LES ANECDOTES HISTORIQUES, DROLES OU ENCORE INSOLITES
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Re: LES ANECDOTES HISTORIQUES, DROLES OU ENCORE INSOLITES
les amis
Avoir ses lettres de Cracovie
Etre reconnu et proclamé menteur
Les lettres de Cracovie, ainsi nommées par allusion au verbe craquer (mentir), sont des brevets qu’on expédie aux grands hâbleurs. D’où le sens du proverbe.
Il y avait autrefois au jardin du Palais-Royal, d’autres disent au jardin du Luxembourg, un arbre qu’on appelait l’arbre de Cracovie, pour la raison précédemment indiquée, ou parce que les nouvellistes se réunissaient d’ordinaire sous son ombre, pendant les troubles de Pologne.
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L’Arbre de Cracovie
Le prototype de ces cracovistes était un abbé dont on ignorait le vrai nom, et qu’on désignait par le sobriquet de l’abbé trente mille hommes, attendu qu’avec ce nombre de soldats, ni plus ni moins, il se faisait fort d’exécuter heureusement ses plans de campagne ; il eut pour successeur le fameux Métra, bourgeois désœuvré à qui les membres du corps diplomatique envoyaient toutes les nouvelles qu’ils voulaient répandre. Mais celui-ci établit son quartier-général aux Tuileries, sur la terrasse des Feuillants.
Avoir ses lettres de Cracovie
Etre reconnu et proclamé menteur
Les lettres de Cracovie, ainsi nommées par allusion au verbe craquer (mentir), sont des brevets qu’on expédie aux grands hâbleurs. D’où le sens du proverbe.
Il y avait autrefois au jardin du Palais-Royal, d’autres disent au jardin du Luxembourg, un arbre qu’on appelait l’arbre de Cracovie, pour la raison précédemment indiquée, ou parce que les nouvellistes se réunissaient d’ordinaire sous son ombre, pendant les troubles de Pologne.
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L’Arbre de Cracovie
Le prototype de ces cracovistes était un abbé dont on ignorait le vrai nom, et qu’on désignait par le sobriquet de l’abbé trente mille hommes, attendu qu’avec ce nombre de soldats, ni plus ni moins, il se faisait fort d’exécuter heureusement ses plans de campagne ; il eut pour successeur le fameux Métra, bourgeois désœuvré à qui les membres du corps diplomatique envoyaient toutes les nouvelles qu’ils voulaient répandre. Mais celui-ci établit son quartier-général aux Tuileries, sur la terrasse des Feuillants.
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RASTAMAN2401- president d hippodrome
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Re: LES ANECDOTES HISTORIQUES, DROLES OU ENCORE INSOLITES
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A la coutume de Lorris, le battu paie l’amende
Ceux qui, n’ayant aucun tort à se reprocher, étant les victimes d’autres personnes, sont souvent, malgré cela, obligés de faire à celles-ci des soumissions
Fleury de Bellingen donne à peu près en ces termes l’origine historique de cette vieille locution. Lory, maintenant Lorris, est une petite ville du Gâtinais, située dans le Loiret. Quoique cette ville paraisse peu importante, elle avait autrefois des lois coutumières d’une grande notoriété pour quelques provinces de France, et surtout d’une très grande ancienneté.
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Une de ces lois entre autres portait une amende sévère pour tous ceux qu’on pouvait convaincre d’avoir battu ou injurié quelqu’un. La loi leur adressait ces paroles, par lesquelles elle leur ordonnait de payer l’amende : « Le bas-tu ? paie l’amende. » En réalité, c’était donc le battant qui payait l’amende en expiation des coups qu’il avait portés.
Cette étymologie est certainement la plus amusante, mais elle n’est pas la plus authentique. A l’époque des épreuves du feu et de l’eau, lorsque le serment judiciaire était déféré à une partie, celle-ci choisissait parmi les siens un champion qui, armé du bouclier, se battait avec un bâton contre le champion désigné par la partie adverse.
Le vaincu était déclaré convaincu de parjure par sa défaite même, et il était condamné à avoir le poing coupé. Tous ceux qui étaient du côté du vaincu encouraient la même chance ; mais il leur était loisible de s’en exempter et de conserver leur main en payant une amende, ce qui était, on le conçoit aisément, beaucoup plus de leur goût. De là donc le proverbe, « Les battus paient l’amende ».
A la coutume de Lorris, le battu paie l’amende
Ceux qui, n’ayant aucun tort à se reprocher, étant les victimes d’autres personnes, sont souvent, malgré cela, obligés de faire à celles-ci des soumissions
Fleury de Bellingen donne à peu près en ces termes l’origine historique de cette vieille locution. Lory, maintenant Lorris, est une petite ville du Gâtinais, située dans le Loiret. Quoique cette ville paraisse peu importante, elle avait autrefois des lois coutumières d’une grande notoriété pour quelques provinces de France, et surtout d’une très grande ancienneté.
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Une de ces lois entre autres portait une amende sévère pour tous ceux qu’on pouvait convaincre d’avoir battu ou injurié quelqu’un. La loi leur adressait ces paroles, par lesquelles elle leur ordonnait de payer l’amende : « Le bas-tu ? paie l’amende. » En réalité, c’était donc le battant qui payait l’amende en expiation des coups qu’il avait portés.
Cette étymologie est certainement la plus amusante, mais elle n’est pas la plus authentique. A l’époque des épreuves du feu et de l’eau, lorsque le serment judiciaire était déféré à une partie, celle-ci choisissait parmi les siens un champion qui, armé du bouclier, se battait avec un bâton contre le champion désigné par la partie adverse.
Le vaincu était déclaré convaincu de parjure par sa défaite même, et il était condamné à avoir le poing coupé. Tous ceux qui étaient du côté du vaincu encouraient la même chance ; mais il leur était loisible de s’en exempter et de conserver leur main en payant une amende, ce qui était, on le conçoit aisément, beaucoup plus de leur goût. De là donc le proverbe, « Les battus paient l’amende ».
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Re: LES ANECDOTES HISTORIQUES, DROLES OU ENCORE INSOLITES
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Badaud de Paris
Allusion au fait que les Parisiens ont coutume de s’amasser rapidement autour de bonimenteurs et charlatans
La badauderie passait pour être le défaut bien connu des Parisiens, et c’est peut-être une des choses que les étrangers y admiraient le plus, que cet étrange assemblage de niaiserie, de bonhomie, et en même temps d’esprit fin et observateur, se faisant remarquer dans le Parisien-né.
Au sein de la France d’autrefois, un provincial ou un étranger qui vient voir de près le peuple le plus spirituel de la terre, à savoir le peuple de Paris, ne laisse pas d’être surpris de trouver sur une de nos places publiques une centaine de bouches et d’oreilles béantes, autour d’un charlatan qui débite en plein air ses chansons, poudres à dents, élixir de longue vie, ou ses crayons dorés. Et c’est là le peuple qui fait le Dictionnaire de l’Académie, qui fait la langue universelle, rivale de la langue-mère latine ! Et l’Europe se venge par cette épithète de badaud, injure bien innocente et qui ne nous humilie guère, car c’est un mot tout national et dont le sens est plus solide qu’on ne le voudrait croire.
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Quelques étymologistes croient que ce sobriquet nous vient de l’ancienne porte Baudaye ou Badaye. D’autres supposent que les habitants de Paris doivent cette dénomination, dérivée du celtique badaur (batelier), au goût qu’ils ont toujours eu pour la navigation ; car il y avait à Paris une corporation de bateliers connus, au commencement du Ve siècle, sous le titre de Mercatores aquae parisiaci, Marchands parisiens par eau, dont l’institution datait à peu près de Jules César, et dont les Romains s’étaient même servis avec avantage pour le transport des vivres et des munitions de guerre. Enfin, d’autres ont cru trouver une étymologie plus certaine de ce mot dans Rabelais, qui dit que Platon comparait les niais et les ignorants à des gens nourris dans des navires, d’où, comme si l’on était renfermé dans un baril, on ne voit le monde que par une fissure.
De ce nombre sont les badauds de Paris en badaudois, par rapport à la cité de Paris, laquelle étant dans une île de la figure d’un bateau, a donné lieu aux habitants de prendre une nef pour armoiries de leur ville. « Comme ils ne quittent pas facilement leurs vers, dit toujours Rabelais, rien de plus naturel que le sobriquet de badauds qu’on leur a appliqué, par allusion au bateau des armoiries de Paris. »
Il est bien remarquable que Paris a toujours eu une succession de charlatans presque non-interrompue, et que la souveraineté de ces rois de carrefour subsiste encore, malgré le progrès, malgré les révolutions, et malgré tout l’orgueil de ce XIXe siècle. Mais aussi nous avons eu de ces charlatans auxquels ne manquaient que de plus convenables tréteaux pour faire peut-être des personnages d’une plus haute illustration.
Qui sait quel physicien ou quel alchimiste eût fait le fameux maître Gonin, la coqueluche des badauds de Paris au temps de Charles IX ? Qui sait si maître Tabarin ne fût devenu sous une autre étoile un illustre écrivain, et si de nos jours Mengin, le célèbre Mengin, ne serait pas aussi honorablement connu sous l’habit doré du diplomate ?
Badaud de Paris
Allusion au fait que les Parisiens ont coutume de s’amasser rapidement autour de bonimenteurs et charlatans
La badauderie passait pour être le défaut bien connu des Parisiens, et c’est peut-être une des choses que les étrangers y admiraient le plus, que cet étrange assemblage de niaiserie, de bonhomie, et en même temps d’esprit fin et observateur, se faisant remarquer dans le Parisien-né.
Au sein de la France d’autrefois, un provincial ou un étranger qui vient voir de près le peuple le plus spirituel de la terre, à savoir le peuple de Paris, ne laisse pas d’être surpris de trouver sur une de nos places publiques une centaine de bouches et d’oreilles béantes, autour d’un charlatan qui débite en plein air ses chansons, poudres à dents, élixir de longue vie, ou ses crayons dorés. Et c’est là le peuple qui fait le Dictionnaire de l’Académie, qui fait la langue universelle, rivale de la langue-mère latine ! Et l’Europe se venge par cette épithète de badaud, injure bien innocente et qui ne nous humilie guère, car c’est un mot tout national et dont le sens est plus solide qu’on ne le voudrait croire.
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Quelques étymologistes croient que ce sobriquet nous vient de l’ancienne porte Baudaye ou Badaye. D’autres supposent que les habitants de Paris doivent cette dénomination, dérivée du celtique badaur (batelier), au goût qu’ils ont toujours eu pour la navigation ; car il y avait à Paris une corporation de bateliers connus, au commencement du Ve siècle, sous le titre de Mercatores aquae parisiaci, Marchands parisiens par eau, dont l’institution datait à peu près de Jules César, et dont les Romains s’étaient même servis avec avantage pour le transport des vivres et des munitions de guerre. Enfin, d’autres ont cru trouver une étymologie plus certaine de ce mot dans Rabelais, qui dit que Platon comparait les niais et les ignorants à des gens nourris dans des navires, d’où, comme si l’on était renfermé dans un baril, on ne voit le monde que par une fissure.
De ce nombre sont les badauds de Paris en badaudois, par rapport à la cité de Paris, laquelle étant dans une île de la figure d’un bateau, a donné lieu aux habitants de prendre une nef pour armoiries de leur ville. « Comme ils ne quittent pas facilement leurs vers, dit toujours Rabelais, rien de plus naturel que le sobriquet de badauds qu’on leur a appliqué, par allusion au bateau des armoiries de Paris. »
Il est bien remarquable que Paris a toujours eu une succession de charlatans presque non-interrompue, et que la souveraineté de ces rois de carrefour subsiste encore, malgré le progrès, malgré les révolutions, et malgré tout l’orgueil de ce XIXe siècle. Mais aussi nous avons eu de ces charlatans auxquels ne manquaient que de plus convenables tréteaux pour faire peut-être des personnages d’une plus haute illustration.
Qui sait quel physicien ou quel alchimiste eût fait le fameux maître Gonin, la coqueluche des badauds de Paris au temps de Charles IX ? Qui sait si maître Tabarin ne fût devenu sous une autre étoile un illustre écrivain, et si de nos jours Mengin, le célèbre Mengin, ne serait pas aussi honorablement connu sous l’habit doré du diplomate ?
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Re: LES ANECDOTES HISTORIQUES, DROLES OU ENCORE INSOLITES
Claudius
A +++
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Histoire et Légende du Dunkerquois : REUZE PAPA.
Le REUZE et sa famille.
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La légende du Reuze
Beaucoup de villes de Flandre ont leur géant d'osier qui défile le jour de la fête foraine, qu'on appelle ducasse. Le Reuze de Dunkerque serait venu des pays nordiques au temps du roi Dagobert. On dit même qu'il serait l'aïeul du corsaire Jean Bart.
Quand la cloche sonne, le Reuze sort...
Au temps du roi Dagobert, Mardyck était l'une des plus belles villes situées sur la mer du Nord. Son port, fermé chaque soir par une lourde chaîne, renfermait des centaines de bateaux qui naviguaient jusqu'en Angleterre et en Écosse.
Dans la brume d'un beau matin d'été, l'homme de vigie vit avec effroi des bateaux étranges s'avancer vers la cité. Leur proue recourbée était sculptée d'une tête de dragon colorée et effrayante. Au fur et à mesure que les embarcations avançaient vers la terre, l'homme de vigie entendait hurler les marins de ces surprenants bateaux. Grands et chevelus, ils s'invectivaient en dressant vers le ciel boucliers et épées.
Avant que la garde de Mardtick ne fût sur pied, les pirates avaient envahi la ville et avant que le soleil ne fût couché, ils avaient capturé les jeunes filles et tué le reste des habitants.
Ces Vikings étaient des Reuzes et se nommaient eux-mêmes les guerriers de la mer. Ils se trouvèrent bien dans la région et y séjournèrent plusieurs mois, mettant à sac toutes les réserves des maisons de Mardyck. Mais ces guerriers, s'ils savaient se battre, ne savaient ni cultiver la terre, ni s'occuper du bétail. Les vivres vinrent donc à manquer, d'autant plus que leur appétit était féroce. Ils durent se remettre en campagne afin de trouver d'autres villes à piller. Leur chef Allowyn fit une mauvaise chute et se blessa la jambe à son épée. Tenant enfin leur vengeance, les pécheurs de la région massacrèrent les guerriers reuzes à coups de pierres avant de s'en prendre à leur chef baignant dans son sang.
Or à cette époque, le grand saint Éloi séjournait dans la région car il aimait prendra des bains de mer aussi froids que revigorants. S'approchant des pécheurs déchaînés, il leur parla durement :
- Honte à vous, qui frappez un homme à terre. Transportez ce guerrier dans ma maison. J'ai de grands projets pour lui.
Saint loi et son protégé restèrent enfermés pendant près de deux semaines. Au bout de ce temps, Éloi envoya chercher la plus jolie des jeunes filles de la région. On vit le grand saint Éloi se diriger vers l'église des Dunes, suivi du guerrier qui tenait par la main la jeune fille. Le Reuze fut baptisé, puis marié sous les yeux des villageois stupéfaits. À la sortie de l'église, le guerrier leur tint ce discours :
- Mes frères, que ceux qui savent tailler le bois, travailler la pierre, forger le fer et labourer la terre me suivent. Nous allons construire dans les dunes la plus belle des forteresses jamais édifiée pour la paix et la sécurité de ses habitants.
C'est ainsi que naquit Dunkerque. Le Reuze, sagement conseillé par saint Éloi, écarta de sa ville fléaux et invasions. Ce port prospère prit peu à peu la place de Mardyck, qui disparut, recouverte par le sable des dunes
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Histoire et Légende du Dunkerquois : REUZE PAPA.
Le REUZE et sa famille.
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La légende du Reuze
Beaucoup de villes de Flandre ont leur géant d'osier qui défile le jour de la fête foraine, qu'on appelle ducasse. Le Reuze de Dunkerque serait venu des pays nordiques au temps du roi Dagobert. On dit même qu'il serait l'aïeul du corsaire Jean Bart.
Quand la cloche sonne, le Reuze sort...
Au temps du roi Dagobert, Mardyck était l'une des plus belles villes situées sur la mer du Nord. Son port, fermé chaque soir par une lourde chaîne, renfermait des centaines de bateaux qui naviguaient jusqu'en Angleterre et en Écosse.
Dans la brume d'un beau matin d'été, l'homme de vigie vit avec effroi des bateaux étranges s'avancer vers la cité. Leur proue recourbée était sculptée d'une tête de dragon colorée et effrayante. Au fur et à mesure que les embarcations avançaient vers la terre, l'homme de vigie entendait hurler les marins de ces surprenants bateaux. Grands et chevelus, ils s'invectivaient en dressant vers le ciel boucliers et épées.
Avant que la garde de Mardtick ne fût sur pied, les pirates avaient envahi la ville et avant que le soleil ne fût couché, ils avaient capturé les jeunes filles et tué le reste des habitants.
Ces Vikings étaient des Reuzes et se nommaient eux-mêmes les guerriers de la mer. Ils se trouvèrent bien dans la région et y séjournèrent plusieurs mois, mettant à sac toutes les réserves des maisons de Mardyck. Mais ces guerriers, s'ils savaient se battre, ne savaient ni cultiver la terre, ni s'occuper du bétail. Les vivres vinrent donc à manquer, d'autant plus que leur appétit était féroce. Ils durent se remettre en campagne afin de trouver d'autres villes à piller. Leur chef Allowyn fit une mauvaise chute et se blessa la jambe à son épée. Tenant enfin leur vengeance, les pécheurs de la région massacrèrent les guerriers reuzes à coups de pierres avant de s'en prendre à leur chef baignant dans son sang.
Or à cette époque, le grand saint Éloi séjournait dans la région car il aimait prendra des bains de mer aussi froids que revigorants. S'approchant des pécheurs déchaînés, il leur parla durement :
- Honte à vous, qui frappez un homme à terre. Transportez ce guerrier dans ma maison. J'ai de grands projets pour lui.
Saint loi et son protégé restèrent enfermés pendant près de deux semaines. Au bout de ce temps, Éloi envoya chercher la plus jolie des jeunes filles de la région. On vit le grand saint Éloi se diriger vers l'église des Dunes, suivi du guerrier qui tenait par la main la jeune fille. Le Reuze fut baptisé, puis marié sous les yeux des villageois stupéfaits. À la sortie de l'église, le guerrier leur tint ce discours :
- Mes frères, que ceux qui savent tailler le bois, travailler la pierre, forger le fer et labourer la terre me suivent. Nous allons construire dans les dunes la plus belle des forteresses jamais édifiée pour la paix et la sécurité de ses habitants.
C'est ainsi que naquit Dunkerque. Le Reuze, sagement conseillé par saint Éloi, écarta de sa ville fléaux et invasions. Ce port prospère prit peu à peu la place de Mardyck, qui disparut, recouverte par le sable des dunes
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RASTAMAN2401- president d hippodrome
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Re: LES ANECDOTES HISTORIQUES, DROLES OU ENCORE INSOLITES
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CANTIN ET LES GEANTS, UNE LONGUE HISTOIRE !
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Jehan de Cawentin, chevalier dit Messire Boutier de Cantin, fut un vaillant guerrier, dont le nom est cité dans les chroniques du temps.
C'est à lui qu'il est possible d'attribuer les prouesses du géant ou Gayant de Douai. La légende qui voudrait que Gayant soit Jehan Gélon, un Seigneur de Cantin vivant au 9ème siècle, ne peut être retenue, en effet, à la lecture des documents des Archives Départementales du Nord, il est permis d'attribuer les prouesses du géant de Douai non pas à Pierre mais à son fils, Jehan de Cawentin.
C'est en effet lui qui se trouve avec les troupes françaises devant les fortifications de Douai afin de délivrer la ville d'une invasion.
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Ces commentaires peuvent faire admettre que les manneliers, en créant en 1530, M. Gayant, ont voulu perpétuer le souvenir du vaillant et noble Seigneur de Cantin.
En 1890, une société qui s'appelait "Les Enfants de Gayant de Cantin" se créa dans le village, on acheta des têtes ainsi que des corps en osier à Tournai et Cantin eut, durant quelques années, son Gayant comme Douai a le sien.
La Fête du Gayant de Cantin se déroulait le week-end de la Pentecôte.
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L'année de leur création, les enfants de Gayant de Cantin furent recus par leurs cousins Douaisiens et cette cérémonie qui dit on fut grandiose eu lieu chez Mr Coutant, président de la société Douaisienne.
En 1896, les Gayants Cantinois allèrent rendre visite aux habitants d'Arleux. La dernière sortie du Gayant de Cantin date de 1913, peu de temps après, le comité se dissout et les géants disparurent mystérieusement.
Il faudra attendre 73 ans pour qu'un géant revoit le jour à Cantin en la personne de Gayantin.
CANTIN ET LES GEANTS, UNE LONGUE HISTOIRE !
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Jehan de Cawentin, chevalier dit Messire Boutier de Cantin, fut un vaillant guerrier, dont le nom est cité dans les chroniques du temps.
C'est à lui qu'il est possible d'attribuer les prouesses du géant ou Gayant de Douai. La légende qui voudrait que Gayant soit Jehan Gélon, un Seigneur de Cantin vivant au 9ème siècle, ne peut être retenue, en effet, à la lecture des documents des Archives Départementales du Nord, il est permis d'attribuer les prouesses du géant de Douai non pas à Pierre mais à son fils, Jehan de Cawentin.
C'est en effet lui qui se trouve avec les troupes françaises devant les fortifications de Douai afin de délivrer la ville d'une invasion.
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Ces commentaires peuvent faire admettre que les manneliers, en créant en 1530, M. Gayant, ont voulu perpétuer le souvenir du vaillant et noble Seigneur de Cantin.
En 1890, une société qui s'appelait "Les Enfants de Gayant de Cantin" se créa dans le village, on acheta des têtes ainsi que des corps en osier à Tournai et Cantin eut, durant quelques années, son Gayant comme Douai a le sien.
La Fête du Gayant de Cantin se déroulait le week-end de la Pentecôte.
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L'année de leur création, les enfants de Gayant de Cantin furent recus par leurs cousins Douaisiens et cette cérémonie qui dit on fut grandiose eu lieu chez Mr Coutant, président de la société Douaisienne.
En 1896, les Gayants Cantinois allèrent rendre visite aux habitants d'Arleux. La dernière sortie du Gayant de Cantin date de 1913, peu de temps après, le comité se dissout et les géants disparurent mystérieusement.
Il faudra attendre 73 ans pour qu'un géant revoit le jour à Cantin en la personne de Gayantin.
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pour les précisions Claudius
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CLAUDIUS
SOMPTUEUSES TES PHOTOS
CLAUDIUS
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C’est comme l’oeuf de Colomb
Tout ce qui est naturel paraît facile, lorsque c’est une fois trouvé. Le difficile est de le trouver.
L’origine de celte locution est tout historique ; elle date du XVe siècle. Le célèbre navigateur Christophe Colomb, par sa lecture attentive des ouvrages des anciens et par suite de leur comparaison avec les relations des auteurs du Moyen Age, en faisant de plus certains calculs fondés sur la forme sphérique de la terre, avait eu l’idée qu’en naviguant vers l’Ouest, on devrait rencontrer des terres ou des îles à l’Est de l’Asie.
Il aborda, en 1492, à des îles dépendant d’un continent nouveau. Des jaloux qui voulaient lui disputer l’œuvre de son génie, lui objectaient qu’il n’y avait rien de plus aisé que de découvrir le futur Nouveau-Monde ; il leur tint ce langage : « Vous avez raison, je me glorifie moins de ma découverte que du mérite d’y avoir songé le premier. »
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Comme appui à ces paroles, il prit un œuf et proposa à ses interlocuteurs de le faire tenir sur sa pointe ; aucun n’y put parvenir.
« La chose n’est pourtant pas difficile, reprit Colomb, je vais vous le prouver » ; et, en disant ces mots, il fit tenir sur sa pointe l’œuf qu’il avait brisé et aplati en le posant.
« Oh ! s’écrièrent alors les assistants, rien n’était plus facile. – Sans doute, leur dit-il, mais vous ne l’avez pas fait et j’ai trouvé seul le moyen. »
C’est comme l’oeuf de Colomb
Tout ce qui est naturel paraît facile, lorsque c’est une fois trouvé. Le difficile est de le trouver.
L’origine de celte locution est tout historique ; elle date du XVe siècle. Le célèbre navigateur Christophe Colomb, par sa lecture attentive des ouvrages des anciens et par suite de leur comparaison avec les relations des auteurs du Moyen Age, en faisant de plus certains calculs fondés sur la forme sphérique de la terre, avait eu l’idée qu’en naviguant vers l’Ouest, on devrait rencontrer des terres ou des îles à l’Est de l’Asie.
Il aborda, en 1492, à des îles dépendant d’un continent nouveau. Des jaloux qui voulaient lui disputer l’œuvre de son génie, lui objectaient qu’il n’y avait rien de plus aisé que de découvrir le futur Nouveau-Monde ; il leur tint ce langage : « Vous avez raison, je me glorifie moins de ma découverte que du mérite d’y avoir songé le premier. »
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Comme appui à ces paroles, il prit un œuf et proposa à ses interlocuteurs de le faire tenir sur sa pointe ; aucun n’y put parvenir.
« La chose n’est pourtant pas difficile, reprit Colomb, je vais vous le prouver » ; et, en disant ces mots, il fit tenir sur sa pointe l’œuf qu’il avait brisé et aplati en le posant.
« Oh ! s’écrièrent alors les assistants, rien n’était plus facile. – Sans doute, leur dit-il, mais vous ne l’avez pas fait et j’ai trouvé seul le moyen. »
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Re: LES ANECDOTES HISTORIQUES, DROLES OU ENCORE INSOLITES
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Dans la tempête adore l’écho
Maxime de Pythagore, qui signifie, dans les troubles civils, retire-toi à la campagne
Pope interprète différemment cette maxime dont le texte grec est traduit plus littéralement de la manière suivante : Quand les vents s’élèvent, rends tes hommages à l’écho. Il pense que Pythagore a voulu dire : Quand tes oreilles sont frappées de toutes sortes de rumeurs, n’ajoute foi qu’au second rapport. Mais une telle explication n’est point reçue, quoiqu’elle soit plus naturelle que l’autre, et plus conforme à la nature de l’écho.
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Les Grecs exprimaient encore l’avantage de ne point se mêler aux agitations populaires par ce proverbe : La foudre épargne ceux qui dorment ; car ils croyaient que le corps de l’homme, pendant le sommeil, était dans un état propre à neutraliser les effets du feu du ciel. Les lecteurs curieux de connaître les raisons physiques sur lesquelles se fondait cette opinion erronée, les trouveront dans les Symposiaques de Plutarque (livre IV, quest. 49). Les Chinois disent : L’hirondelle qui est dans son nid voit d’un oeil tranquille les batailles des vautours.
Une loi de Solon, tout à fait contraire au précepte de Pythagore, décernait des peines contre ceux qui gardaient la neutralité quand les partis en venaient aux mains. L’objet de cette loi était d’arracher l’homme de bien à une inaction funeste, de le jeter au milieu des factieux, et de sauver la cité par l’ascendant de la vertu.
Dans la tempête adore l’écho
Maxime de Pythagore, qui signifie, dans les troubles civils, retire-toi à la campagne
Pope interprète différemment cette maxime dont le texte grec est traduit plus littéralement de la manière suivante : Quand les vents s’élèvent, rends tes hommages à l’écho. Il pense que Pythagore a voulu dire : Quand tes oreilles sont frappées de toutes sortes de rumeurs, n’ajoute foi qu’au second rapport. Mais une telle explication n’est point reçue, quoiqu’elle soit plus naturelle que l’autre, et plus conforme à la nature de l’écho.
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Les Grecs exprimaient encore l’avantage de ne point se mêler aux agitations populaires par ce proverbe : La foudre épargne ceux qui dorment ; car ils croyaient que le corps de l’homme, pendant le sommeil, était dans un état propre à neutraliser les effets du feu du ciel. Les lecteurs curieux de connaître les raisons physiques sur lesquelles se fondait cette opinion erronée, les trouveront dans les Symposiaques de Plutarque (livre IV, quest. 49). Les Chinois disent : L’hirondelle qui est dans son nid voit d’un oeil tranquille les batailles des vautours.
Une loi de Solon, tout à fait contraire au précepte de Pythagore, décernait des peines contre ceux qui gardaient la neutralité quand les partis en venaient aux mains. L’objet de cette loi était d’arracher l’homme de bien à une inaction funeste, de le jeter au milieu des factieux, et de sauver la cité par l’ascendant de la vertu.
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Re: LES ANECDOTES HISTORIQUES, DROLES OU ENCORE INSOLITES
Claudius
Bonne journée à tous
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Re: LES ANECDOTES HISTORIQUES, DROLES OU ENCORE INSOLITES
salut1: les amis
Brûler ses vaisseaux
L’histoire ancienne nous fournit beaucoup d’exemples d’une pareille détermination. L’un des plus anciens date du IIIe siècle avant Jésus-Christ. Agathocle, tyran de Syracuse, avait porté la guerre en Afrique. Pour contraindre ses troupes, une fois débarquées, à combattre et à vaincre sans espoir de retour dans la patrie, il fit brûler, en leur présence, tous les vaisseaux qui les avaient transportés. Asclépiotade, un envoyé de l’empereur Dioclétien contre l’usurpateur de la Grande-Bretagne, agit comme Agathocle et la victoire s’en suivit aussi.
L’empereur romain Julien, lors de son expédition contre le roi de Perse Sapor, ne voulant pas que ses soldats songeassent à la retraite, fit mettre le feu non seulement aux onze cents vaisseaux qui mouillaient dans les eaux du Tigre, mais de plus à tous les magasins. Robert Guiscard qui se trouvait avec sa petite armée dans un péril pressant devant les nombreuses troupes d’Alexis Comnène, ayant brûlé aussi toute sa flotte et même ses bagages, gagna la bataille de Durazzo.
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Litra d’argent frappée par Agathocle,
roi de Syracuse
On peut citer aussi des exemples pris dans les temps modernes. Ainsi, le duc de Normandie, Guillaume le Conquérant, abordant en Angleterre (1066), n’employa-t-il pas le même moyen pour exciter le courage des soldats : la conséquence fut la victoire d’Hastings, Il ne faut pas oublier de mentionner ici Fernand Cortez (1518), qui préluda de cette façon à la conquête du Mexique aussitôt après son débarquement.
Ainsi donc, brûler ses vaisseaux, dans le sens propre comme dans le sens figuré, n’est qu’une allusion à la volonté ferme de disputer la victoire à un ennemi chez lequel on est venu s’établir en se mettant dans l’impossibilité de reculer.
Brûler ses vaisseaux
L’histoire ancienne nous fournit beaucoup d’exemples d’une pareille détermination. L’un des plus anciens date du IIIe siècle avant Jésus-Christ. Agathocle, tyran de Syracuse, avait porté la guerre en Afrique. Pour contraindre ses troupes, une fois débarquées, à combattre et à vaincre sans espoir de retour dans la patrie, il fit brûler, en leur présence, tous les vaisseaux qui les avaient transportés. Asclépiotade, un envoyé de l’empereur Dioclétien contre l’usurpateur de la Grande-Bretagne, agit comme Agathocle et la victoire s’en suivit aussi.
L’empereur romain Julien, lors de son expédition contre le roi de Perse Sapor, ne voulant pas que ses soldats songeassent à la retraite, fit mettre le feu non seulement aux onze cents vaisseaux qui mouillaient dans les eaux du Tigre, mais de plus à tous les magasins. Robert Guiscard qui se trouvait avec sa petite armée dans un péril pressant devant les nombreuses troupes d’Alexis Comnène, ayant brûlé aussi toute sa flotte et même ses bagages, gagna la bataille de Durazzo.
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Litra d’argent frappée par Agathocle,
roi de Syracuse
On peut citer aussi des exemples pris dans les temps modernes. Ainsi, le duc de Normandie, Guillaume le Conquérant, abordant en Angleterre (1066), n’employa-t-il pas le même moyen pour exciter le courage des soldats : la conséquence fut la victoire d’Hastings, Il ne faut pas oublier de mentionner ici Fernand Cortez (1518), qui préluda de cette façon à la conquête du Mexique aussitôt après son débarquement.
Ainsi donc, brûler ses vaisseaux, dans le sens propre comme dans le sens figuré, n’est qu’une allusion à la volonté ferme de disputer la victoire à un ennemi chez lequel on est venu s’établir en se mettant dans l’impossibilité de reculer.
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Re: LES ANECDOTES HISTORIQUES, DROLES OU ENCORE INSOLITES
CLAUDIUS
MERCI POTO
BONNE NUIT
MERCI POTO
BONNE NUIT
Invité- Invité
Re: LES ANECDOTES HISTORIQUES, DROLES OU ENCORE INSOLITES
Claudius
Bonne journée
RASTAMAN2401- president d hippodrome
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Re: LES ANECDOTES HISTORIQUES, DROLES OU ENCORE INSOLITES
LES AMIS
Avoir martel en tête
Eprouver de l’inquiétude, avoir des soucis
On a dit que cette expression venait du mot italien martello qui signifie jalousie. Il reste alors à se demander d’où vient à son tour ce mot martello qui semble avoir précisément martel pour radical. Martel s’explique ici de lui-même.
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C’est un vieux mot fiançais qui veut dire marteau ; or, avoir de l’inquiétude, des soucis, être préoccupé d’une chose qui sans cesse revient à l’esprit, c’est avoir, dans le sens figuré, un marteau qui vous frappe, qui vous bat dans la tête.
L’emploi qu’on a fait du verbe marteler au figuré, nous confirme dans cette opinion. Etienne Pasquier a dit : « Dieu martèle les mauvais princes de mille tintoins qui sont autant de bourreaux de leur conscience » ; et Voltaire : « Je viens pour soulager le mal qui me martèle. »
Avoir martel en tête
Eprouver de l’inquiétude, avoir des soucis
On a dit que cette expression venait du mot italien martello qui signifie jalousie. Il reste alors à se demander d’où vient à son tour ce mot martello qui semble avoir précisément martel pour radical. Martel s’explique ici de lui-même.
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C’est un vieux mot fiançais qui veut dire marteau ; or, avoir de l’inquiétude, des soucis, être préoccupé d’une chose qui sans cesse revient à l’esprit, c’est avoir, dans le sens figuré, un marteau qui vous frappe, qui vous bat dans la tête.
L’emploi qu’on a fait du verbe marteler au figuré, nous confirme dans cette opinion. Etienne Pasquier a dit : « Dieu martèle les mauvais princes de mille tintoins qui sont autant de bourreaux de leur conscience » ; et Voltaire : « Je viens pour soulager le mal qui me martèle. »
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