie en Angleterre, fit célébrer cette union à Greenwich, avec les honneurs dus à une sœur du roi d’Angleterre, veuve d’un roi de France.

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Message par alain90 Jeu 3 Juil - 12:46

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A voir et revoir.



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Message par RASTAMAN2401 Jeu 3 Juil - 20:36

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Belle musique Alain  LES ANECDOTES  HISTORIQUES,  DROLES OU ENCORE INSOLITES - Page 14 75505 

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Message par Invité Ven 4 Juil - 8:17

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C’est la boîte de Pandore


Un présent fait dans une intention perfide, quoique brillant à l’extérieur, finit, en réalité, par devenir nuisible et dangereux

L’origine de cette locution proverbiale remonte à une tradition mythologique fort ancienne.

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Pandore, par John William Water

Jupiter, irrité de l’audace avec laquelle le sculpteur Prométhée avait ravi le feu du ciel, afin de rivaliser ainsi avec les dieux, en donnant une âme à la statue qu’il venait de terminer, commanda, à son tour, à Vulcain de confectionner une femme, que les dieux de l’Olympe dotèrent de toutes les perfections et principalement de la jeunesse et de la beauté.

Ils envoyèrent cette jeune et charmante femme qu’ils nommèrent Pandore (nom qui signifie, en grec, tout présent) vers Prométhée pour lui remettre, de la part de Jupiter, un coffret riche et élégant.

Prométhée, se défiant de la démarche et du cadeau, son frère Epiméthée, reçut l’envoi à sa place et ouvrit le coffret, d’où s’échappèrent immédiatement tous les maux qui accablent l’humanité. L’Espérance seule resta au fond de la boîte.

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Message par THIERRY 25 Ven 4 Juil - 8:40

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Les habitants de Saint-Pierre-et-Miquelon descendent de pêcheurs basques, bretons et normands

On retrouve les trois symboles de ces origines sur le drapeau de l’archipel.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Le blason de Saint-Pierre-et-MiquelonDécouvert au début du XVIème siècle, l’archipel de Saint-Pierre-et-Miquelon a d’abord servi de point de relais à des pêcheurs de baleines. Ces pêcheurs, basques, bretons et normands pour l’essentiel, ont commencé à s’installer de façon permanente sur les îles au début du XVIIème siècle.

L’Histoire tumultueuse de ces petites îles d’Amérique du Nord est faite de conflits entre Français et Anglais, d’occupations et de déportations des populations. La re-colonisation définitive de Saint-Pierre-et-Miquelon ne s’est faite qu’en 1816, avec de nombreuses familles acadiennes.

Le français parlé à Saint-Pierre-et-Miquelon est d’une forme proche du français de Normandie.

Les récents blason et drapeau de Saint-Pierre-et-Miquelon datent du XXème siècle et rendent hommage aux ancêtres des habitants : on y retrouve (dans l’ordre) le drapeau basque (l’ikurriña), les hermines du blason de Bretagne et les léopards du blason de Normandie. Les origines acadiennes ne s’y retrouvent étonnamment pas.

Le drapeau de Saint-Pierre-et-Miquelon

Les habitants de Saint-Pierre-et-Miquelon ont également d’autres origines historiques : on y recense des ascendances anglaises ou irlandaises, dues à la proximité de Terre-Neuve.
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Message par Invité Sam 5 Juil - 8:53

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L’appétit vient en mangeant

Ce proverbe dont l’origine remonterait au XVIe siècle ne s’applique guère que dans un sens direct, car manger a pour effet de diminuer l’appétit, mais il s’adresse plutôt indirectement aux riches avides qui n’ont jamais assez et qui, loin d’être satisfaits de posséder tout ce qu’ils désirent n’en sont que plus excités à désirer davantage. Il peut s’appliquer également par métaphore aux voleurs qui s’habituent facilement à voler et y prennent un goût de plus en plus vif ou à tous ces importuns qui fatiguent leurs amis par des demandes incessantes.

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

On pense que cette expression, rapportée par Rabelais (XVIe siècle), dans le cinquième chapitre de Gargantua, aurait été employée par l’abbé Amyot, le traducteur de Plutarque, dans la réponse qu’il fit à Charles IX dont il avait été le précepteur, un jour que ce prince lui manifestait sa surprise de voir qu’ayant paru d’abord satisfait de sa position modeste, il postulait la possession du riche évêché d’Auxerre.

Les auteurs anciens avaient comparé à la faim le désir qui croit d’intensité en se satisfaisant. Ainsi les Latins disaient-ils : Mendicorum loculi semper inanes, ce qui signifie : La besace des mendiants n’est jamais pleine. Ovide, dans ses Métamorphoses (livre III, fable 11), avait dit en parlant d’Erisichthon condamné par la déesse Cérès à une faim dévorante et continuelle :
...Cibus omnis in illo
Causa cibi est.

mots qui se traduisent par ceux-ci : Tout aliment qu’il absorbe excite en lui le besoin d’un autre aliment. Le même poète a dit dans un autre endroit : Quo plus sunt potae, plus sitiuntur aquae, ce qui signifie : Plus on boit, plus on est altéré. On retrouve chez l’historien Quinte-Curce (livre VII, chapitre 8), cette phrase dans le discours des Scythes à Alexandre : Primus omnium, satietate parasti famem, ce qui veut dire : Tu es le premier chez qui la satiété ait engendré la faim.

Ce proverbe répond à un autre proverbe des Anciens : Dulce pomum quum abest custos, ce qui veut dire : Doux fruit quand le gardien est absent. Ovide nous a laissé ce vers sur ce sujet : Nitimur in vetitum semper cupimusque negata, ce qui signifie : Nous tendons toujours vers ce qui est défendu et ne désirons que ce qu’on nous refuse.

Les Hébreux possédaient ce proverbe : Aquar furlivae dulciores sunt et panis absconditus suavior, ce qui veut dire : Les eaux dérobées sont plus douces et le pain pris en cachette plus agréable.

Citons pour terminer ces deux vers de La Fontaine :
Pain dérobé que l’on mange en cachette
Vaut mieux que pain qu’on cuit ou qu’on achète.

De toutes ces citations on peut conclure que la cupidité et l’ambition, poussées à l’extrême, rendent odieux ceux qui en sont possédés, parce que ce sont des sentiments égoïstes et que, pour y satisfaire, on n’hésite pas souvent à fouler aux pieds toute dignité humaine et à sacrifier presque toujours les droits d’autrui.

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Message par RASTAMAN2401 Sam 5 Juil - 9:55

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Bon week-end
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Message par Invité Dim 6 Juil - 8:34

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Jeu d’oie (Le)


Le jeu d’oie qui occupe les personnages représentés sur la gravure ci-contre est, comme on le sait, un des plus anciens jeux connus ; on le fait remonter aux Grecs. Médiocrement en faveur aujourd’hui, il était en usage au dernier siècle.

Ce n’était point seulement le jeu des enfants, mais celui des jeunes filles, des grands parents : c’était surtout le jeu du foyer. En attendant le souper, les familles le jouaient près du feu, et il éveillait un intérêt toujours renouvelé.

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
D’après Chardin

Malgré la simplicité de ses combinaisons, le jeu d’oie offre, en effet, plus de distraction et de retours que beaucoup d’autres. Il est égayé par les images grossières, mais reconnaissables, qui le composent ; il prête à une série continuelle de jeux de mots, de surprises, d’espérances remplies ou trompées ; il a enfin l’avantage de procéder du hasard et d’égaliser, par conséquent, les forces des joueurs. Il donne une leçon aux ambitieux en leur montrant que celui qui va trop loin peut se trouver forcé de revenir sur ses pas ; il devient enfin l’occasion de mille enseignements familiers.

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Message par RASTAMAN2401 Dim 6 Juil - 8:52

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SUPER

Bon Dimanche
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Message par Invité Lun 7 Juil - 8:30

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Bassette (La) : jeu de cartes qualifié de maudit par Fontenelle


Présentant beaucoup d’analogies avec le pharaon et le lansquenet, le terrible jeu de Bassette, qui fit tant de victimes en France, fut l’invention de l’Italien Bassetti, et introduit vers 1674 à la cour par Justiniani, ambassadeur de la République de Venise en France

Il se jouait entre un banquier et plusieurs pontes, quatre en général, avec deux jeux de cartes entiers, l’un pour ceux-ci, l’autre pour le banquier. Chaque ponte prend treize cartes, désignées sous le nom de livre, et en abat une ou plusieurs sur lesquelles il couche son enjeu.

Le banquier bat son jeu, tire les cartes deux par deux, les pose à découvert sur le tapis, la première carte étant pour lui, la seconde pour les pontes. Si la première est semblable à une des cartes couchées, le banquier gagne ce qui s’y trouve placé ; si la seconde carte est semblable, il paye. Quand il fait un doublé, c’est-à-dire quand il amène deux cartes semblables, deux as, deux rois, il gagne les mises sur les cartes ainsi arrivées en double. La Bassette, ayant été proscrite par Louis XIV, fut remplacée par la Barbacolle, puis par le Pour-et-Contre : le nom seul avait changé.

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Le marquis de la Fare, après avoir adoré Mme de la Sablière, et avoir été adoré d’elle, se refroidit ; et savez-vous la cause ? Mme de Sévigné va vous édifier :

« ... C’est la bassette ; l’eussiez-vous cru ? C’est sous ce nom que l’infidélité s’est déclarée ; c’est par cette prostituée de bassette qu’il a quitté cette religieuse adoration. Le moment était venu que cette passion devait cesser et passer même à un autre objet : croirait-on que ce fût un chemin pour le salut de quelqu’un que la bassette ? Oh ! c’est bien dit ; il y a cinq cent mille routes où il est attaché.

« Elle regarda d’abord cette distraction, cette désertion, elle examina les mauvaises excuses, les raisons peu sincères, les prétextes, les justifications embarrassées, les conversations peu naturelles, les impatiences de sortir de chez elle, les voyages à Saint-Germain où il jouait, les ennuis, les ne savoir plus que dire.

« Enfin quand elle eut bien observé cette éclipse qui se faisait, et le corps étranger qui cachait peu à peu tout cet amour si brillant, elle prend sa résolution... Sans querelle, sans reproche, sans éclat, sans le chasser, sans éclaircissement, sans vouloir le confondre, elle s’est éclipsée elle-même ;... (et se retire aux Incurables). Ainsi tout sert et tout est mis en œuvre par ce grand ouvrier qui fait toujours infailliblement tout ce qu’il lui plaît. »

« Cette maudite bassette, écrit Fontenelle, est venue pour dépeupler l’empire d’amour, et c’est le plus grand fléau que la colère du ciel pût envoyer. On peut appeler ce jeu-là l’art de vieillir en peu de temps. » Sauveur dressa une table de probabilités qui prétendait prouver qu’il y a dans le jeu des coups plus avantageux les uns que les autres. Et le public de s’imaginer que cette table enseignait les moyens de jouer à coup sûr, et la bassette d’exercer de nouveaux ravages en raison directe du nombre toujours croissant des pontes.

Mme de Sévigné parle d’une certaine dame très bizarre qui, jouant à la bassette, dit à son voisin : « Si je perds, je dirai de moi la plus grande infamie. » Elle perdit, et, pour tenir sa parole, elle confessa à la compagnie qu’elle avait pris, le matin même, par avarice, un lavement qu’on lui avait apporté la veille, ne voulant point avoir à faire une dépense inutile.

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Message par Invité Lun 7 Juil - 11:42

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j'en apprends des choses....

bon lundi

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Message par Invité Mar 8 Juil - 7:25

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Etre sous la pantoufle de sa femme

Pour désigner un mari que sa femme gouverne

Il y une allusion à un symbole dans cette locution proverbiale que Chassan, dans sa Symbolique du droit, a expliquée en ces termes : « Grégoire de Tours, Vie des Pères, ch. XX, et Ducange au mot Calceamenta, disent que le fiancé présentait ou faisait présenter un soulier, ordinairement le sien, à sa future épouse. Il paraît même, d’après Reyscher, qu’il l’en chaussait lui-même.

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

« En se déchaussant, il s’exposait à marcher d’un pas moins ferme, et se plaçait ainsi dans une condition inférieure vis-à-vis de sa fiancée ; en mettant lui-même le soulier au pied de sa fiancée, il s’humiliait devant elle. De là vient que, pour désigner un mari que sa femme gouverne, on dit encore aujourd’hui en France qu’il est sous la pantoufle de sa femme.

« De là le mot de Grimm, qui enseigne (Poésie in Recht.) que la pantoufle est encore un symbole fort usité de la puissance qu’exerce la femme sur son mari. »

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Message par Invité Mar 8 Juil - 11:45

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