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LES ANECDOTES HISTORIQUES, DROLES OU ENCORE INSOLITES

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Message par RASTAMAN2401 Sam 26 Avr - 10:02

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Message par THIERRY 25 Sam 26 Avr - 10:26

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L’Ardèche (07) est le seul département de France métropolitaine à ne disposer d’aucune gare de voyageurs.




Pourtant, dès la fin du XIXème siècle, la plupart des villes du département disposait d’une gare, sur le réseau ferré géré par la compagnie du PLM. Un nœud ferroviaire local s’organisait ainsi autour de la gare de Vogüé, prenant le poétique nom d’Étoile de Vogüé. Le matériel roulant était essentiellement constitué d’autorails (photo). Ce réseau local était bien sûr connecté au réseau national1.

Un autorail (modèle Picasso)

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Dans la deuxième moitié du XXème siècle, la suppression de la plupart des lignes (et même de la plupart des rails !) dans le département a entraîné de fait la fermeture des gares de voyageurs en Ardèche. Les liaisons vers les gares proches, comme Valence ou Montélimar, sont aujourd’hui assurées en car par la SNCF.

Il est toutefois encore possible de faire une ballade en train en Ardèche : l’association Viaduc 07 exploite une portion de ligne à vocation touristique, avec des autorails, entre Vogüé et Saint-Jean-le-Centenier.
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Message par Invité Sam 26 Avr - 14:57

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Comiques français (Anciens) du XVIIe siècle


Au XVIe siècle, quelques farceurs, à la fois acteurs et auteurs, s’étaient acquis une popularité extraordinaire, tel le petit bossu Jean vers 1550, dit du Pont-Alais, parce qu’il faisait ses jeux près d’un pont pratiqué sur un égout de ce nom, voisin de l’église de Saint-Eustache. Mais la verve grotesque et la puissance satirique participèrent, au siècle suivant, de l’émergence de nouvelles réputations.

Le premier siècle de la Renaissance connut Jean de Serre, qui, du temps de François Ier, jouait le rôle de Badin, c’est-à-dire de Gille ou de Jean Farine ; Tabarin, valet du charlatan Mondor, qui aidait son maître à vendre du baume dans la province, et à Paris, sur la place Dauphine ; et plusieurs autres, dont la célébrité, tout aussi grande, attirait la cour et le peuple.

Mais ces réputations furent éclipsées, de 1600 à 1650, par celles des comiques du théâtre français, qui semblaient redoubler de verve grotesque et de puissance satirique, à mesure que l’esprit public se raffinait davantage à l’étude des chefs-d’oeuvre d’Athènes et de Rome, et que l’on s’acheminait plus rapidement vers le siècle où Molière devait être réprimandé au nom du goût pour avoir fait jouer Scapin.

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Gros-Guillaume

Acteurs et spectateurs ne se sont jamais depuis livrés à une plus grande intempérance de saillies, d’équivoques, de grosses plaisanteries que dans ce temps. C’était un adieu à la vieille jovialité du Moyen Age ; c’était, comme à l’enterrement du carnaval, le fol entraînement de gens qui comprennent qu’il faut se hâter de dépenser la folie, et que le moment arrive d’être économe de plaisirs et de se convertir au sérieux.

Les noms, les portraits et l’histoire des plus célèbres d’entre les derniers comiques de l’hôtel de Bourgogne ont été conservés ; quelques-uns de ces personnages sont d’une franche originalité dans leur costume et dans l’esprit de leur rôle ; on reconnaît chez quelques autres une imitation de certains caractères des acteurs italiens, qui avaient été appelés en France en 1577, en 1584, en 1588 et en 1645. Gros-Guillaume ou Lafleur, avant d’être farceur, avait été boulanger. Son véritable nom était Robert Guérin. C’était un franc ivrogne, gros et ventru. Il ne paraissait jamais sur le théâtre sans être garrotté de deux ceintures, l’une sur l’estomac et l’autre sur le ventre, de manière qu’il avait l’air d’un tonneau. Il ne portait point de masque, seulement il se couvrait le visage de farine, et en telle quantité, qu’en remuant un peu les lèvres, il enfarinait ses interlocuteurs. Une maladie aiguë dont il était atteint le venait quelquefois attaquer si cruellement sur le théâtre qu’il en pleurait : mais le plus souvent les spectateurs se méprenaient à ces traits de douleur imprimés sur son visage, et, croyant qu’ils faisaient partie de la farce, redoublaient leurs rires. Malgré ses souffrances, Gros-Guillaume vécut quatre-vingt ans, et fut enterré à Saint-Sauveur, sa paroisse.

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Gautier-Garguille

Gautier-Garguille ou Fléchelles se nommait Hugues Guérin ; il était normand. Dans les pièces sérieuses, il jouait assez bien les rois, à l’aide du masque et de la robe ; dans la farce, il jouait le vieillard. Il avait le corps maigre, les jambes longues et menues, et un gros visage, qu’il cachait sous un masque de barbon. Il composait quelquefois les prologues des pièces nouvelles.

Le costume qu’il porte sur notre gravure est celui sous lequel il est représenté en tête de la troisième édition d’un recueil de chansons imprimé en 1631, et approuvé par Turlupin et Gros-Guillaume. Sa manière originale de chanter était ce qui lui attirait le plus de spectateurs ; hors du théâtre, il était estimé, et on le recevait, dit la chronique, « dans les meilleures sociétés de Paris. » Il mourut âgé de soixante ans ; sa veuve, fille de Tabarin, se remaria à un gentilhomme de Normandie.

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Turlupin


Turlupin
Le personnage de Turlupin fut joué pendant un demi-siècle par l’acteur Henri Legrand, dont l’autre nom de théâtre était Belleville. C’était un rôle de valet fourbe et intrigant, à peu près semblable à celui de Briguella dans la comédie italienne. « Il était excellent farceur, dit l’auteur Robinet. Ses rencontres étaient pleines d’esprit, de feu et de jugement : en un mot, il ne lui manquait rien qu’un peu de naïveté ; et nonobstant cela, chacun avoue qu’il n’a jamais vu son pareil. Quoiqu’il fut roussâtre, il était bel homme, bien fait, et avait bonne mine. Il était adroit, fin, dissimulé, et agréable dans la conversation. »

Les facéties du genre de celles qui le faisaient applaudir au théâtre de Bourgogne, ont conservé le nom de turlupinades. Il était monté, dès son enfance, sur la scène, et il n’en descendit que pour entrer dans la fosse qui lui fut accordée à l’église de Saint-Sauveur, en 1634. Sa veuve se remaria à Dorgemont, le meilleur acteur de la troupe du Marais.
On raconte que Gros-Guillaume, Gautier-Garguille et Turlupin avaient d’abord joué des farces de leur invention sur un petit théâtre portatif, dans un jeu de Paume, près de la porte Saint-Jacques. Ils jouaient depuis une heure jusqu’à deux, surtout pour les écoliers, et le jeu recommençait le soir ; le prix du spectacle était de deux sols six deniers par tête.

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Guillot Gorju

Les comédiens de l’hôtel de Bourgogne s’étant plaints au cardinal Richelieu que trois bateleurs entreprenaient sur leurs droits, Son Excellence voulut juger ce différend par ses yeux. Les trois farceurs furent mandés au Palais-Royal, et ils y jouèrent une alcôve. Gros-Guillaume déguisé en femme, fondait en larmes pour apaiser son mari, qui, le sabre à la main, menaçait à chaque instant de lui couper la tête sans vouloir l’écouter. Cette scène durait une heure entière ; Gros-Guillaume, tantôt à genoux, tantôt debout, débitait à Turlupin mille choses touchantes, et tentait tous les moyens de l’attendrir ; mais celui-ci redoublait ses menaces :
Guillot Gorju
Guillot Gorju
« Vous êtes une masque, lui disait-il ; je n’ai point de compte à vous rendre, il faut que je vous tue. - Eh ! mon cher mari, disait enfin Gros-Guillaume aux abois, je vous en conjure par cette soupe aux choux que je vous fis manger hier, et que vous trouvâtes si bonne. » A ces mots, le mari se rend, et le sabre lui tombe des mains. « Ah ! la carogne ! s’écrie-t-il, elle m’a pris par mon faible, » etc. Ce spectacle fit rire aux éclats le cardinal, qui invita les comédiens de l’hôtel de Bourgogne à s’associer les trois bateleurs.

Si l’on en croit une autre anecdote, Gros-Guillaume mourut de peur dans une prison, où l’avait fait jeter un magistrat dont il avait contrefait les grimaces sur la scène. On ajoute que Turlupin et Gautier-Garguille, saisis de douleur en apprenant la mort subite de leur ami, tombèrent malades, et succombèrent quelques jours après. Le rôle de Guillot Gorju était joué par Bertrand Haudouin de Saint-Jacques. Selon Guy Patin, ce célèbre facteur avait été doyen de la Faculté de médecine. Il est du moins certain qu’il avait été pendant quelque temps apothicaire à Montpellier. Ensuite il avait voyagé en compagnie d’un charlatan, et était enfin venu débuter, en 1634, à l’hôtel de Bourgogne.

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Jodelet

Il contrefaisait les médecins avec une verve extraordinaire. Sa mémoire était prodigieuse ; quelquefois il énumérait, avec une incroyable volubilité, tantôt les simples et les drogues des apothicaires, tantôt les instruments des chirurgiens, ou même les outils des diverses professions d’industrie. Après avoir été applaudi pendant huit ans, il quitta le théâtre, et alla s’établir médecin à Melun ; mais la mélancolie le prit, et il tomba dans un état de taciturnité et de langueur qui l’eût infailliblement tué, s’il ne fût revenu à Paris se loger près de l’hôtel de Bourgogne. Il mourut en 1643 ou 1648, à l’âge de cinquante ans.

Jodelet était le nom de théâtre de Julien ou Claude Joffrin, père de Jérôme Joffrin, feuillant, fameux prédicateur. Ce personnage est celui d’un valet bouffon, niais et naïf. C’est pour lui que Scarron a composé les deux comédies de Jodelet duelliste, et Jodelet, ou le maître valet. Joffrin avait une voix nazarde très comique. Il appartenait moins à la farce qu’à la comédie proprement dite, et son caractère le rapprochait encore plus de la comédie italienne que celui de Turlupin.

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Message par RASTAMAN2401 Dim 27 Avr - 10:11

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Bon Dimanche
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Message par Invité Lun 28 Avr - 9:19

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Faire un cuir

Écorcher la langue française comme on écorche la peau des animaux pour en faire du cuir

Vers 1830, le linguiste Pierre-Marie Quitard écrivait dans le Journal grammatical que sous le règne de Louis XIV, vivait un personnage célèbre dans les rues de Paris, Philibert le Savoyard, dont d’Assoucy a tracé le portrait burlesque dans la relation de son voyage de Châlons-sur-Saône à Lyon, et dont Boileau a fait mention dans les vers suivants de sa neuvième épître :
Le bel honneur pour vous, en voyant vos ouvrages
Occuper les loisirs des laquais et des pages,
Et souvent, dans un coin renvoyés à l’écart,
Servir de second tome aux airs du Savoyard !

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Alors il entonnait de toute la force de ses poumons les pataqui, pataquiès du savetier, pot-pourri remarquable par ce vice d’élocution qui consiste à mettre des s et des t finals à la place l’un de l’autre ou sans nécessité. Et c’est, dit-on, d’une allusion à cette chanson grivoise, où le mot cuir était souvent répété, qu’est venue la locution populaire faire un cuir, laquelle s’emploie pour désigner une liaison de mots irrégulière et mal sonnante, à peu près dans le même sens qu’on dit, parler comme un savetier, comme un faiseur de savates.

En 1842, Quitard avançait une autre explication quant à l’origine de l’expression qui nous occupe, affirmant alors qu’il lui paraît plus naturel et plus exact de penser que l’expression Faire un cuir a été imaginée comme variante de l’expression Écorcher la langue, en raison de l’analogie que présentent écorcher et faire un cuir.

On dit aussi : Faire un velours, par allusion à Faire un cuir ; mais les puristes ne confondent pas ces deux façons de parler. Il y a cette différence entre le cuir et le velours y que le premier marque une liaison rude, et le second une liaison douce. Il va-t-à Paris est un cuir ; Il va-z-à Paris est un velours.

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Message par alain90 Lun 28 Avr - 12:48

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Vous ne saurez jamais à quoi ressemble vraiment votre visage !



Vous pensez avoir déjà vu vos traits avec exactitude ? En êtes-vous sûr ?


Avez-vous déjà pensé au fait que vous ne verrez jamais à quoi ressemble vraiment votre visage ?

Les plus malins me diront qu’ils l’ont déjà vu, que tout le monde a déjà vu à quoi ressemble son visage. Oui, dans un miroir, sur une photo, sur une vidéo. Mais tous ces reflets ne sont justement que des représentations, plus ou moins déformées selon les qualités optiques des filtres qui renvoient votre image !

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À moins d’être doué d’ubiquité ou bien de voir à travers les yeux d’un autre, je suis donc au regret de vous confirmer que vous ne verrez jamais à quoi ressemble vraiment votre visage ! Cela dit, la plupart des humains le vivent très bien !

Pour autant, les autres eux-mêmes voient-ils à quoi ressemble vraiment votre visage ? Chacun a des qualités visuelles différentes, divers degrés de myopie, strabisme, daltonisme, qui font que chacun perçoit vos traits avec d’infimes différences.

Mais alors qui peut bien savoir à quoi ressemble réellement votre si joli visage ?
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Message par RASTAMAN2401 Lun 28 Avr - 20:28

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Message par Invité Mar 29 Avr - 9:04

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L’obésité... chez les arbres !
(D’après « La Science illustrée », paru en 1893)

En 1893, Emile Gautier, de La Science illustrée, attire l’attention de ses lecteurs sur un curieux phénomène : ces arbres qui, à l’image des hommes sont sujets à l’embonpoint, et dont les fruits ne doivent leur côté supérieurement savoureux et sucré qu’au diabète découlant de l’engraissement excessif. Et point d’activité sportive envisageable pour ces malades-là...

La polysarcie – qui me guette moi-même, hélas ! au tournant de la ceinture, écrit le chroniqueur – n’est pas le moins du monde, comme le pense un vain peuple, l’exclusif monopole des oies, des cochons et des hommes. Les arbres n’échappent pas davantage à son envahissement dépressif et gêneur. ce qui est, soit dit en passant, une preuve de plus de la communauté d’origine, de nature et de processus vital entre les animaux – sans excepter l’espèce de bipèdes déplumés dont vous et moi avons l’honneur d’être – et les plantes. Positivement, les arbres engraissent. Il en est même, surtout parmi les arbres fruitiers (les plus civilisés de tous – car l’obésité est une tare inconnue des barbares – comme qui dirait les Européens du règne végétal), qui finissent par devenir trop gras.

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C’est, au moins, ce qui paraît résulter des curieuses études entreprises par la professeur Lorauer sur les effets produits sur les arbres par l’absorption continue de principes nutritifs trop substantiels et trop copieux. Chez l’arbre, en effet, tout comme chez l’homme, une suralimentation exagérée finit par engendrer, tôt ou tard, des manifestations nettement pathologiques. C’est ainsi qu’elle développe une tendance incoercible à la prolifération des tissus mous et parenchymateux qui servent d’accumulateurs aux matériaux de réserve (c’est-à-dire à la lymphe et à la graisse) aux dépens des cellules ligneuses (c’est-à-dire des muscles). Cette tendance va même si loin, qu’on a pu observer, sur des poiriers, par exemple, une transformation plus ou moins lente du bois en tissus parenchymateux par assimilation excessive et croissante des principes nutritifs et de l’eau, tandis que la sève se décompose et se corrompt. N’est-ce pas tout à fait l’équivalent de la dégénérescence graisseuse, de l’œdème, de l’hydropisie et de toutes les autres perturbations organiques ou fonctionnelles dont les polysarces de chair et d’os (de chair surtout) n’offrent que trop de lamentables exemples ?

Sans doute, cet excès de nutrition aboutit généralement à une forte récolte de fruits supérieurement tendres, savoureux et sucrés. Parbleu ! Personne n’ignore que l’obésité marche avec le diabète... Mais, en revanche, la santé générale de la plante, dont l’organisme ramolli, distendu, fatigué, n’offre plus assez de résistance aux actions nocives du dedans ou du dehors, ne tarde pas à souffrir d’un tas d’infirmités analogues à celles qui affligent les personnes démesurément replètes et bedonnantes.

D’où cette conséquence que, s’il faut arroser les arbres et les fumer larga manu, il faut prendre garde cependant de dépasser la mesure. Comme il est impossible de traiter les arbres gras comme on traiterait les hommes ; comme ni la bicyclette, ni l’escrime, ni les autres sports, pédestres, équestres ou aériens, ni le rowing, ni le massage, ni les sudations, ni les purgatifs ne sauraient leur convenir ; comme on ne peut les envoyer ni au Vélodrome, ni au Hammam, ni à Marienbad, force est bien de s’en tenir, en ce qui les concerne, au rationnement et au régime sec. MM. les arboriculteurs feront bien d’y réfléchir.

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Message par alain90 Mar 29 Avr - 17:28

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Savais pas.


Le 14 juillet ne commémore pas la prise de la Bastille


La fête nationale française commémore la fête de la Fédération.


La fête nationale française a lieu le 14 juillet, vous le savez probablement. Mais pourquoi cette date ? Si vous alliez répondre « la prise de la Bastille« , et bien ce n’est pas tout à fait cela.

Certes, la prise de la Bastille a bien eu lieu le 14 juillet 1789. Mais ce n’est pas la prise de la Bastille qui est fêtée en France chaque année. C’est un tout petit peu plus subtil : la fête nationale française commémore la fête de la Fédération. Celle-ci eut lieu le 14 juillet 1790, premier anniversaire de la prise de la Bastille, à l’initiative de La Fayette pour fêter les fédérés des gardes nationales de France. Elle se voulait un événement de réconciliation et d’unité des Français.


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En 1880, le député Benjamin Raspail propose l’adoption du 14 juillet comme fête de la République française. Au Sénat, de vives discussions ont lieu, car cette date est loin de faire l’unanimité. Pour la fête nationale française, on veut un symbole de l’unité de la nation, de la naissance de la République.

La prise de la Bastille, le 14 juillet 1789, est un de ces symboles. Mais il est jugé trop douloureux et sanglant par les sénateurs. C’est donc le 14 juillet 1790, celui de la fête de la Fédération, qui sera préféré, n’ayant « coûté ni une goutte de sang ni une larme »1.

On peut néanmoins voir dans ce choix à double sens une sorte de concensus : si officiellement le 14 juillet en France commémore la fête de la Fédération, il peut très facilement faire écho au 14 juillet de la prise de la Bastille.
On le remarque d’ailleurs aisément par le glissement de date dans la mémoire collective. Pour la plupart des Français, la fête nationale commémore la prise de la Bastille du 14 juillet 1789. Il ne vous reste plus qu’à faire le test autour de vous !

Source : Sénat
1.Extrait du rapport de la commission chargée d’examiner le projet de loi relatif à l’établissement d’un jour de fête nationale. [↩]
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Message par RASTAMAN2401 Mar 29 Avr - 20:40

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Message par Invité Mer 30 Avr - 9:58

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6 avril 1912 : lancement du paquebot La France un jour après la catastrophe du Titanic

(D’après « Le Siècle » du 18 avril 1912)

Ironie du sort : le 16 avril 1912, cependant que la presse vient tout juste de se faire l’écho du naufrage du Titanic survenu dans la nuit du 14 au 15, entre en service le paquebot La France, mis en chantier sous le nom de La Picardie et rebaptisé avant son lancement

Celui dont le luxe des aménagements lui vaut d’être surnommé le Versailles des Mers, est alors le plus grand paquebot français et le seul à 4 cheminées, pouvant embarquer jusqu’à 2500 personnes, équipage compris. Dans son numéro du 18 avril 1912, le journal Le Siècle relatait en ces termes l’inauguration de ce paquebot :

Le Havre, 16 avril. Le paquebot La France, le plus grand de tous les navires français, vient d’entrer en service et, à cette occasion, la Compagnie transatlantique a donné une grande fête qui se justifie pleinement.

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Parmi les invités étaient M. Ramondou, secrétaire général de la présidence, représentant le ministre de la marine ; MM. Paitel, chef du cabinet du sous-secrétaire d’Etat des postes et télégraphes ; Yon, directeur au ministère des colonies ; Guernier, député d’Ille-et-Vilaine, etc. A l’arrivée au Havre, à 5 heures, M. Jules-Charles Roux, président de la Compagnie, a reçu les invités qui ont avant tout visité le navire qui à tous égards mérite l’attention.

Les caractéristiques du paquebot
La construction d’un paquebot transatlantique de passagers doit répondre à deux objectifs : d’abord produire un navire suffisant pour le nombre de passagers qu’il peut être appelé à transporter, ensuite mettre ces passagers dans un milieu de confort, voire de luxe, faisant de la traversée un plaisir au lieu d’une corvée fatigante. A ces deux points de vue, La France répond à tous les desiderata.

Elle déplace 27 tonnes, a 217 mètres de longueur, la puissance de ses machines est de 45 000 chevaux et sa vitesse prévue est de 23 nœuds. Disons à ce sujet, que les résultats ont dépassé les espérances, et que les 23 nœuds prévus ont été en réalité aux essais 24 nœuds 40, ce qui présage un gain sensible sur la durée de la traversée.

Les aménagements permettent l’embarquement de 534 passagers de première classe, 442 de deuxième classe, 226 de troisième classe, et 724 de quatrième classe, qui ajoutés aux 600 hommes d’équipage, état-major compris, forment le total de 2526 vies humaines confiées à la solidité de la coque du paquebot.

Les aménagements sont éminemment confortables, et pour les première et deuxième classes, ils sont véritablement somptueux ; les salons révèlent un luxe et un art de la décoration admirables ; cinq ponts sont consacrés aux logements des passagers de première classe.

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Message par RASTAMAN2401 Mer 30 Avr - 20:59

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Message par Invité Jeu 1 Mai - 12:26

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1er mai 1890 : une première « Fête du Travail » déjà frappée du sceau politique

(Extrait de « Le Matin » du 2 mai 1890)

Au lendemain de la première Fête du Travail du 1er mai 1890, journée annuelle de manifestation décidée en juillet 1889 avec pour objectif la réduction de la journée de travail à huit heures, un chroniqueur du journal Le Matin dénonce un glissement du registre social vers le terrain politique, y voyant un travers contre-productif

« Je dirai nettement que j’accepte très bien, dans des circonstances déterminées, l’intervention dé l’Etat entre le patronat et le salariat. Je suis partisan, sinon de la journée de huit heures, qui, à l’heure présente, est une pure utopie, au moins de la limitation progressive de la durée du travail. Entre douze ou onze heures et huit heures, il y a de la marge. On ne me fera jamais admettre qu’un travailleur ne donne pas en neuf heures son maximum de production et que le capital ne perde pas, en dernière analyse, à surmener les forces qu’il emploie. Tout ceci sans parler de la question de justice sociale et au simple point de vue de l’intérêt bien entendu.

« Je trouve donc très légitime que les ouvriers s’organisent pour obtenir une diminution des heures de travail, et qu’ils en fassent le premier article de leur programme commun. Et comment ne tendraient-ils pas à s’organiser, à se fédérer ? En présence du développement de la grande industrie, toute résistance individuelle est vaine, la loi de l’offre et de la demande une plaisanterie et la liberté de l’isolé un leurre. Le capital s’est fait collectiviste et international ; s’il n’arrive pas à comprendre qu’il doit admettre le salariat en participation, il verra de jour en jour se dresser plus menaçantes devant lui les forces collectives et internationales du travail. C’est dans la logique même du mouvement économique où sont entraînées les sociétés.

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Couverture de L’Assiette au Beurre du 28 avril 1906

Les classes dirigeantes de France, avec l’inintelligence politique qui les distingue, ont cru, en 1872, avoir fait un coup de maître en supprimant par mesure législative l’Internationale, en frappant de dures pénalités ceux qui seraient reconnus coupables de faire partie de cette société dont a été, et je ne lui en fais pas un reproche, M. Jules Simon. Ce coup de maître était un coup d’épée dans l’eau. La loi était fort inutile, car la Société internationale fondée sous l’Empire par quelques ouvriers de Paris et de Londres devait, sous sa première forme, disparaître, ou plutôt se transformer.

« On a crié comme au temps de nos rois « L’Internationale est morte ! Vive l’Internationale ! » Cela devait arriver. L’Internationale, mais elle est aujourd’hui dans le sang et dans les moelles des ouvriers de tous les pays. Le jeune empereur Guillaume en a eu l’intuition. N’a-t-il pas, en quelque sorte, reconnu la légitimité de cette entente entre tous les salariés, le jour où il a convoqué les gouvernements .de l’Europe à une conférence internationale du travail ? La vérité, c’est qu’une immense révolution s’accomplit, que nous ne voyons pas nettement parce que nous sommes au centre du tourbillon. La journée du 1er mai est un des symptômes, un incidents extérieurs de cette révolution.

« Ajouterai-je que l’idée d’une fête du travail chômée le même jour, à la même heure, par les ouvriers des deux mondes, n’était pas sans grandeur. Pourquoi pas, à côté des fêtes religieuses, des fêtes nationales, la fête de tous les déshérités se donnant la main par-dessus les frontières, s’unissant dans une pensée de revendication, d’appel à la fraternité, à l’égalité, à la justice ? Oui, même pour ceux qui, comme moi, ont horreur du cosmopolitisme et des sensibleries humanitaires, cela eût été grand.
« Mais il aurait fallu laisser à cette journée son caractère purement social, il n’aurait pas fallu verser dans la politique, il n’aurait pas fallu greffer sur ce qu’on appelait soi-même la fête du travail, ce qu’il y a de plus bête, de plus inutile et de plus dangereux au monde, une manifestation à la fois bruyante et pacifique.

« C’était bête et inutile, parce que cela ne pouvait pas faire avancer la question d’un pas ; c’était dangereux, parce qu’une fois qu’une manifestation est lancée, personne, et les organisateurs moins que les autres, ne peut assurer qu’elle restera pacifique, parce que, lorsque la foule est dans la rue et que les curieux se mêlent aux manifestants, nul ne peut prévoir ce qui arrivera. On est à la merci d’un hasard, d’une maladresse, et il suffit d’un fou pour qu’une bagarre de gamins devienne sanglante.

« Quelle puérilité ! quelle politique de cabotinage ! Les chefs, ou plutôt les exploiteurs du mouvement ouvrier proclament qu’ils n’attendent rien de la bourgeoisie dirigeante, que le parlementarisme, par sa nature même, et indépendamment des bonnes volontés individuelles, est impuissant à leur donner la moindre satisfaction, et ils annoncent avec fracas qu’ils s’en iront porter glorieusement une pétition au Palais-Bourbon ! Cette promenade d’une douzaine de délégués chamarrés d’écharpes, car ils savaient bien que, nombreux, ils n’auraient pas passé, c’est à cela qu’ils ont réduit, abaissé leur grande journée du 1er mai !

« En marche pour le Palais-Bourbon ! — Mais la Chambre ne siège pas. — Eh bien nous demanderons M. Floquet ! — Et si M. Floquet ne consent pas à vous recevoir ? — Eh bien ! nous nous adresserons à cet excellent M. Pierre, secrétaire général de la présidence ! — Mais si d’aventure M. Pierre n’est pas là ? — Eh bien nous nous présenterons à la questure, et elle sera bien obligée de nous recevoir. La questure est en permanence. Nous verrons toujours le papa Duclaud et le sévère Guillaumou !

« Les vœux de ces organisateurs de la grande journée, de la grande manifestation socialiste, internationale et révolutionnaire ont été exaucés. Ils ont été reçus par le papa Duclaud et le sévère Guillaumou ; ils ont dialogué avec M. Pierre, gardien des traditions, qui leur a lu plusieurs articles du règlement ; ils ont pénétré jusqu’à M. Floquet qui a eu la bonne grâce d’autoriser les députés-délégués à lui présenter les délégués-citoyens. La pétition qu’ils apportaient a été dûment enregistrée et suivra la filière habituelle. Après quoi le député Thivrier, le député Ferroul, le député Baudin, le délégué Jules Guesde et les autres ont rédigé un procès-verbal authentique de leurs pas et démarche. Pendant ce temps-là, M. Pierre, qui ne badine pas, élaborait le sien. Procès-verbal contre procès-verbal.
« C’est pour aboutir à cela, quelle pitié quelle pitié ! que depuis deux mois et plus les promoteurs de la manifestation inquiètent Pans, troublent les intérêts et forcent le gouvernement, qui en cela n’a fait que son devoir quoique d’une façon un peu théâtrale, à prendre ses précautions. Mieux vaut exagérer les mesures défensives et préventives que de se laisser surprendre. Peut-être, cependant, les flots de poussière dont sur les boulevards nous avons eu toute l’après-midi le gosier desséché, n’étaient-ils pas absolument indispensables.

« Puisse au moins la leçon profiter, aux guesdistes et aux marxistes ! Tout ce qu’ils ont obtenu, en annonçant l’ordre et la marche de leur cortège, en appelant la foule aux environs de la place de la Concorde, c’est de faire le vide autour de leur fête du travail. Pour avoir voulu manifester politiquement, ils ont empêché les ouvriers de manifester pour leur idée. Jamais Paris n’a moins ressemblé à une ville en fête ou à une ville en mal de révolution. Oh ! non, ce n’était pas une de ces journées où, sous l’impression d’un sentiment profond, ardent, la population est en l’air. Jusqu’à cinq ou six heures, les boulevards, les rues ont eu l’aspect d’un de ces dimanches d’été où tout le monde est la campagne. Et pendant ce temps-là, la Bourse rassurée et confiante montait toujours ! »

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Message par Invité Ven 2 Mai - 6:59

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Quatre Henri (Les) ou la prédiction
d’une inévitable destinée


L’histoire présente de singuliers rapprochements, et il y a des événements qui offrent une si notable ressemblance, qu’on pourrait s’imaginer presque qu’ils sont ordonnés par une fatalité immuable, et qu’ils sont la destinée inévitable de certaines familles, celle des lignées royales ou les circonstances de la mort des héros de la Ligue en témoignant

L’un des plus curieux parmi ces rapprochements est sans contredit celui qu’on a fait des circonstances identiques qui se sont, passées dans la famille royale des Capet, toutes les fois qu’une des branches de cette famille est arrivée au trône. Ainsi, la succession de trois frères au trône de France a toujours précédé l’extinction ou l’exclusion de la branche ancienne, au moment où elle a fait place à une branche nouvelle.

Philippe le Bel meurt en 1314 : il laisse quatre fils ; trois de ces fils occupent le trône l’un après l’autre, Louis le Hutin d’abord ((1314-1316), Philippe le Long ensuite (1316-1322), Charles le Bel le dernier (1322-1328). La branche des Capet s’éteint, celle des Valois la remplace. Lorsque celle-ci a accompli son temps de règne, elle perd le sceptre en passant, par les mêmes circonstances que la branche qu’elle a remplacée.

Henri II laisse quatre héritiers (1559) ; sur ces quatre héritiers, trois deviennent rois de France ; François II (1559-1560), Charles IX (1560-154), Henri III (1574-1589) : les Valois finissent, les Bourbons commencent. La branche aînée des Bourbons s’achève après les règnes de Louis XVI (1774-1792), de Louis XVIII (1815-1824) et de Charles X (1824-1830), tous trois frères aussi et tous trois devenus rois.

Voici une autre singularité qui se trouve consignée clans une de ces nombreuses productions du XVIe siècle, tout empreintes de superstitions barbares. Nous empruntons le récit suivant à un livre imprimé à La Haye, et ayant pour titre, Doigt de Dieu. Nous l’avons abrégé et largement émondé ; mais nous avons tâché d’en garder l’esprit, et, en rapprochant la conclusion du point de départ nous avons essayé d’en faire davantage ressortir la bizarrerie.

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Henri Ier de Bourbon, prince de Condé,
mort empoisonné par son épouse

Or, un soir, comme la pluie tombait à flots, on dit qu’une vieille femme, qui passait dans le pays pour sorcière et qui habitait une pauvre cabane dans la forêt de Saint-Germain, entendit frapper à sa porte ; elle ouvrit, et vit un cavalier qui lui demanda, l’hospitalité ; elle mit son cheval dans une grange et le fit entrer. À la clarté d’une lampe fumeuse, elle vit que c’était un jeune gentilhomme. La personne disait la jeunesse, l’habit disait la qualité. La vieille femme fit du feu et demanda au gentilhomme s’il désirait manger quelque chose. Un estomac de seize ans est, comme un cœur du même âge, très avide et peu difficile. Le jeune homme accepta. Une bribe de fromage et un morceau de pain noir sortirent de la huche. C’était toute la provision de la vieille.

— Je n’ai rien de plus, dit-elle au jeune gentilhomme ; voilà tout ce que me laissent à offrir aux pauvres voyageurs, la dîme, la taille, les aides, la gabelle, le souquet, l’arrière-souquet : sans compter que les manants d’alentour me disent sorcière et vouée au diable, pour me voler, en sûreté de conscience, les produits de mon pauvre champ.

— Pardieu, dit le gentilhomme, si je devenais jamais roi de France, je supprimerais les impôts et ferais instruire le peuple.

— Dieu vous entende ! répondit la vieille.

A ce mot, le gentilhomme s’approcha de la table pour manger ; mais au même instant un nouveau coup frappé à la porte l’arrêta. La vieille ouvrit et vit encore un cavalier percé de pluie, et qui demanda l’hospitalité. L’hospitalité lui fut accordée, et le cavalier étant entré, il se trouva que c’était encore un jeune homme et encore un gentilhomme.
— C’est vous, Henri ? dit l’un.

— Oui, Henri, dit. l’autre.

Tous deux s’appelaient Henri. La vieille apprit dans leur entretien qu’ils étaient d’une nombreuse partie de chasse, menée par le roi Charles IX, et que l’orage avait dispersée.

— La vieille, dit le second venu, n’as-tu pas autre chose à nous donner ?

— Rien, répondit-elle.

— Alors, dit-il, nous allons partager.

Le premier Henri fit la grimace ; mais, en regardant l’œil résolu et la prestance nerveuse du second Henri, il dit d’une voix chagrine :

— Partageons donc !

Il y avait, après ces paroles, cette pensée qu’il n’osa dire : « Partageons, de peur qu’il ne prenne tout. » Ils s’assirent donc en face l’un de l’autre, et déjà l’un des deux allait couper le pain avec sa dague, lorsqu’un troisième coup fut frappé à la porte. La rencontre était singulière : c’était encore un gentilhomme, encore un jeune homme, encore un Henri. La vieille se mit à les considérer avec surprise. Le premier voulut cacher je fromage et le pain ; le second les replaça sur la table, et posa son épée à côté. Le troisième Henri sourit.

— Vous ne voulez donc rien me donner de votre souper ? dit-il ; je puis attendre, j’ai l’estomac bon.

— Le souper, dit le premier Henri, appartient de droit, au premier occupant.

— Le souper, dit le second, appartient à qui sait mieux le défendre.

Le troisième Henri devint rouge de colère, et dit fièrement :

— Peut-être appartient-il à celui qui sait mieux le conquérir.

Ces paroles furent à peine dites, que le premier Henri tira son poignard, les deux autres leurs épées. Comme ils allaient en venir aux mains, un quatrième coup est frappé, un quatrième jeune homme, un quatrième gentilhomme, un quatrième Henri fut introduit. A l’aspect des épées nues, il tire la sienne, se met du côté le plus faible, et attaque à l’étourdie.

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Assassinat du roi Henri IV. Détail d’une peinture de Charles-Gustave Housez (1860)

La vieille se cache épouvantée, et les épées vont fracassant tout ce qui se trouve à leur portée. La lampe tombe, s’éteint, et chacun frappe dans l’ombre. Le bruit des épées dure quelque temps, puis s’affaiblit graduellement, et finit par cesser tout à fait. Alors la vieille se hasarde à sortir de son trou, rallume la lampe, et voit les quatre jeunes gens étendus par terre, avec chacun une blessure. Elle les examina ; la fatigue les avait plutôt renversés que la perte de leur sang. Ils se relèvent l’un après l’autre, et, honteux de ce qu’ils viennent de faire, ils se mettent à rire et se disent : « Allons ! soupons de bon accord et sans rancune. »

Mais lorsqu’il fallut trouver le souper, il était par terre, foulé aux pieds, souillé de sang. Si mince qu’il fût, on le regretta. D’un autre côté, la cabane était dévastée, et la vieille, assise dans un coin, fixait ses yeux fauves sur les quatre jeunes gens.

— Qu’as-tu à nous regarder ainsi ? dit le premier Henri, que ce regard troublait.

- — Je regarde vos destinées écrites sur vos fronts, répondit la vieille.

Le second Henri lui commanda durement de les lui révéler ; les deux derniers l’y engagèrent en riant. La vieille répondit : « Comme vous êtes réunis tous quatre dans celle cabane, vous serez réunis tous quatre dans une même destinée. Comme vous avez foulé aux pieds et souillé de sang le pain que l’hospitalité vous a offert, vous foulerez aux pieds et souillerez de sang la puissance que vous pouviez partager ; comme vous avez dévasté et appauvri cette chaumière, vous dévasterez et appauvrirez la France ; comme vous avez été blessés tous quatre dans l’ombre, vous périrez tous quatre par trahison et de mort violente. »

Les quatre gentilshommes ne purent s’empêcher de rire de la prédiction de la vieille. Ces quatre gentilshommes étaient les quatre héros de la Ligue, deux comme ses chefs, deux comme ses ennemis : Henri de Coudé, empoisonné à Suint-Jean d’Angély par sa femme ; Henri de Guise, assassiné à Blois par les quarante-cinq ; Henri de Valois (Henri  III), assassiné par Jacques Clément à Saint-Cloud ; Henri de Bourbon (Henri IV), assassiné à Paris par Ravaillac.

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Message par RASTAMAN2401 Ven 2 Mai - 8:50

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Message par Invité Sam 3 Mai - 12:33

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18 février 1756 : un tremblement de terre secoue Paris
(D’après « Bulletin de la Société de l’histoire de Paris
et de l’Ile-de-France », paru en 1906)

Le tremblement de terre qui bouleversa Lisbonne le 1er novembre 1755 eut sa répercussion dans le monde entier. Pendant plus d’un an, des secousses sismiques, accompagnées d’étranges phénomènes, furent enregistrées sur presque tous les points du globe. Mais on sait moins qu’à Paris même, au vu des témoignages collectés par le géographe Buache, des secousses constituant des répliques de ce séisme furent constatées le 18 février 1756.

es corps savants s’émurent, l’opinion publique se passionna pour le séisme de novembre 1755 : l’avocat Marchand en fit une tragédie plaisant — Le Tremblement de terre de Lisbonne, tragédie par M. André, perruquier. L’avocat Marchand est l’auteur de cette facétie —, le président Hénault rima des vers — poème su r la destruction de Lisbonne ou examen de cet axiome : « Tout est bien » —, Voltaire écrivit Candide — il est vrai qu’il ne publia son œuvre qu’en 1759.

Paris, pourtant, n’eut pas à souffrir du cataclysme. Quelques personnes prétendirent bien avoir ressenti le jour fatal quelques secousses : « M. de Loches, ministre de Hollande, demeurant rue du Colombier, a dit avoir senti le tremblement de terre du 1er novembre 1755. On dit que quelques capucins de la rue Saint-Honor& ont déclaré l’avoir aussi ressenti », rapporte le géographe Buache.

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Tremblement de terre de Lisbonne le 1er novembre 1755

Mais leur témoignage venu assez tardivement resta sujet à caution. Les savants, d’ailleurs, gardaient quelque méfiance à l’égard des propos qu’on leur tenait et taxaient volontiers d’hallucinations les observations qui n’étaient pas contrôlées par des personnes sûres.

Cependant, le 18 février 1756, en pleine Académie des sciences, l’agronome Duhamel du Monceau crut devoir annoncer à ses collègues que le matin même « une personne qu’on saignoit s’étoit apperçue, à 7 heures 1/2, d’un mouvement de la terre » (Bibliothèque de l’Institut Registres de l’Académie des sciences, année 1756). Cette communication souleva-t-elle quelque remarque ? La réalité du fait fut-elle contestée ? Les registres de l’Académie n’en disent rien. Mais, à la séance suivante, le samedi 26 février, le géographe Philippe Buache, qui entre temps s’était livré à une enquête, revint avec un mémoire dont il donna lecture.

Ce mémoire, intitulé « Remarques sur le tremblement de terre ressenti à Paris et à Versailles, mercredi 18 février », portait que :

Comme je suis occupé à rassembler les observations sur les tremblements qui se sont fait sentir dans une grande portion du globe depuis le mois de novembre dernier et qui paraissent une suite de ceux de Lisbonne, j’ai pensé qu’il pouvait être utile de rapporter quelques-uns des faits qui attestent le mouvement qu’on a ressenti dans cette ville mercredi dernier.

Les tremblements ont été extrêmement rares et légers à Paris. On en eut quelque mouvement en 1580 (« Ce mesme jour de mercredi 6e avril advinst tremblement de terre espouvantable à Paris, Chasteau-Thierri, Calais, Boulogne et plusieurs autres villes de France, petit toutefois à Paris au prix des autres villes. » Mémoires-Journaux de P. de l’Estoile) dans le tremblement qui se fit sentir par tous les Pays-Bas et depuis Cologne jusqu’à Paris, et au delà de la mer jusqu’à York ; le lit de la Manche ayant été ébranlé jusqu’au point de faire périr 25 à 30 vaisseaux.

L’année précédente, 1579, il y avait eu une irruption des plus furieuses de l’Etna. Une personne digne de créance m’a dit vers 1720 que, sur la fin du siècle dernier, elle avait ressenti à Paris un mouvement assez sensible pour que la batterie de sa cuisine fût ébranlée de manière que les ustensiles de cuivre s’entrechoquèrent et qu’elle se sentit elle-même remuée sur sa chaise. Il y a apparence qu’il s’agit ici du tremblement de 1692 qui fut considérable dans le royaume de Nappes et en Frioul, et que l’on ressentit dans la basse Allemagne, la France, les -Pays-Bas et l’Angleterre (voir Mercure galant, octobre 1692).

Le mouvement que plusieurs personnes ont ressenti mercredi dernier, poursuit Buache, a été peu considérable, mais il a été reconnu dès le même jour pour être une secousse de tremblement de terre parce que ces personnes ont toutes déclarées qu’à 7 heures 3/4 environ elles avaient senti un mouvement. Celles qui étaient dans leurs lits ont eu un balancement et celles qui étaient levées se sont senti remuées et enfin une personne à Versailles a cru avoir un espèce d’éblouissement qu’il attribuait à un travail de cabinet depuis 5 heures du matin.

On peut dire en général que, de toutes ces personnes, les unes ont attribué leurs mouvements involontaires à quelques causes particulières pendant que les autres ont pensé que ce pouvait être une secousse de tremblement. Comme cela est arrivé en différents quartiers de la ville, il en résulte qu’il y a eu quelque secousse intérieure au droit de Paris et de Versailles. Les personnes qui l’ont observé avec plus d’attention s’accordent à dire que sa direction était du nord au sud.

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Tremblement de terre de Lisbonne le 1er novembre 1755

Comme il me paraît qu’il n’est pas indifférent d’indiquer les quartiers où j’ai appris qu’il y a eu des marques plus sensibles de cette secousse, j’ai cru devoir les rapporter ici en suivant les hauteurs des terres du nord et du midi, qui se trouvent le long du cours de la Seine dans la traversée de cette ville et que j’ai indiqué sur le second plan de Paris qui a été mis dans le volume des Mémoires de 1742 â l’occasion de l’inondation de 1740 (Mémoires de l’Académie des sciences, année 1742).

Du côté du nord
A Chaillot, des personnes dignes de foi se sont aperçu de la secousse par une espèce de tressaillement, au rapport de Monsieur le chevalier d’Arcy. A la Bibliothèque du Roi, par M. Bignon, qui s’en est aperçu comme tremblement. Dans le même endroit par une demoiselle qui a cru que c’était des chats qui avaient dérangé quelques choses. Au Louvre et près de ce lieu, MM. Camus et Deparcieux l’ont ressenti comme tremblement. A Bon-Secours, les religieuses effrayées sont sorties de leurs cellules, comme nous l’avons appris de M. de Réaumur.

(Postérieurement à ce mémoire, Buache recueillit les observations suivantes sur le tremblement de terre du 18 février au nord de la Seine : « Cinq capucins de la rue Saint-Honoré, logés en haut, ont ressenti le tremblement. Trois feuillants, rue Saint-Honoré, ont ressenti aussi le tremblement. Plus, à Montmorency (Enghien) la moitié de la maison de l’Oratoire a ressenti le tremblement et aussi plusieurs personnes du même lieu »)

Du côté du midi
Aux Quatre-Nations, le mouvement a été aperçu par M. de la Cailles et autres personnes de la maison. Au séminaire de Saint-Sulpice, plusieurs ecclésiastiques ont eu leur table ébranlée. Aux Jésuites de la rue Saint-Jacques, le tremblement s’est fait sentir dans trois corps des bâtiments de la maison. Les réthoriciens effrayés sont sortis de leurs chambres. A la rue des Fossés de M. le Prince, vis-à-vis la rue de Vaugirard, M. de Guignes s’est aperçu d’un mouvement du nord au sud à 7 heures 45.

A Sainte-Geneviève, M. Pingré et M. Bernard (de Jussieu) s’en sont aperçu comme tremblement. Le premier a observé des vibrations et que le balancement était du nord au sud et a remarqué qu’il était à sa montre 7 heures 3/4 à une ou deux minutes près. A la rue de Saint-Jean de Beauvais, par une fille de chambre et une domestique de la même maison.

Ce sont les premières observations qui sont venues à ma connaissance. A l’égard de l’île du Palais où je demeure dans la partie occidentale qui est formée de terres rapportées, je ne me suis aperçu d’aucun mouvement quoique je fusse ce jour, dès 5 heures du matin, à travailler avec beaucoup de tranquillité à l’arrangement d’une table, par ordre alphabétique, des lieux où les tremblements se sont fait sentir depuis quelques mois en Europe et ailleurs.

Mais j’ai appris que dans la partie orientale qui est le terrain solide de l’île, c’est-à-dire dans l’hôtel des Ursins, on s’était aperçu d’un mouvement qui avoir effrayé des personnes qui travaillaient dans leur cabinet. Ainsi, il paraît que la secousse dont il s’agit s’est fait sentir dans la chaîne du nord, par les hauteurs de Chaillot et de Menil-Montant, en passant par la butte Saint-Roch, comme dans la chaîne du midi, par l’île du Palais et celle de Saint-Louis, où M. du Hamel a dit qu’une personne s’était aperçue du tremblement.

D’ailleurs, le mouvement observé à Versailles semble indiquer la communication qu’il peut y avoir avec la chaîne du midi de Paris par les hauteurs de Meudon et de Sainte-Geneviève, en passant par l’élévation du terrain du faubourg Saint-Germain.

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Message par THIERRY 25 Sam 3 Mai - 13:05

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Poisson d’avril ! Un symbole d’amour et d’amitié ?


Au début du XXème siècle, les cartes du premier avril mettaient en scène des poissons accompagnés de messages d’affection.

De nos jours, et probablement depuis la Renaissance, le 1er avril est synonyme de blagues et canulars : qui n’a jamais entendu la fameuse expression « Poisson d’avril ! » après s’être fait accrocher un poisson en papier dans le dos ?
Au début du XXème siècle, les poissons étaient pourtant loin d’avoir cette signification humoristique. De nombreuses cartes postales illustrées et décorées fleurissaient pour le 1er avril, représentant des poissons dans de mulitples situations et environnements. Ces poissons étaient ainsi symboles d’amour et d’amitié !
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Sur de nombreux modèles de cartes postales anciennes, un enfant, un homme ou une femme, voire un couple, étaient mis en scène offrant un poisson. Le tout accompagné d’un message sympathique ou d’un poème imprimé sur le recto, marquant l’affection de l’expéditeur :

  • Me reconnaissez-vous ? Je n’oserais le croire, Si votre coeur jaloux, N’avait tant de mémoire
  • Les poissons qu’offrent les enfants sont de précieux talismans
  • Le petit dieu Cupidon Vient de pêcher ce poisson Qu’avec toute ma tendresse Et mes voeux je vous adresse
  • Une preuve d’affection Est parfois dans un poisson

Vous reprendrez bien un peu de poisson ?
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Message par RASTAMAN2401 Dim 4 Mai - 9:37

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Très joli tout celà  LES ANECDOTES  HISTORIQUES,  DROLES OU ENCORE INSOLITES - Page 9 875551000 

On en apprend tous les jours  LES ANECDOTES  HISTORIQUES,  DROLES OU ENCORE INSOLITES - Page 9 760675 

Bon dimanche
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LES ANECDOTES  HISTORIQUES,  DROLES OU ENCORE INSOLITES - Page 9 Empty Re: LES ANECDOTES HISTORIQUES, DROLES OU ENCORE INSOLITES

Message par Invité Dim 4 Mai - 21:02

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Résidus industriels incorporés dans l’alimentation animale : sans danger pour l’homme ?
(D’après « Actualités scientifiques », paru en 1907)

En 1907, la revue Actualités scientifiques estime être « une nécessité logique au point de vue de l’abaissement des frais généraux de fabrication », l’incorporation de résidus industriels dans la nourriture d’animaux qu’il conviendra d’appâter, par des substances qui leur sont agréables, pour ne pas les voir rechigner à ingurgiter cette nourriture nouvelle, et affirme n’y voir aucun danger pour peu que ces résidus soient affranchis de toute infection parasitaire...

Une des conséquences immédiates de l’activité industrielle actuelle, c’est la production de nombreux résidus provenant de la préparation des matières alimentaires. Tout produit fabriqué, tout aliment ayant passé par les usines, y a laissé des déchets : pulpes de sucreries et de distilleries, malts de brasseries, drèches, marcs, tourteaux de graines, résidus de boulangerie, déchets de boucherie et de préparation des conserves.

Que faire de tout cela ? La plus grande partie possède encore une réelle valeur alimentaire, et c’est une nécessité logique au point de vue de l’abaissement des frais généraux de fabrication que de lâcher d’en tirer parti. On a donc recours aux animaux domestiques pour transformer d’une façon immédiatement profitable ces déchets qui, sans cela, devraient être détruits d’une façon quelconque.

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Quand hommes et animaux faisaient encore bon ménage ?

Ainsi, les résidus industriels entrent dans des formules très variées de « rations alimentaires ». Les animaux sont, dès lors, obligés de se plier à des conditions toutes différentes de celles que comporterait leur alimentation naturelle et normale à l’état de liberté. Celte accoutumance est-elle dangereuse pour leur organisme ? Il n’y paraît pas. La « machine animale », lorsqu’on ne lui demande pas des tours de force, et surtout lorsqu’on modifie son fonctionnement avec les précautions voulues, se prête fort bien à des conditions nouvelles. Les produits qui en résultent pour l’alimentation humaine, laquelle occupe le sommet dans l’utilisation, ne peuvent être suspects que si les résidus industriels ayant servi de point de départ pouvaient servir de véhicules à des infections parasitaires ; alors, la distinction s’imposerait avant tout.

Mais, comment les animaux désignés pour cette coopération acceptent-ils les modifications qu’elle comporte ? Ce n’est pas toujours sans de muettes protestations auxquelles il convient d’opposer la patience et les ressources d’une présentation alléchante. Rares sont cependant les animaux qui boudent d’une façon irréductible. Quelques-uns semblent prendre étonnamment goût aux expériences. Nanssen, lors de son expédition au Groenland, avait embarqué en Islande un courageux poney islandais pour lequel le foin vint bientôt à manquer. On lui proposa de la viande de phoque : il la mangea. Ensuite on lui donna de la viande sèche et des conserves comme aux hommes de l’équipage : jamais le poney ne fut mieux portant. Il finit même par manger comme tout le monde sur le navire des guillemots rôtis mélangés avec du goémon comme fourrage. Le naturaliste Spallanzani cite aussi un pigeon qui, accoutumé à manger de la viande, ne voulait plus toucher aux graines.

Ce sont là de curieuses exceptions. Sans aller aussi loin, lorsque l’on veut mélanger des résidus industriels aux rations des animaux, divers procédés peuvent être pratiqués pour leur faire admettre la transition d’un régime à l’autre. Il y a, tout d’abord, l’impitoyable méthode du jeûne : elle s’applique aux animaux comme aux humains. Après quelques jours de jeûne, les sujets se décident à consommer ce qu’ils avaient dédaigneusement refusé. Mais le procédé a de graves inconvénients. Certains d’entre eux s’obstinent pendant longtemps dans leur refus, maigrissent, tombent malades ; il y en a qui succombent.

Quelques éleveurs font des pâtons avec les résidus, les portent dans la abouche des animaux et les leur font avaler de force. Dans la plupart des cas, si le pâton n’est pas désagréable par lui-même, les sujets y prennent goût, l’acceptent bientôt volontiers et finissent par le rechercher. Mais, il y a encore quelques refus que l’on ne peut pas vaincre.

L’addition de condiments aux résidus est une pratique « de conciliation » qui a plus de succès et moins d’inconvénients que les précédentes. Après quelques essais préparatoires, on ajoute aux rations le condiment que les animaux ont paru préférer : cela est souvent du sel tout simplement, ou bien du miel, ou de la mélasse, quelquefois même de la poudre de réglisse ou de guimauve. On a ainsi une petite dépense supplémentaire, mais elle dure fort peu de temps, et dès que la nouvelle habitude est prise on peut supprimer le condiment : il est oublié.

On emploie aussi, avec succès, et c’est probablement la meilleure méthode, le mélange avec les résidus non pas de condiments proprement dits mais simplement d’aliments qui leur sont agréables. L’avoine pour les herbivores, les pommes de terre cuites et le petit-lait pour les porcs, sont les plus usités. On commence par mélanger un peu de résidu industriel à « cet aliment préféré », puis on va en augmentant la proportion de résidu jusqu’à le donner tout seul ; il ne semble pas, lorsque l’opération a été faite bien méthodiquement, que la transition finale soit perçue.

La conclusion, en tout état de cause, c’est que pour les animaux comme pour les humains, ce qu’il faut éviter principalement, c’est le passage brusque d’un mode d’alimentation à un autre. En ce qui concerne les humains, on ponse souvent qu’il y a préjugés de leur part, crainte de la chose nouvelle, manie plus ou moins invétérée : les animaux se chargent de nous démontrer qu’il y a d’autres motifs d’ordre physiologique plus élémentaire et plus impérieux et que la rigueur n’est pas toujours, bien loin de là, le moyen d’en triompher convenablement.

En plus des conditions de digestibilité des aliments, il y a en effet toujours à tenir compte des possibilités d’assimilation. Or si l’on connaît assez bien les circonstances favorables à la digestion, on ne connaît guère celles de l’assimilation ; ces dernières sont révélées à l’organisme animal par une sorte d’instinct dont il convient de se préoccuper. Cet instinct peut avoir été diminué ou modifié d’une façon illogique par des habitudes d’alimentation, et alors on pourra lui faire regagner, avec un peu de patience et de méthode, ce qu’il a perdu. Mais, en thèse générale, il fournit des indications spontanées d’une grande importance. Nous les retiendrons comme annexes de ce que nous avons dit, au point de vue purement pratique, de l’accoutumance des animaux à consommer des résidus industriels.

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Message par RASTAMAN2401 Lun 5 Mai - 9:38

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 LES ANECDOTES  HISTORIQUES,  DROLES OU ENCORE INSOLITES - Page 9 1728451157  Claudius

çà fait peur

Bon Lundi
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Message par Invité Lun 5 Mai - 13:45

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Poudres de Cock (Homme au marteau) contre les maladies d’estomac
(Réclame parue en 1909)

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Lisez cette nouvelle preuve démontrant que les Poudres de Cock sont uniques dans le monde entier pour bien guérir n’importe quelle maladie de l’estomac. Enfoncez-vous cela dans la tête.

Cet encart publicitaire était ensuite composé d’une lettre d’un patient satisfait :

Paris, le 15 février 1909

Cher Monsieur,

J’ai eu pendant six ans une maladie d’estomac qui m’a fait cruellement souffrir. Je ne pouvais digérer le moindre aliment, les choses les plus légères, le lait, un œuf à la coque, je les rendais, tels que je les avais pris. J’avais souvent des palpitations et des étouffements. A la hauteur de l’estomac, j’avais une boule de la grosseur du poing, qui m’effrayait beaucoup ; de plus, j’avais une constipation opiniâtre. Je ne savais plus que faire ! Tous les médicaments que j’avais pris : pilules, tisanes, eaux minérales, etc., ne m’avaient fait aucun bien. Voyant que je dépérissais et que je passais des nuits blanches, je me désolais et me désespérais de plus en plus.

Un de mes collègues me dit un jour : « Tu devrais prendre les Poudres de Cock. » J’en achetai aussitôt quatre boîtes. Je m’assurai que c’était bien les véritables boîtes de Poudres de Cock poirtant la marque de l’Homme au marteau et je commençai à prendre un cachet avant chaque repas. Aussitôt je ressentis une douce sensation de chaleur au creux de l’estomac ; j’en conclus que la Poudre faisait son effet, et je regrettai de ne pas les avoir prises plus tôt. Après le dixième cachet je pus manger deux œufs avec quelques mouillettes. J’avais tellement maigri et j’étais tellement anémié et affaibli que je m’estimais déjà très heureux de ce premier résultat et plein d’espérance.

Enfin, après deux boîtes, je me sentis très bien, je continuais à manger des viandes blanches ou grillées, des légumes cuits, en un mot toute l’alimentation convenant à un convalescent. J’ai pris aussi, tout en continuant mon traitement par les poudres de Cock, vos pilules de Cock, de sorte que, au bout de quatre mois, j’étais complètement guéri, non seulement de mon estomac, mais aussi de ma constipation. Chose bizarre : j’ai souffert de cette maladie pendant six ans, et c’est après la sixième boîte que j’ai constaté la guérison complète.

Voilà près de deux ans de cela et depuis lors je n’ai plus ressenti le moindre malaise ; c’est vous dire que ma guérison est bien complète : je mange ce que je veux sans en être incommodé en quoi que ce soit, avec mon bon estomac,, mes forces sont revenues, mon anémie et mes palpitations ont complètement disparu et je me trouve heureux et bien portant.J’ai recommandé vos Poudres de Cock à différents amis qui souffraient aussi de l’estomac et des intestins ; tous en ont été des plus satisfaits.

Je tenais, Monsieur, à vous signaler ma guérison si extraordinaire, si définitive, et à vous exprimer toute ma profonde gratitude.

A. Moncheny Comptable, 14 rue de Panama, Paris.

Au bas de l’encart prenait place le texte suivant :
Jamais aucun remède n’a eu une vogue aussi grande et aussi retentissante que les Poudres de Cock dans le monde entier. Aussi tous ceux qui souffrent de l’estomac ne prennent que les Poudres de Cock et TOUS SE GUERISSENT très rapidement.

Les Poudres de Cock se vendent 2fr.50 dans toutes les principales pharmacies ou bien 4 boîtes 9 francs contre mandat postal adressé à la Pharmacie des Poudres de Cock, à Jeumont (Nord). Brochure gratis. Refusez toujours toute boîte qui ne porte pas la marque de garantie l’ « Homme au marteau », comme étant une contrefaçon sans valeur.

AVIS IMPORTANT. On doit continuer l’usage des Poudres de Cock sans interruption jusqu’à complète guérison.

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Message par RASTAMAN2401 Lun 5 Mai - 17:27

LES ANECDOTES  HISTORIQUES,  DROLES OU ENCORE INSOLITES - Page 9 3862193178  Claudius

 LES ANECDOTES  HISTORIQUES,  DROLES OU ENCORE INSOLITES - Page 9 75386 

Je ne sais pas si c'est vrai et s'ils en vendent encore mais çà me ferait un grand bien  LES ANECDOTES  HISTORIQUES,  DROLES OU ENCORE INSOLITES - Page 9 4057198257 

Bonne soirée
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Message par alain90 Mar 6 Mai - 17:33

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9 Français sur 10 descendent de Charlemagne




Une estimation basée sur des statistiques, mais comment la vérifier ?


Selon les estimations d’historiens et de généalogistes, tous les Français de souche descendraient de Charlemagne ! Mais comment une telle affirmation, alors qu’il est impossible de trouver des preuves de filiation ? Il s’agit en fait d’une estimation basée sur un simple calcul arithmétique.



Combien pensez-vous avoir d’ancêtres ayant vécu à l’époque de Charlemagne ? Vous avez deux parents, quatre grand-parents, huit arrière-grands-parents, et ainsi de suite.
Comptons entre 40 et 45 générations d’ancêtres pour remonter jusqu’à l’époque de Charlemagne (autour de l’an 800) et on arrive à un nombre d’incroyable : vous auriez de 1000 milliards à 35 000 milliards d’ancêtres contemporains de l’empereur !


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Ce chiffre n’est bien sûr que théorique. Il faut prendre en compte l’implexe généalogique. Vous n’avez pas 35 000 milliards d’ancêtres différents. Vos aïeux se sont unis avec des cousins parfois très éloignés : des ancêtres communs apparaissent donc plusieurs fois dans votre généalogie.
Les historiens estiment qu’en l’an 800, la population de l’actuelle France tournait autour de 8 millions d’habitants, une dizaine de millions peut-être si on y inclut les zones frontalières1. La population de la planète, quant à elle, dépassait à peine les 220 millions d’habitants.

Ce qui peut laisser penser que chaque Français d’aujourd’hui descend plus ou moins de chacun de ces 8 millions de Français de l’époque de Charlemagne, et descend donc certainement de l’empereur également, par le jeu des brassages de populations de génération en génération.
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Message par RASTAMAN2401 Mar 6 Mai - 19:53

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On est tous frères presque  LES ANECDOTES  HISTORIQUES,  DROLES OU ENCORE INSOLITES - Page 9 4057198257 

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Message par THIERRY 25 Mer 7 Mai - 7:58

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Gens d'arme et Gendarmes !!!!!!!!!!!!!!!


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