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LES ANECDOTES HISTORIQUES, DROLES OU ENCORE INSOLITES

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LES ANECDOTES  HISTORIQUES,  DROLES OU ENCORE INSOLITES - Page 15 Empty Re: LES ANECDOTES HISTORIQUES, DROLES OU ENCORE INSOLITES

Message par Invité Mer 9 Juil - 9:47

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Circulation dans Paris : guetteurs et feux de signalisation pour désengorger la capitale ?

(D’après « Le Petit Journal illustré », paru en 1923)

Quelques semaines après l’avènement du premier feu de signalisation le 5 mai 1923, au croisement des boulevards Saint-Denis et Sébastopol à Paris, le journaliste Jacques Chabannes nous explique combien il devenait crucial de résoudre le problème de la circulation dans la capitale, cependant que rien ne semblait moins certain que de voir les automobilistes se conformer aux indications d’une machine

Le problème de la circulation dans Paris n’est toujours pas résolu, et il ne semble pas près de l’être, écrit Jacques Chabannes en 1923. Depuis déjà avant la guerre, de nombreux projets étaient à l’étude pour permettre de dégager les rues parisiennes, transformées, à certaines heures, en inextricables écheveaux de véhicules.

Mais c’est dès 1919 que l’urgence fut constatée. La question est double. Il s’agit d’éviter, autant que faire se peut, les accidents de la rue, d’une part, et d’autre part d’empêcher l’embouteillage des voies. Ces deux questions se touchent, d’ailleurs, et il apparaît, de toute évidence, que les accidents ne peuvent être mieux évités que par une circulation bien réglée. En outre, un projet de loi vient d’être déposé au bureau de la Chambre, tendant à rendre obligatoire pour les propriétaires de voitures automobiles, l’assurance contre les accidents causés à des tiers.

Mais le problème de la circulation n’en est pas moins complexe. Est-il insoluble ? Pour faciliter le dégorgement, la première mesure prise fut l’interdiction de circuler faite, dans certaines artères, aux voitures lourdes, pendant un nombre d’heures déterminé. Puis vinrent le sens unique, les agents vigie, et enfin le signal lumineux. L’interdiction de circuler aux voitures à bras et lourdes voitures n’alla pas sans soulever les protestations de nombreux commerçants. Il en fut de même, d’ailleurs, pour le sens unique.

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Le boulevard Sébastopol au début du XXe siècle

Certains n’allèrent-ils pas jusqu’à dire que l’activité commerciale d’une rue naît de son encombrement ? Et que le sens unique, dégageant les rues, nuisait considérablement à leur chiffre d’affaires ! Quoi qu’il en soit, ces deux systèmes ont fait leurs preuves. Et le Parisien n’a qu’à se louer du nouveau mode de circulation centrale, alors que deux voitures stationnant en sens inverse barraient autrefois presque totalement certains passages.

Mais la grande question à l’étude est celle de la signalisation. La division de la Préfecture de Police chargée de la circulation, d’accord avec la 2e Commission du Conseil Municipal, a mis bien des projets à l’étude. Il en est sorti tout un système de signaux dont les Parisiens devront bientôt connaître l’application. Déjà au coin du boulevard Sébastopol et du boulevard Saint-Denis un premier signal fonctionne. D’autres ne tarderont pas à être mis en service. Ils offrent l’énorme avantage de remplacer, à un carrefour, les quatre agents et le chef, par deux agents, l’un faisant manœuvrer le signal cependant que l’autre surveille la circulation.

Ces signaux ne permettent aucune erreurs, et ils remplacent heureusement, à tous points de vue, le bâton blanc. Reste à savoir si les conducteurs se conformeront strictement aux indications d’une machine. Il en est ainsi dans tous les pays du monde, mais le Parisien est frondeur. La désobéissance possible est le seul inconvénient du signal lumineux.

Le type en a été définitivement établi. Il fallait qu’il soit pratique, facile à manœuvrer, solide, bien visible et point trop inesthétique. Le service de la circulation à la Préfecture de Police, a de grandioses projets. Il entrevoit, en rêve, une ère merveilleuse, où les voitures rouleront avec facilité à travers les rues de la capitale. Peut-être, pour cela, faudrait-il que le piéton y mette un peu du sien ? Traverser les places en diamètre est un grand danger et une cause de perturbation. Il faut que le Parisien s’habitue au mouvement giratoire et conserve sa droite. Pour l’en convaincre, les refuges seront bientôt remplacés par des bornes de virages munies de feux clignotants allumés nuit et jour.

Plusieurs projets de bornes ont été étudiés. Par ailleurs, aux coins des rues à sens interdit d’autres signaux à feux clignotants seront placés. Enfin, aux grands carrefours, l’agent vigie à cheval sera remplacé un jour par un guetteur qui habitera une tour de verre, ou tout au moins une plate-forme, d’où il dirigera l’écoulement des voitures. L’heure de l’apaisement venue, pour éviter les dégradations éventuelles des gamins et des ivrognes, cette plate-forme descendra et rejoindra le niveau du sol, pour reprendre, au lendemain matin, sa place.

D’autres moyens de dégorgement ne tarderont pas à entrer en pratique. C’est ainsi que la ville de Paris a retenu plusieurs projets de trottoirs roulants, destinés à dégager les autobus, le métro et le trottoir, le long des grands boulevards. Des autobus express ne s’arrêtant qu’aux stations principales diminueront les haltes trop fréquentes causes d’encombrements.

Que sais-je encore ! s’exclame notre journaliste. Avec une activité et un dévouement inlassables, les organisateurs de la circulation (qui ont un rôle bien ingrat) préparent un concours de pare-boues et imaginent en même temps, un tramway suspendu qui serait destiné à relier rapidement Paris et la banlieue. Ce serait un tramway à hélice, accroché et glissant le long d’un rail.

Des essais de toutes sortes sont tentés chaque jour. D’aucuns sont fructueux, mais l’intérêt général nuit parfois au particulier. Quoi qu’il en soit le problème de la circulation intense est loin d’être résolu et les esprits les plus ingénieux ne trouvent guère de solutions nouvelles.

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Message par Invité Mer 9 Juil - 11:06

LES ANECDOTES  HISTORIQUES,  DROLES OU ENCORE INSOLITES - Page 15 565987 CLAUDIUS

 LES ANECDOTES  HISTORIQUES,  DROLES OU ENCORE INSOLITES - Page 15 75386 POUR CETTE PAGE EDUCATIVE

BON MERCREDI A TOI

VOTE EFFECTUE POUR TA REPUTATION

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Message par alain90 Mer 9 Juil - 12:27

LES ANECDOTES  HISTORIQUES,  DROLES OU ENCORE INSOLITES - Page 15 265389628 



Les 3 papes africains et berbères de l’Église catholique



Trois chrétiens originaires d’Afrique du Nord ont été à la tête de l’Église catholique romaine.


Alors qu’on voit souvent dans le catholicisme romain une religion européenne, il n’est pas inutile de se souvenir que la fonction de pape, le plus haut dignitaire de l’Église, a été occupée à trois reprises par des chrétiens originaires d’Afrique du nord.

■Victor Ier était berbère, né dans l’actuelle Tunisie, il fut évêque de Rome et à ce titre gouverna l’Église romaine1 à partir de 189 et ce durant une dizaine d’années
■Miltiade ou Melchiade, né en Afrique du nord, fut pape de 311 à 314
■Gélase Ier, également berbère, fut pape de 492 à 496

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Il n’y a bien sûr rien d’étonnant à cela : de nombreuses populations berbères étaient chrétiennes et le pourtour méditerranéen faisait partie de l’Empire romain. On connaît d’ailleurs plusieurs saints chrétiens africains de cette période, comme saint Augustin et sa mère sainte Monique.

La raison qui fait qu’on n’a plus retrouvé d’Africains au pontificat après le Vème siècle est signe de l’Histoire : la dislocation de l’Empire romain, les invasions vandales puis enfin musulmanes en Afrique du Nord, ont fait disparaître les derniers chrétiens berbères2. Quant à l’Afrique noire, elle fut évangélisée par les catholiques essentiellement au XIXè siècle.

Il n’est donc pas improbable qu’un Africain devienne à nouveau pape dans les années à venir.
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Message par Invité Jeu 10 Juil - 8:06

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Avoir la tête près du bonnet


C’est avoir la tête chaude et être porté à la colère

Cette locution proverbiale est usitée pour indiquer un caractère si vif et si irascible que la moindre contradiction l’excite au suprême degré et ferait croire à de la folie. Effectivement, celui qui s’emporte démesurément perd l’usage de la raison d’une façon momentanée, car la colère est considérée comme une étape à la folie. C’est, du reste, la pensée des auteurs anciens. Tacite, Sénèque et Horace, qui émettaient que la colère est une courte démence. Ainsi Sénèque disait : Homo paratior irae, l’homme plus porté à la colère ; Horace, celer est irasci, il est prompt à se mettre en colère et l’historien Tacite, irae properus, enclin à la colère.

On peut attribuer à ce proverbe deux origines. Il fut un temps où, par plaisanterie, on appelait une pièce d’or bonnet jaune (bon et jaune), puis on a dit : Avoir la tête près du bonnet pour signifier : Avoir la tête près d’être bonne, c’est-à-dire mauvaise.

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Voici l’autre origine ; elle est tirée de l’histoire. A la cour des Valois (XVe siècle) un personnage appelé le fou avait le droit de dire impunément aux princes les plus dures vérités. Les fous avaient un bonnet particulier qui était une marque distinctive de leurs fonctions : Avoir la tête près du bonnet signifiait donc : Être voisin de la folie. A cette époque-là, pour faire allusion au bonnet qui était la coiffure distinctive des fous, on disait : A chaque fou plaît son bonnet.

On rencontre encore dans les anciens auteurs quelques exemples de l’emploi de cette locution : Ainsi, dans les contes de Des Periers (1777-1832) et dans Brantôme (1540-1614), tome II de ses œuvres complètes, on trouve la phrase que voici : Il veut bien que l’on scache (sache) qu’il a la tête si près du bonnet, qu’il ne pourrait jamais endurer qu’on lui fist (fît) la part. Il se trouve un exemple semblable dans un livre qui date de 1588 et est intitulé : Les après-disnées de Cholières : Je cognois le seigneur Rodolphe il y a longtemps ; il a la teste assez près du bonnet.

Pour terminer ces citations, il ne faut pas omettre ce qu’a dit Voltaire (1694-1778) à ce sujet : « J’ai pris mon parti sur tout et je jette mon bonnet par dessus les moulins, afin de n’avoir pas la tête si près du bonnet. » Les Italiens possèdent également ce proverbe et s’expriment ainsi : Avere il cervello sopra la beretta, ce qui veut dire : Avoir la cervelle au-dessus du bonnet.

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LES ANECDOTES  HISTORIQUES,  DROLES OU ENCORE INSOLITES - Page 15 Empty Re: LES ANECDOTES HISTORIQUES, DROLES OU ENCORE INSOLITES

Message par alain90 Jeu 10 Juil - 12:42

 LES ANECDOTES  HISTORIQUES,  DROLES OU ENCORE INSOLITES - Page 15 265389628 



Le manuscrit de Voynich :


un livre écrit dans une langue inconnue

Alchimie, code secret, canular ? Le contenu de cet ouvrage est une énigme !


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En 1912, le bibliophile Wilfrid Voynich acquiert auprès de Jésuites italiens un bien étrange manuscrit. Écrit dans un alphabet inconnu, ce livre reste un mystère pour les spécialistes. On le nomme manuscrit de Voynich.

L’ouvrage aurait été écrit entre 1450 et 1520. Son contenu précis demeure opaque : le langage utilisé n’a jusqu’à présent pas pu être déchiffré ni par des linguistes ni par des cryptographes. L’étude de son écriture est pourtant surprenante : le tracé des lettres est fluide, laissant entendre que le rédacteur du document connaissait l’alphabet et comprenait les mots qu’il écrivait.




De nombreuses illustrations sont présentes dans le manuscrit. Il est ainsi possible de procéder à un découpage thématique :

■herbier
■astronomie
■biologie
■cosmologie
■pharmacologie
■recettes
Ces illustrations sont surprenantes. Très peu des plantes figurées ont pu être formellement identifiées. De nombreuses planches représentent des femmes nues baignées dans des bassins. Certains dessins paraissent même représenter des cellules observées au microscope, instrument qui n’a cependant été inventé qu’au XVIème siècle.

Le manuscrit de Voynich serait passé entre les mains de nombreux intellectuels de la Renaissance. L’Empereur du Saint-Empire, Rodolphe II, en aurait même été un des premiers propriétaires. Pourtant, ni les savants du XVIIème siècle, ni de nos jours les scientifiques, n’ont été en mesure de percer son secret de façon formelle.

Seule une multitude d’hypothèses demeure : livre de médecine ou pharmacopée médiévaux, traité d’alchimie pour fabriquer l’élixir de vie ou la pierre philosophale, code secret, ou pourquoi pas canular ?

Nimbé de mystère, le manuscrit de Voynich a influencé de nombreuses œuvres littéraires ou audiovisuelles tournant autour de la science-fiction, parmi lesquelles :

■les livres Le Roman de Nostradamus de Valerio Evangelisti et Manuscrit MS 408 de Thierry Maugenest
■le film Indiana Jones et la dernière Croisade
■le jeu vidéo Les Chevaliers de Baphomet : le Manuscrit de Voynich
■la série télévisée Alias avec le manuscrit de Rambaldi
Le manuscrit de Voynich est aujourd’hui précieusement conservé à la bibliothèque Beinecke de l’université de Yale aux États-Unis, sous la cote MS 408. De nombreuses pages de l’ouvrage sont consultables en version numérisée
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Message par THIERRY 25 Jeu 10 Juil - 15:12

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Message par Invité Jeu 10 Juil - 19:22

LES ANECDOTES  HISTORIQUES,  DROLES OU ENCORE INSOLITES - Page 15 265389628 les potos

la page culturelle.... LES ANECDOTES  HISTORIQUES,  DROLES OU ENCORE INSOLITES - Page 15 3466016178 à vous

 LES ANECDOTES  HISTORIQUES,  DROLES OU ENCORE INSOLITES - Page 15 948252 

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Message par Invité Ven 11 Juil - 7:41

LES ANECDOTES  HISTORIQUES,  DROLES OU ENCORE INSOLITES - Page 15 265389628   les amis   LES ANECDOTES  HISTORIQUES,  DROLES OU ENCORE INSOLITES - Page 15 875551000 

Charbonnier est maître chez lui

L’homme le plus pauvre a le droit d*être le maître chez lui comme l’homme le plus riche

Ce proverbe, assez ancien, correspond avec celui des Latins, que voici : Gallus in suo sterquilinio plurimum potest, ce qui signifie : Le coq est le maître sur son fumier.
Un fait qui se passa au XVIe siècle, entre un charbonnier et le roi François Ier donna, dit-on, lieu à notre proverbe : « Ce prince, s’étant égaré à la chasse, trouva asile dans la hutte d’un charbonnier : c’était un soir d’hiver. Le mari était absent ; sa femme l’attendait accroupie près du feu. Le roi demanda un gîte pour la nuit et un souper. Il fallut attendre le mari, qui survint quelque temps après.

« Le charbonnier, las de son travail, tout mouillé et très affamé, accueillit cordialement le prince qui s’était installé près du feu sur l’unique chaise du logis ; mais, ignorant la qualité de son hôte, il reprit immédiatement et sans façon le siège que celui-ci occupait ainsi que la place près du foyer en disant : Monsieur, je prends cette place parce que c’est celle où je me mets toujours et cette chaise, parce qu’elle est à moi.
Or, par droit et par raison ;
Chacun est maître en sa maison.

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François Ier applaudit au proverbe et s’assit ailleurs sur un mauvais escabeau. On soupa et on parla des affaires du pays. Le charbonnier se plaignit des impôts ; il voulait qu’on les supprimât. Le prince eut de la peine à lui faire entendre raison. A peine convaincu de leur nécessité, le charbonnier se récria contre les défenses qui concernaient la chasse et, à propos de sa réclamation, montra à son hôte un morceau de sanglier, en disant : « En voici un qui en vaut bien un autre ; nous allons le manger, mais promettez-moi le secret ». Le prince, qui avait bon appétit, promit tout de suite ce que l’autre désirait ; puis, le repas fini, il se coucha sur un lit de feuillage et dormit fort bien.

Le lendemain il se fit connaître et permit la chasse au charbonnier qui lui avait donné l’hospitalité, laquelle, du reste, fut payée généreusement. Cette aventure est rapportée dans les Commentaires de Blaise de Montluc.

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Message par Invité Ven 11 Juil - 10:37

LES ANECDOTES  HISTORIQUES,  DROLES OU ENCORE INSOLITES - Page 15 565987 CLAUDIUS E LES POTOS

 LES ANECDOTES  HISTORIQUES,  DROLES OU ENCORE INSOLITES - Page 15 3466016178 TRES BELLE HISTOIRE

BON VENDREDI

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LES ANECDOTES  HISTORIQUES,  DROLES OU ENCORE INSOLITES - Page 15 Empty Re: LES ANECDOTES HISTORIQUES, DROLES OU ENCORE INSOLITES

Message par Invité Sam 12 Juil - 8:07

LES ANECDOTES  HISTORIQUES,  DROLES OU ENCORE INSOLITES - Page 15 265389628   les amis    LES ANECDOTES  HISTORIQUES,  DROLES OU ENCORE INSOLITES - Page 15 875551000 


Emerveillement des enfants et parents devant le phonographe


Au début du XXe siècle, le chroniqueur scientifique Emile Gautier évoque l’émerveillement que suscite le phonographe, appareil révolutionnaire, source d’amusement pour les enfants, et de joie pour les parents

Si l’on prenait cent personnes au hasard, dans la rue, et qu’on leur posait, à brûle-pourpoint, cette indiscrète question : « À quoi sert le phonographe ? » Il y en aurait sans doute au moins cinquante à répondre, après une courte hésitation : « Le phonographe ? Mais... Mais... il sert à amuser les enfants ! », affirme Emile Gautier.

La réponse ne serait déjà pas si bête, à la condition d’ajouter ou de sous-entendre que, tout en amusant les « gosses », le phonographe sert aussi à amuser les grandes personnes, dont les plus graves redeviennent volontiers enfants à leurs heures.

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Rien de plus exact, en réalité, et tel est bien le rôle des millions de phonographes et de gramophones, avec leur répertoire de cylindres et de disques variés, qui courent aujourd’hui le monde, un rôle, après tout, qui n’est point à dédaigner. Il s’en faut, car la vie n’est point, en soi, une partie de plaisir, et, en général, elle n’est pas assez gaie pour qu’il soit inutile d’y mêler un peu de distraction et d’agrément.

L’amusement, d’ailleurs, est loin d’être l’unique usage du phonographe. Dans tous les cas où la parole humaine compte pour quelque chose, le phonographe peut, en effet, la suppléer, parfois avec avantage, en ce sens qu’il ne dépend, lui, au moins dans une certaine mesure, ni de l’espace, ni du temps, puisque ni la distance ni l’âge ne lui ferment... la bouche.

Tout ce numéro y passerait s’il me fallait dresser, ajoute Emile Gautier, la liste complète des services qu’il a rendus et qu’il ne cesse de rendre à la politique, à la publicité, à la propagande, à la pédagogie, à la philologie, à la médecine, à la justice elle-même, aux affaires, â la stratégie, etc. L’imagination de mes lecteurs peut, sur tous ces points, à défaut de leur mémoire, se donner libre carrière : il y a, comme l’on dit, de la marge.

Mais, ne fût-il qu’un « amuseur » pur et simple, songez que l’amusement offert par le phonographe ne consiste pas seulement à mettre à la disposition des auditeurs, en tout temps et en tout lieu, l’écho fidèle du morceau favori des plus grands artistes, des plus magnifiques exécutions musicales, de l’opéra ou de la chansonnette à la mode.

Songez qu’il peut également donner l’illusion de la voix du père ou de l’ami en train de dormir sous six pieds de terre l’éternel sommeil, ou du fils, du frère, de l’époux absent. Et force vous sera bien de confesser que ni le sentimentalisme, ni la piété, ni la tendresse n’ont rien à y perdre.

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Message par Invité Sam 12 Juil - 19:06

LES ANECDOTES  HISTORIQUES,  DROLES OU ENCORE INSOLITES - Page 15 265389628 CLAUDIUS

CHAPEAU POUR CETTE TRES BELLE EXPLICATION

BONNE SOIREE MES POTOS

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Message par Invité Dim 13 Juil - 7:23

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Coupeur de bourses (Epreuves d’un maître)


Dans son cinquième livre, Sauval expose la manière de recevoir, parmi les voleurs, sous Louis XIII, un maître coupeur de bourses. Pour devenir maître coupeur de bourse, il faut, entre autres choses, faire deux chefs-d’œuvre, en présence des frères.

Le jour pris pour la première épreuve, on attache aux solives d’une chambre une corde à laquelle pend un mannequin chargé de grelots et portant une bourse. Celui qui veut être passé maître, doit mettre le pied droit sur une assiette, tenir le pied gauche en l’air, et couper la bourse sans balancer le corps, sans que le mannequin fasse le moindre mouvement, et sans faire sonner les grelots. S’il manque à la moindre de ces choses, s’il ne déploie pas toute l’adresse qu’on exige, on ne le reçoit point et on l’assomme de coups. On continue de le bien étriller les jours suivants, afin de l’endurcir et de le rendre en quelque sorte insensible aux mauvais traitements. C’est ce qui faisait dire au comédien Hauteroche qu’il fallait montrer de la vertu et du courage pour être reçu fripon.

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Le voleur surpris

Quand l’aspirant au noble métier de coupeur de bourses réussit dans sa première épreuve, on exige qu’il fasse un second tour d’adresse plus périlleux que le premier. Ses compagnons le conduisent dans un lieu public, comme la place Royale, ou quelque église. S’ils y voient une dévote à genoux devant la Vierge, avec sa bourse au côté, ou un promeneur facile à voler, ils lui ordonnent de faire ce vol en leur présence, et à vue de tout le monde. A peine est-il parti, qu’il disent aux passants, en le montrant du doigt : « Voilà un coupeur de bourses qui va voler cette personne. » A cet avis, chacun s’arrête pour l’examiner ; et aussitôt qu’il a fait le vol, ses compagnons se joignent aux passants, le prennent, l’injurient, le frappent, l’assomment, sans qu’il ose, ni déclarer ses compagnons, ni laisser voir qu’il les connaît.

Cependant le bruit qui se fait amasse beaucoup de monde, les fripons pressent, fouillent, vident les poches, coupent les bourses, finissent par tirer subtilement leur nouveau camarade des mains de la foule, et se sauvent avec lui et leurs vols, pendant que chacun se plaint qu’il est volé, sans savoir à qui s’en prendre. Après cette expérience, on enrôle le candidat dans une compagnie, et on lui donne la patente de maître coupeur de bourses.

Après ce préambule, levant vers le ciel sa tête auguste et son bras invincible, il fulmina son serment ordinaire : « Par le roi des cieux, je ne me soucie guère de votre noblesse et de votre beauté, quelque admiration que d’autres aient pour vous ; et tenez ceci pour dit, que si vous ne réparez par un zèle vigilant votre négligence passée, vous n’obtiendrez jamais rien de moi. »

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Message par Invité Lun 14 Juil - 7:22

LES ANECDOTES  HISTORIQUES,  DROLES OU ENCORE INSOLITES - Page 15 265389628   les amis  LES ANECDOTES  HISTORIQUES,  DROLES OU ENCORE INSOLITES - Page 15 875551000 

Après la panse vient la danse

Après avoir bu et mangé on veut rire d’une autre manière

En effet, la gaieté redouble au dessert, et, dans certains temps, chacun doit à la compagnie une petite chanson. On lit dans Chevraena ou diverses pensées d’histoire, de critique, d’érudition et de morale (1697), que ce proverbe était alors pratiqué dans nos provinces, et qu’au sortir d’un bon repas on dansait au son des flûtes et des musettes.

Un mot d’Anacharsis fait voir que cet usage était inconnu aux Scythes de son temps. Interrogé par un grec, s’il y avait des flûtes dans son pays : il n’y a pas même de vignes, répondit-il ; c’était dire ingénieusement que Bacchus était le père de la Joie, et que sa fille ne se trouve guère où il n’est pas.

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C’est un ancien proverbe. François Villon, poète du XVe siècle, s’exprime ainsi :
Bien est vrai que j’ai aimé,
Et j’aimerais volontiers.
Mais triste cœur, ventre affamé,
Qui n’est rassasié au tiers,

M’a ôté des amoureux sentiers.
Au fort, quelqu’un s’en recompense
Qui est rempli sur les chantiers ;
Car de la panse vient la danse.

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Message par Invité Lun 14 Juil - 10:34

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 LES ANECDOTES  HISTORIQUES,  DROLES OU ENCORE INSOLITES - Page 15 3466016178 POUR CETTE PAGE CULTURELLE ....J'ADORE

BON LUNDI A VOUS

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Message par alain90 Lun 14 Juil - 11:31

 LES ANECDOTES  HISTORIQUES,  DROLES OU ENCORE INSOLITES - Page 15 565987 



Ame humaine : formule biométrique
du docteur Baraduc pour la quantifier

(D’après « Revue encyclopédique » paru en 1892,
et « Les Vibrations de la vitalité humaine, méthode biométrique
appliquée aux sensitifs et aux névrosés » paru en 1904)


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En 1892, la Revue encyclopédique attire l’attention de ses lecteurs sur les travaux du docteur Baraduc, qui vient d’adresser à l’Académie des sciences une communication au sujet d’un appareil à même de mesurer l’ « énergie vitale » constituant « un réel procédé de biométrie »
Il est assez difficile de définir l’énergie vitale qui, pour le Hippolyte Baraduc, est « la résultante des forces organiques, nerveuses et morales ». Il faut avouer que la définition n’est guère plus claire et plus précise que le mot lui-même, ajoute la Revue encyclopédique. Le Dr Baraduc prétend soumettre cette chose indéfinissable à des « mensurations » et vous dire si vous êtes en tension ou en hypotension vitale, si vous avez un excès ou une insuffisance d’énergie vitale, lisons-nous ensuite.


Dispositif de mesure
de l’énergie vitale
L’appareil faisant l’objet de sa communication à l’Académie des sciences a pour organe essentiel une aiguille aimantée (Baraduc la définira plus tard comme non aimantée) qui subit des déviations quand on présente à l’un de ses pôles, pendant un temps suffisamment long, l’extrémité des doigts. En moyenne, chez les individus sains la main droite attire le pôle sud et la main gauche le repousse. Voici d’ailleurs les chiffres donnés par Baraduc d’après les cent premières observations faites à l’aide de ses appareils. Formule de santé (tension normale) : Main droite attraction 5° ; Main gauche répulsion 5°. Neurasthénie (hypotension) : Main droite attraction 30° ; Main gauche attraction 20°. Névrose (déséquilibre) : Main droite attraction 30° ; Main gauche attraction 0°.
En 1904, Hippolyte Bararuc consigne les conclusions de ses travaux dans un ouvrage intitulé Les Vibrations de la vitalité humaine, méthode biométrique appliquée aux sensitifs et aux névrosés et au sein duquel il définit la biométrie comme une méthode de « mensuration » de nos vibrations, basée sur le déplacement que le mouvement même de nos vibrations imprime à une aiguille non magnétique, mais isothermique placée au-dessus d’un cadran de 360 degrés dans l’appareil du biomètre.

On voit ainsi que telle de nos vibrations fait décrire à l’aiguille un nombre de degrés : 20 par exemple, en tant de minutes, que ce déplacement dure tant de minutes, et que le retour au point initial a lieu en tant de minutes. Cette vibration possède donc une allure bien spéciale qui caractérise la nature de notre tempérament. Chaque vibration s’exprime par la production d’un arc, de cercle particulier, se chiffrant par un nombre de degrés, orienté vers un des 8 points cardinaux. Si ce nombre de degrés est multiple pair de 5°, la vibration sera normale juste ; s’il est multiple impair de 5°, la vibration sera anormale fausse : l’éther est bon dans le premier cas, convient à l’organisme, il est mauvais et ne convient pas dans le second.

L’ensemble des vibrations droite et gauche s’exprime par une formule biométrique, qui est l’expression mathématique et chiffrée des vibrations droite antérieure inférieure, et gauche supérieure et postérieure du corps fluidique humain, dont les fluides intérieurs se meuvent dans un sens de polarisation, et possèdent une giration extérieure rattachable elle-même aux quatre phases solaires : de droite à gauche, au printemps avec le soleil ascendant et la sève qui monte ; de gauche à droite à l’automne avec le soleil descendant, et la sève qui descend ; tandis qu’il se dilate et devient expansif en été, se resserre et devient attractif en hiver !

Pour le Dr Baraduc, la vitalité humaine se trouve ramenée à une notion géométrique, un double arc de cercle orienté, et synthétisée en un nombre suivant l’expression de Pythagore. Ces arcs de cercle périphérique délimitent les côtés d’une figure géométrique intérieure octo ou sexagonale suivant les arcs de cercle de 45 et 60°, figure dont les différents segments angulaires et orientés par rapport au cœur faisant centre, donnent les valeurs respectives en surface des huit potentialités ou facultés de ce que l’on a appelé l’Ame humaine, ou tempérament individuel. Il fournit ainsi des tables complètes liant les mesures effectuées avec le caractère, l’état d’esprit et les capacités cognitives du patient.
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Message par Invité Mar 15 Juil - 6:52

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En parlant du loup on en voit la queue


Cela se dit quand une personne dont on parle survient inopinément

Voici comment on peut expliquer l’origine de ce proverbe. Autrefois, en France, on se servait beaucoup de proverbes rimés et, plus d’une fois, pour obtenir la rime, on allait jusqu’à sacrifier le sens.

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Le loup, la mère et l’enfant


C’est ce qui est arrivé pour le proverbe en question : le mot tête ne pouvant rimer avec le mot loup, on l’a remplacé par le mot queue, que l’on écrivait alors coue. Ainsi disait-on : En parlant du loup on en voit la coue.

Plus tard, il y eut une transformation et l’on dit queue sans avoir égard à la rime. Et voilà comment la queue l’ayant emporté sur la tête dans ce proverbe, l’on dit maintenant : En parlant du loup on en voit la queue.

Notre excellent fabuliste La Fontaine (livre IV, fable XVI) dans sa fable du loup, de la mère et de l’enfant, faisait allusion à ce proverbe en citant à la fin de sa fable ce dicton picard :
Biaux chires leups, n’écoutez mie
Mère tenchant chien fieux qui crie.

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Message par alain90 Mar 15 Juil - 12:50

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14 juillet 1789 dans le journal de Louis XVI : « Rien » ?

Le roi faisait en fait un simple compte-rendu de sa journée de chasse.


Vous avez sûrement déjà lu dans vos livres d’Histoire ou entendu votre instituteur/trice vous raconter que le 14 juillet 1789, jour de la prise de la Bastille, Louis XVI avait écrit dans son journal un simple mot : Rien.

Certains en tirent des conclusions hâtives et malheureuses, comme si le roi n’avait porté aucun intérêt à la prise de la Bastille et aux autres événements parisiens de la Révolution.

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Le journal que tenait Louis XVI était en fait à la fois un compte-rendu de ses journées de chasse à Versailles et des événements auquel il prenait part (voyages, cérémonies, etc.). Le tout en une ligne par jour, pas plus ! Le « Rien » du 14 juillet fait écho à de nombreux autres « Rien » ou « Rien du tout » qui parsèment son journal, signifiant que le roi n’avait fait aucune prise de gibier ou n’avait pas directement participé à un événement.

Comme l’explique Philippe Lejeune, Louis XVI faisait preuve dans son journal d’un détachement surprenant face à ce qui se passait. Une manière d’évacuer la pression trop forte : à y lire les jours qui entourent le 22 juin 1791, on n’a par exemple aucun indice permettant d’apprendre que le roi et sa famille ont été arrêtés à Varennes !

Au moment d’écrire son journal à propos du 14 juillet, Louis XVI savait en tout cas parfaitement ce qu’il était advenu ce jour : il n’écrivait son journal que le mois suivant à partir de notes quotidiennes du mois précédent. C’est donc en août 1789 que le roi Louis XVI écrivit ce fameux « Rien » du 14 juillet.

Le lendemain du 14 juillet à son réveil, apprenant la nouvelle par le duc de La Rochefoucauld-Liancourt, Louis XVI lui aurait demandé :
- « C’est une révolte ? »
- « Non sire, ce n’est pas une révolte, c’est une révolution », lui aurait alors répondu La Rochefoucauld !
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Message par Invité Mar 15 Juil - 21:35

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Message par Invité Mer 16 Juil - 7:23

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Hommes (Des) volant de leurs « propres ailes » de chauve-souris ?

De nombreux inventeurs imaginatifs caressèrent le rêve de s’enlever de terre par leurs propres moyens et de voler dans le ciel comme les oiseaux : Bacqueville, échouant à passer d’une rive à l’autre de la Seine ; Desforges et sa voiture volante ; Johnson, pour qui l’aile de la chauve-souris apparaît comme l’aboutissement de cette véritable « quête du Graal »

Sous Louis XIV, et en sa présence, un danseur de corde nommé Allard, s’élança, avec des ailes au dos, de la terrasse de Saint-Germain et alla s’écraser dans le fossé. Un certain Bernier, mécanicien à Sablé, tenta, quelques années plus tard, une expérience du même genre avec un appareil de son invention. Par une chance extraordinaire, il s’en tira avec quelques contusions. L’amas de toiles constituant sa machine avait, par miracle, amorti sa chute.

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Au siècle suivant, Paris se passionna pour les expériences du marquis de Bacqueville. Ce noble seigneur avait annoncé que, tel jour, à telle heure, il s’élancerait de la terrasse de son hôtel, situé au coin du quai et de la rue des Saints-Pères, et qu’il traverserait la Seine par les airs pour aller atterrir au pied du Louvre. Une foule immense se pressait sur les quais. Le marquis parut sur le toit de sa maison. Il avait aux épaules de grandes ailes pareilles à celles qu’on voit aux anges dans les statues. Sans hésiter, il se précipita en agitant ses ailes et l’élan lui fit franchir le quai. Mais son appareil refusa de le porter plus loin ; et il alla s’effondrer sur un bateau de blanchisseuses.

Cependant, les échecs ne refroidissaient pas le zèle des inventeurs. A la même époque, un prêtre d’Etampes, le chanoine Desforges, informa le journal de la région, les Annonces de l’Orléanais, qu’il avait intenté une « voiture volante », avec laquelle « on pourra s’élever en l’air, voler à son gré à droite, à gauche ou directement, sans le moindre danger, et faire plus de cent lieues de suite sans être fatigué. La voiture sera si simple à conduire, ajoutait le bon chanoine, que les dames et demoiselles pourront s’en servir facilement... » Hélas ! les dames et demoiselles n’eurent pas la joie de faire de l’aviation, car, dès la première expérience, le chanoine Desforges s’étant élancé de la tour Guinette, à Etampes, tomba avec sa « voiture » si malencontreusement qu’il se tua.

Vers 1760, un curieux livre fit sensation en Angleterre. Il était d’un écrivain alors célèbre, Samuel Johnson, et mettait en scène un certain Rasselas, prince d’Abyssinie, que sa famille avait relégué dans une étroite vallée entourée de cimes, dont il ne pouvait pas sortir. Or, parmi les habitants de cette vallée, vivait un inventeur qui cherchait à substituer à la lente traction des voitures le rapide envol des ailes. Il exposa au prince abyssin qu’ayant étudié attentivement la structure des oiseaux, il avait découvert que l’aile de la chauve-souris pouvait très aisément s’adapter aux formes du corps humain. « En un an, dit-il au prince, je construirai un appareil qui nous emportera tous deux et nous permettra de passer par-dessus les montagnes. Mais, ajoutait-il, ne disons rien de cela à âme qui vive. » L’inventeur estimait, en effet, que la divulgation d’un tel secret serait dangereuse pour l’humanité. « Si les hommes, disait-il, étaient tous vertueux, j’aurais une grande joie à leur donner des ailes. Mais le bien serait-il en sécurité si le mal pouvait à son gré l’attaquer du haut du ciel ? Contre une armée planant dans les nues, ni murailles, ni mers, ni montagnes n’offriraient plus aucune protection... » Et il prononçait ces paroles singulièrement prophétiques : « Un vol de sauvages du Nord, poussé par le vent, irait, avec une irrésistible violence, semer l’incendie sur la paisible capitale d’une région délicieuse ».

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Une Américaine, Mme Helen Alberti, a inventé un appareil, composé de deux ailes
qui, paraît-il, permettrait aux humains de voler. Voici l’appareil déplié

Durant le XIXe siècle, le nombre des inventeurs qui recherchent la solution de la navigation aérienne dans l’imitation des oiseaux ne diminue guère. Déjà, Blanchard avait eu l’idée d’un « vaisseau volant » qu’à l’aide de procédés mécaniques, avec quatre ailes de dix pieds d’envergure sur six de largeur, mues par des leviers, il comptait élever et diriger dans l’air. Mais ses succès en aérostation lui firent abandonner ce projet d’aviation, dont la réussite eût été, d’ailleurs, fort problématique. En 1812, le nommé Deghen, muni d’ailes aux mains et aux pieds, annonce qu’il va s’élever du Champ-de-Mars : il ne parvient pas à quitter le sol et la foule, furieuse, le roue de coups et met sa machine en morceaux.

En 1854, à Londres, Le Turr, encombré d’un appareil composé d’un parachute et de deux grandes ailes, s’élance d’un ballon en plein ciel et vient s’écraser contre un arbre. Même sort à Crémone, en 1874, pour de Groof, qui expérimentait un appareil en forme d’oiseau. Le nommé Pétin, en 1830, avait construit un immense appareil dans lequel, au milieu d’une lourde charpente, de grandes toiles tendues sur des cadres mobiles pouvaient s’ouvrir et se fermer comme les volets d’une persienne. Mais l’appareil était si lourd que le ballon qui devait l’enlever ne put y parvenir. L’inventeur, désespéré de cet échec, alla mourir misérablement en Amérique.

De tous ces hommes-oiseaux, un seul semble avoir pu s’enlever de terre. C’était un nominé Le Bris, ancien marin qui, après avoir longtemps étudié le vol de l’albatros, construisit sur le modèle de ce grand volatile, un appareil à bord duquel il fit deux vols en Bretagne. Mais ceci se passait en 1870. C’est à bord d’un appareil à voiles que l’Allemand Lilienthal réussit plus de deux mille fois, en s’élançant du haut d’une tour ou du sommet d’une colline, à exécuter des vols de cinquante à cent mètres. Mais, en 1893, il trouva la mort dans une de ses expériences. L’Anglais Pilcher, qui avait imaginé un appareil à peu près semblable à celui de Lilienthal, se tua dans les mêmes conditions en 1899. A cette époque, la preuve était faite définitivement que les appareils de vol mécanique, à ailes artificielles, appareils volants actionnés à bras d’homme, ne pouvaient donner aucun résultat pratique pour l’avenir de l’aviation : les recherches des inventeurs et des constructeurs dirigeaient de préférence vers l’aéroplane cellulaire, le planeur à plusieurs plans superposés.

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Message par alain90 Mer 16 Juil - 11:54

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D'ou vient l'expression Tchin-Tchin ?



Vous connaissez sans doute l'histoire de cet industriel qui après avoir signé un important contrat en Chine, honore ses hôtes d'un contrat d'adieu ou l'on sabre le champagne et lance à la cantonade un bruyant : "Tchin-Tchin ! " Le responsable de la délégation chinoise, après quelques secondes d'hésitations lève son verre à son tour en criant : "France ! France !"

Et Oui Tchin- tchin est devenu synonyme de trinquer. Pourtant quand on y regarde bien, il y a là une bizarrerie... La prochaine fois que vous serez en tète à tête au restaurant, trinquez avec votre partenaire ! Et écoutez le bruit ! Ça fait Tchin, pas Tchin-Tchin ! Il manque donc un Tchin ! Quel est donc ce mystère ?

Et bien voilà, au moyen âge, l'empoisonnement dans la nourriture ou dans la boisson était une pratique fort répandue dans certains milieux. Echanger un peu de son breuvage avec quelqu'un était donc en ces temps dangereux un signe de confiance mutuelle. Les verres étaient forts remplis de vin ou de bière (l'apéritif n'existait pas), et souvent dans des matières solides (argent, étain, fer, bois). L'un des 2 buveurs commençait à cogner son verre contre l'autre de telle façon qu'une partie du liquide s'éclabousse et atteigne l'autre verre (premier Tchin). Le second buveur lui rendait bien sûr la politesse (2ème Tchin).

Avec le temps, la confiance entre buveurs est revenue, on ne trinque maintenant qu'une seule fois et sans brutalité (Tchin !). Il est curieux de constater que pendant les années 70, cette coutume à eu tendance à se perdre, remplacée par le lever du verre à l'Américaine. Depuis les années 80 la tradition est repartie, allez donc savoir pourquoi ! Tchin !
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Message par Invité Mer 16 Juil - 19:39

LES ANECDOTES  HISTORIQUES,  DROLES OU ENCORE INSOLITES - Page 15 3466016178  ALAIN LES ANECDOTES  HISTORIQUES,  DROLES OU ENCORE INSOLITES - Page 15 397496203 

Belle anecdote

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Message par Invité Mer 16 Juil - 21:06

LES ANECDOTES  HISTORIQUES,  DROLES OU ENCORE INSOLITES - Page 15 265389628 CLAUDIUS ET SUPER ALAIN

 LES ANECDOTES  HISTORIQUES,  DROLES OU ENCORE INSOLITES - Page 15 3466016178 pour ces belles anecdotes

Bonne soirée à vous.

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Message par Invité Jeu 17 Juil - 6:59

LES ANECDOTES  HISTORIQUES,  DROLES OU ENCORE INSOLITES - Page 15 265389628   les amis   LES ANECDOTES  HISTORIQUES,  DROLES OU ENCORE INSOLITES - Page 15 875551000

Saoul comme la bourrique à Robespierre

Extrêmement ivre

L’anecdote suivante, que Quitard tenait du conventionnel Audoin, a été probablement l’origine de cette locution singulière.

Vers la fin du printemps de 1792, Robespierre était allé à Ermenonville, avec la famille Duplay, pour visiter, dans les environs, les divers endroits illustrés par le séjour de J.-J. Rousseau, dont il se vantait d’être le disciple. Ce pèlerinage se fit, suivant l’usage du pays, sur des ânes, dont la dernière halte fut au bord de la rivière où était la gondole destinée à passer les pèlerins sur l’île des Peupliers, dans laquelle est le tombeau du philosophe genevois.

L’ânier, chargé d’attendre leur retour, chercha un refuge avec ses bêtes contre la chaleur du soleil sous un hangar voisin, où quelques paysans étaient en train de prendre leur repas. Ceux-ci ayant su de lui qu’un de ses ânes avait servi de monture au fameux orateur du club des Jacobins, s’empressèrent de fêter l’animal patriote.

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Ils l’invitèrent à manger et à boire avec eux ; ils le gorgèrent de pain trempé dans du vin, ce qui le rendit plus saoul que l’âne de Silène au temps des vendanges, et plus rétif que l’ânesse de Balaam. Il se roula par terre, les quatre fers en l’air, comme on dit, refusant de se relever, malgré les jurements de son maître qui le traitait de fainéant et de vaurien, en faisant jouer rudement martin-bâton sur ses côtes.

Robespierre, arrivé de l’île des Peupliers pendant cette scène, apprit en souriant ce qui l’avait produite et la fit cesser en recommandant d’avoir pitié de la pauvre bête. A ces mots, les citoyens paysans firent entendre de sympathiques acclamations, auxquelles le baudet joignit, comme par reconnaissance, son braire le plus strident

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Message par Invité Jeu 17 Juil - 11:34

LES ANECDOTES  HISTORIQUES,  DROLES OU ENCORE INSOLITES - Page 15 565987 CLAUDIUS ET LES AMIS

HISTOIRE DE CADET ROUSSEL

Son père meurt le 18 avril 1762, âgé de 48 ans. Cadet Roussel a 19 ans. Les circonstances et la date exacte de l’arrivée de Cadet Rousselle à Auxerre sont inconnues. Dans son livre sur Cadet Rousselle paru en 1945, Pierre Pinsseau raconte la vie de Guillaume Joseph Rousselle à Auxerre où il serait arrivé en 1763. Il s’y place d’abord comme domestique et laquais, puis comme clerc d’huissier.

Le 8 mars 1780, il présente une requête au lieutenant général du bailliage d’Auxerre pour l’office de premier huissier audiencier au bailliage et siège présidial d’Auxerre à valider par le roi Louis XVI le 15 mars 1780, alors qu’il demeure dans cette ville depuis plusieurs années. Il s’était marié avec Jeanne Serpillon, son aînée de seize ans dont la dot, dit-on, aurait permis l’achat de sa charge d’audiencier.

Sa nomination comme huissier audiencier lui assure désormais un revenu décent. L’année suivante il achète une petite maison biscornue à laquelle il ajoute au-dessus d’un vieux porche une construction en forme d’étroite loggia. L’aspect curieux de son domicile marque les esprits autant que le caractère du personnage qu’on dit jovial, bon vivant, un peu excentrique, mais qui jouit de la sympathie de ses concitoyens. C’est ce qui explique sans doute qu’il ait inspiré une chanson.

Guillaume Rousselle bénéficie alors d’une popularité de bon aloi. À Auxerre il est un bon sans-culotte qui suit le mouvement révolutionnaire, peut-être un peu trop d’ailleurs. Après un passage en prison en 1794-1795, il limite prudemment son activité à ses fonctions d’huissier.

Veuf de Jeanne Serpillon le 14 janvier 1803, il se remarie, après un court veuvage, le 20 avril avec Reine Baron, nièce et héritière de sa première épouse, de 23 ans sa cadette.

Il meurt à Auxerre, le 26 janvier 1807, sans postérité, immortalisé par la chanson. On chante encore aujourd’hui et on chantera sans doute encore longtemps ses populaires « trois maisons ».

La ville d’Auxerre lui a érigé une statue, due au sculpteur François Brochet, sur la place Charles Surugue, et Cadet-Rousselle est la mascotte de l’équipe de football « AJA » (Association de la jeunesse auxerroise).

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Message par Invité Ven 18 Juil - 7:25

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Faire l’école buissonnière


Cette locution est une allusion aux escapades des écoliers de village qui, au lieu d’aller à l’école vont courir les champs et chercher les nids dans les haies et les buissons.

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Suivant les uns cette expression s’adresse à certains pédagogues qui, jadis, pour se soustraire à un droit qu’il fallait payer aux chantres de l’église Notre-Dame, allaient établir leurs classes en plein air hors de la ville.

Selon d’autres, elle est venue de ce que les luthériens et les calvinistes dont on ne tolérait pas les écoles en avaient de clandestines qui se tenaient dans les bois. Le parlement qui en fut informé rendit un arrêt le 6 août 1552 défendant les écoles buissonnières.

Quelques philologues proposent une origine historique en admettant qu’elle se trouve implicitement dans un passage de la Nouvelle de l’Hérétique, poème du troubadour Izarn qui met en scène, durant la guerre faite aux Albigeois (XIIIe siècle), un de leurs théologiens apostrophé par un missionnaire dominicain en ces termes :
Tu no vols demostrar ta predicatio
En gleyza ne en plassa, ni vols dir ton sermo,
Sinon o fas en barta, en bosc o en boisso.

dont voici le sens : Tu n’as garde de prêcher ta doctrine dans les églises, ni sur les places. Tu la prêches dans les bois, dans les broussailles et les buissons.

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