LES ANECDOTES HISTORIQUES, DROLES OU ENCORE INSOLITES
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Re: LES ANECDOTES HISTORIQUES, DROLES OU ENCORE INSOLITES
Le code postal d’une commune n’indique pas son département
Les deux premiers chiffres sont ceux du département du bureau distributeur du courrier.
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Pour vous, les deux premiers chiffres d’un code postal représentent le département d’une commune ? Ainsi Pau qui a pour code postal 64000 se trouve dans le département 64 (Pyrénées-Atlantiques). Cela fonctionne dans 99,9 % des cas.
À proprement parler, les deux premiers chiffres du code postal sont ceux du département du bureau distributeur. Si une commune est rattachée à un bureau distributeur situé dans un autre département, alors cette commune portera un code postal sans rapport avec son département.
C’est le cas de quelques (rares) communes limitrophes d’un autre département. Par exemple, la commune de Laveyrune se trouve en Ardèche (07) mais à la frontière de la Lozère (48) : son code postal est 482501, puisque rattaché à un bureau distributeur situé en Lozère.
Le bureau distributeur est le bureau postal qui effectue le tri et la distribution du courrier. Il peut ainsi concerner plusieurs communes.
alain90- president d hippodrome
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Re: LES ANECDOTES HISTORIQUES, DROLES OU ENCORE INSOLITES
SUPER ALAIN
HISTOIRE DU CHATEAU DE MALBROUCK
Le château de Meinsberg à Manderen en Lorraine fut construit par la volonté d'Arnold VI seigneur de Sierck en 1419 et achevé en 1434, année où le château est déclaré en mesure de soutenir un siège, et mis au service de l'archevêché de Trèves. Malheureusement, à la mort du chevalier Arnold, la descendance n'est pas assurée et le château va passer de main en main de la fin du XVème au début du XVIIème siècle.
Lors de la guerre de succession d'Espagne, le château de Meinsberg se retrouve au premier plan de la scène internationale. L'Angleterre et les Provinces Unies se joignent à l'Empire et la France se retrouve face à une Europe coalisée et à son chef de guerre, John Churchill duc de Marlborough, que les Français surnomment Malbrouck. Au début de l'année 1705, le duc de Malbrouck prépare son plan d'invasion de la France en passant par la vallée de la Moselle, et rassemble une armée de 100 000 hommes à Trèves. Au mois de juin 1705, il dispose cette armée aux portes du royaume de France, de la Moselle au château de Meinsberg, où il installe son quartier général. Face à lui, le maréchal Louis Hector de Villars s'apprête à défendre la frontière avec moins de 50 000 hommes. A un contre deux, Villars ne peut se permettre d'attaquer.
Malbrouck, qui tient Villars en grande estime, décide de n'attaquer qu'avec le renfort du Prince de Bade, à qui il a donné rendez-vous au château de Meinsberg. Dans cette attente, Malbrouck fait tout pour que Villars sorte de ses positions mais celui-ci, patient, ne bouge pas. Le face à face dure ainsi une dizaine de jours sans ravitaillement pour l'armée de la coalition, tant et si bien que les soldats de Malbrouck, qui souffrent de la carence en vivres, désertent les uns après les autres. Le duc de Malbrouck se résigne donc à quitter la place sans livrer la bataille et profite d'une nuit de brouillard pour s'en retourner vers Trèves et Maastricht. Le 17 juin au petit matin, Villars a la surprise de constater la disparition des troupes ennemies. Malbrouck s'en est donc allé en laissant son nom à ce château.
Classé monument historique en 1930, racheté par le Conseil Général de la Moselle en 1975 au dernier propriétaire, un fermier, le château est entièrement réhabilité et ouvre ses portes en septembre 1998.
HISTOIRE DU CHATEAU DE MALBROUCK
Le château de Meinsberg à Manderen en Lorraine fut construit par la volonté d'Arnold VI seigneur de Sierck en 1419 et achevé en 1434, année où le château est déclaré en mesure de soutenir un siège, et mis au service de l'archevêché de Trèves. Malheureusement, à la mort du chevalier Arnold, la descendance n'est pas assurée et le château va passer de main en main de la fin du XVème au début du XVIIème siècle.
Lors de la guerre de succession d'Espagne, le château de Meinsberg se retrouve au premier plan de la scène internationale. L'Angleterre et les Provinces Unies se joignent à l'Empire et la France se retrouve face à une Europe coalisée et à son chef de guerre, John Churchill duc de Marlborough, que les Français surnomment Malbrouck. Au début de l'année 1705, le duc de Malbrouck prépare son plan d'invasion de la France en passant par la vallée de la Moselle, et rassemble une armée de 100 000 hommes à Trèves. Au mois de juin 1705, il dispose cette armée aux portes du royaume de France, de la Moselle au château de Meinsberg, où il installe son quartier général. Face à lui, le maréchal Louis Hector de Villars s'apprête à défendre la frontière avec moins de 50 000 hommes. A un contre deux, Villars ne peut se permettre d'attaquer.
Malbrouck, qui tient Villars en grande estime, décide de n'attaquer qu'avec le renfort du Prince de Bade, à qui il a donné rendez-vous au château de Meinsberg. Dans cette attente, Malbrouck fait tout pour que Villars sorte de ses positions mais celui-ci, patient, ne bouge pas. Le face à face dure ainsi une dizaine de jours sans ravitaillement pour l'armée de la coalition, tant et si bien que les soldats de Malbrouck, qui souffrent de la carence en vivres, désertent les uns après les autres. Le duc de Malbrouck se résigne donc à quitter la place sans livrer la bataille et profite d'une nuit de brouillard pour s'en retourner vers Trèves et Maastricht. Le 17 juin au petit matin, Villars a la surprise de constater la disparition des troupes ennemies. Malbrouck s'en est donc allé en laissant son nom à ce château.
Classé monument historique en 1930, racheté par le Conseil Général de la Moselle en 1975 au dernier propriétaire, un fermier, le château est entièrement réhabilité et ouvre ses portes en septembre 1998.
Invité- Invité
Re: LES ANECDOTES HISTORIQUES, DROLES OU ENCORE INSOLITES
Spationaute, astronaute, cosmonaute : quelle différence ?
L’appellation des voyageurs de l’espace dépend du pays qui les envoie en mission.
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Vous aviez certainement remarqué qu’il y a plusieurs façons possibles de nommer une personne qui voyage dans l’espace, dans le cadre d’une missions spatiale. Au moins trois termes sont régulièrement utilisés en France :
■cosmonaute : issu des mots grecs kosmos (univers) et nautes (navigateur)
■astronaute : issu du grec ástron (étoile) et nautes (navigateur)
■spationaute : mot hybride venant du latin spatium (espace) et du grec nautes (navigateur)
Ils ne sont pas tout à fait des synonymes. Chacun de ces termes correspond en fait au pays pour lequel travaille le voyageur spatial :
COSMONAUTE = RUSSIE
ASTRONAUTE = USA (ÉTATS-UNIS)
SPATIONAUTE = FRANCE
Le cosmonaute est envoyé dans l’espace par la Russie : il s’agit d’ailleurs d’une traduction du russe космонавт (kosmonavt).
L’astronaute fait partie d’une mission américaine (États-Unis).
Quant au spationaute, il semble que le terme ait été inventé par les Français pour justifier d’une autonomie lors de leurs premières missions spatiales.
Il existe désormais également une appellation pour désigner les spationautes chinois : on les appelle taïkonautes, du chinois tàikōngrén composé de tàikōng (espace, cosmos) et rén (homme).
L’appellation des voyageurs de l’espace dépend du pays qui les envoie en mission.
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Vous aviez certainement remarqué qu’il y a plusieurs façons possibles de nommer une personne qui voyage dans l’espace, dans le cadre d’une missions spatiale. Au moins trois termes sont régulièrement utilisés en France :
■cosmonaute : issu des mots grecs kosmos (univers) et nautes (navigateur)
■astronaute : issu du grec ástron (étoile) et nautes (navigateur)
■spationaute : mot hybride venant du latin spatium (espace) et du grec nautes (navigateur)
Ils ne sont pas tout à fait des synonymes. Chacun de ces termes correspond en fait au pays pour lequel travaille le voyageur spatial :
COSMONAUTE = RUSSIE
ASTRONAUTE = USA (ÉTATS-UNIS)
SPATIONAUTE = FRANCE
Le cosmonaute est envoyé dans l’espace par la Russie : il s’agit d’ailleurs d’une traduction du russe космонавт (kosmonavt).
L’astronaute fait partie d’une mission américaine (États-Unis).
Quant au spationaute, il semble que le terme ait été inventé par les Français pour justifier d’une autonomie lors de leurs premières missions spatiales.
Il existe désormais également une appellation pour désigner les spationautes chinois : on les appelle taïkonautes, du chinois tàikōngrén composé de tàikōng (espace, cosmos) et rén (homme).
alain90- president d hippodrome
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Re: LES ANECDOTES HISTORIQUES, DROLES OU ENCORE INSOLITES
Les Hénokiens : un club d’entreprises familiales de plus de 200 ans
Cette association regroupe des entreprises toujours dirigée par un descendant du fondateur !
L’association Les Hénokiens a la particularité de regrouper des entreprises familiales ayant au moins 200 ans d’existence.
Logo de l'association des Hénokiens
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Les critères pour faire partie de ce club forcément très fermé sont donc les suivants :
au moins 200 ans d’ancienneté pour l’entreprise
direction effective assurée par un descendant du fondateur
majorité du capital détenue par la famille d’origine
bonne santé financière
Fondés en 1981, les Hénokiens regroupent aujourd’hui 40 entreprises, en Allemagne, Belgique, France, Irlande, Italie, Japon, Pays-Bas et Suisse. Ces sociétés représentent divers domaines d’activité :
Baronie de Coussergues : viticulture depuis 1495 (France)
SFCO (Maison Gradis) : négoce depuis 1685 (France)
Amarelli : liqueurs depuis 1731 (Italie)
Toraya : pâtisseries traditionnelles depuis la fin du XVIè siècle ! (Japon)
Le club des Hénokiens attache une grande importance à la transmission des entreprises et de leur patrimoine aux générations futures.
Hénoch (ou Enoch) est un des grands patriarches bibliques.
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au moins 200 ans d’ancienneté pour l’entreprise
direction effective assurée par un descendant du fondateur
majorité du capital détenue par la famille d’origine
bonne santé financière
Fondés en 1981, les Hénokiens regroupent aujourd’hui 40 entreprises, en Allemagne, Belgique, France, Irlande, Italie, Japon, Pays-Bas et Suisse. Ces sociétés représentent divers domaines d’activité :
Baronie de Coussergues : viticulture depuis 1495 (France)
SFCO (Maison Gradis) : négoce depuis 1685 (France)
Amarelli : liqueurs depuis 1731 (Italie)
Toraya : pâtisseries traditionnelles depuis la fin du XVIè siècle ! (Japon)
Le club des Hénokiens attache une grande importance à la transmission des entreprises et de leur patrimoine aux générations futures.
Hénoch (ou Enoch) est un des grands patriarches bibliques.
Re: LES ANECDOTES HISTORIQUES, DROLES OU ENCORE INSOLITES
Bon Claudius arrête de te faire du "mal" et post
des sujets ..
KISS A+ sur les ondes !!!
Re: LES ANECDOTES HISTORIQUES, DROLES OU ENCORE INSOLITES
les amis, Roq, Alain, Thierry et tous les potos
A corsaire, corsaire et demi
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JEAN BART
Il faut se montrer plus audacieux que celui qui nous attaque
Effectivement, vis-à-vis d’un homme agressif qui a la dureté et l’audace d’un corsaire, il faut se montrer encore plus agressif et plus audacieux, opposant ainsi à cette espèce de corsaire un autre corsaire et demi.
Le mot corsaire nous est venu de l’espagnol corsario, qui lui-même dérive de corsa, course, mot italien et provençal en même temps. Cette expression s’appliqua d’abord aux vaisseaux des pirates du nord de l’Afrique qui, partant des Etats barbaresques, couraient sur la mer Méditerranée, après les vaisseaux des chrétiens non pour les convertir à l’islamisme, mais pour s’emparer des personnes et des cargaisons.
On a donné, par la suite, le nom de corsaires aux brigands qui montaient ces bâtiments, moins grands que d’autres, mais très bons voiliers. Au XVe siècle on écrivait coursaire et l’on peut être à peu près certain que cette locution proverbiale ne devait pas remonter beaucoup au-delà.
A corsaire, corsaire et demi
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JEAN BART
Il faut se montrer plus audacieux que celui qui nous attaque
Effectivement, vis-à-vis d’un homme agressif qui a la dureté et l’audace d’un corsaire, il faut se montrer encore plus agressif et plus audacieux, opposant ainsi à cette espèce de corsaire un autre corsaire et demi.
Le mot corsaire nous est venu de l’espagnol corsario, qui lui-même dérive de corsa, course, mot italien et provençal en même temps. Cette expression s’appliqua d’abord aux vaisseaux des pirates du nord de l’Afrique qui, partant des Etats barbaresques, couraient sur la mer Méditerranée, après les vaisseaux des chrétiens non pour les convertir à l’islamisme, mais pour s’emparer des personnes et des cargaisons.
On a donné, par la suite, le nom de corsaires aux brigands qui montaient ces bâtiments, moins grands que d’autres, mais très bons voiliers. Au XVe siècle on écrivait coursaire et l’on peut être à peu près certain que cette locution proverbiale ne devait pas remonter beaucoup au-delà.
Invité- Invité
Re: LES ANECDOTES HISTORIQUES, DROLES OU ENCORE INSOLITES
Les Vikings en Amérique
Des Européens auraient foulé le sol canadien dès la fin du Xème siècle
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Les premiers européens à avoir foulé le continent nord-américain1 seraient probablement les Vikings, autour de l’an 1000, notamment sur l’île de Terre-Neuve, actuellement partie du Canada.
Des archéologues ont ainsi trouvé les vestiges d’un établissement viking sur la pointe nord de l’île, à l’Anse-aux-Meadows. Des objets vikings ont également été trouvé dans des sites inuits et amérindiens, attestant l’hypothèse d’échanges commerciaux entre ces populations européennes et américaines.
Les colons scandinaves, rapidement en conflit avec les indigènes, ne seraient cependant restés que quelques courtes années.
Terre Neuve se situe tout de même à plus de 1000 kilomètres des côtes du Groenland, autre territoire où les Vikings étaient déjà implantés depuis la fin du Xème siècle.
alain90- president d hippodrome
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Re: LES ANECDOTES HISTORIQUES, DROLES OU ENCORE INSOLITES
mes potos
Super on a retrouvé notre poto SUPER CLAUDIUS
Christophe Colomb (en italien, Cristoforo Colombo) (né entre le 25 août et le 31 octobre 1451 à Gênes, dans la République de Gênes, et mort le 20 mai 1506 à Valladolid, en Espagne) est un navigateur italien de la fin du xve et du début du xvie siècle au service des monarques catholiques espagnols Isabelle de Castille et Ferdinand d'Aragon.
Christophe Colomb est la première personne de l'histoire moderne à traverser l'océan Atlantique et, en cherchant une nouvelle route vers les Indes orientales (avec Cipango, le Japon, comme premier objectif2), il découvre une route aller-retour entre le continent américain et l'Europe3.
Il effectue en tout quatre voyages en tant que navigateur pour le compte des souverains espagnols, qui le nomment avant son premier départ amiral, vice-roi des Indes et gouverneur général des territoires qu'il découvrirait. La découverte des Caraïbes marque le début de la colonisation de l'Amérique par les Européens et fait de Colomb un acteur majeur des grandes découvertes des xve et xvie siècles. Son premier voyage est considéré comme la rupture majeure entre le Moyen Âge et les temps modernes4 dans l'historiographie de la civilisation occidentale.
Même si des fouilles archéologiques ont établi que des peuples européens comme les Vikings ou des pêcheurs (basques, bretons…) avaient déjà eu connaissance de ce nouveau continent, Colomb est aujourd'hui universellement reconnu comme le premier Européen qui a « découvert l'Amérique », où il accoste pour la première fois dans la nuit du 11 au 12 octobre 1492. Il meurt moins de deux ans après son retour de sa quatrième et dernière expédition en Amérique, après avoir vu ses prérogatives sur les terres découvertes contestées par le roi Ferdinand, et toujours persuadé d'avoir atteint les Indes orientales, le but originel de son expédition.
Les historiens dressent le portrait d'un marin hors pair, « un des meilleurs navigateurs de tous les temps »5, ou même « le plus grand marin de tous les temps »6, mais « piètre politicien »7. Il apparaît « comme un homme de grande foi, profondément attaché à ses convictions, pénétré de religiosité, acharné à défendre et à exalter le christianisme partout »8. Par ailleurs, le personnage est controversé du fait des tortures infligées aux peuples autochtones et à leur mise en esclavage.
Super on a retrouvé notre poto SUPER CLAUDIUS
Christophe Colomb (en italien, Cristoforo Colombo) (né entre le 25 août et le 31 octobre 1451 à Gênes, dans la République de Gênes, et mort le 20 mai 1506 à Valladolid, en Espagne) est un navigateur italien de la fin du xve et du début du xvie siècle au service des monarques catholiques espagnols Isabelle de Castille et Ferdinand d'Aragon.
Christophe Colomb est la première personne de l'histoire moderne à traverser l'océan Atlantique et, en cherchant une nouvelle route vers les Indes orientales (avec Cipango, le Japon, comme premier objectif2), il découvre une route aller-retour entre le continent américain et l'Europe3.
Il effectue en tout quatre voyages en tant que navigateur pour le compte des souverains espagnols, qui le nomment avant son premier départ amiral, vice-roi des Indes et gouverneur général des territoires qu'il découvrirait. La découverte des Caraïbes marque le début de la colonisation de l'Amérique par les Européens et fait de Colomb un acteur majeur des grandes découvertes des xve et xvie siècles. Son premier voyage est considéré comme la rupture majeure entre le Moyen Âge et les temps modernes4 dans l'historiographie de la civilisation occidentale.
Même si des fouilles archéologiques ont établi que des peuples européens comme les Vikings ou des pêcheurs (basques, bretons…) avaient déjà eu connaissance de ce nouveau continent, Colomb est aujourd'hui universellement reconnu comme le premier Européen qui a « découvert l'Amérique », où il accoste pour la première fois dans la nuit du 11 au 12 octobre 1492. Il meurt moins de deux ans après son retour de sa quatrième et dernière expédition en Amérique, après avoir vu ses prérogatives sur les terres découvertes contestées par le roi Ferdinand, et toujours persuadé d'avoir atteint les Indes orientales, le but originel de son expédition.
Les historiens dressent le portrait d'un marin hors pair, « un des meilleurs navigateurs de tous les temps »5, ou même « le plus grand marin de tous les temps »6, mais « piètre politicien »7. Il apparaît « comme un homme de grande foi, profondément attaché à ses convictions, pénétré de religiosité, acharné à défendre et à exalter le christianisme partout »8. Par ailleurs, le personnage est controversé du fait des tortures infligées aux peuples autochtones et à leur mise en esclavage.
Invité- Invité
Re: LES ANECDOTES HISTORIQUES, DROLES OU ENCORE INSOLITES
les potos
Un grand merci à tous ceux qui postent ici : Alain , Roq , Thierry, et .............................les autres
Merci également à tous ceux qui nous lisent.
Condamnation d’un hermaphrodite au XVIIIe siècle
Au début du XVIIe siècle, un jeune hermaphrodite ayant choisi le sexe masculin qui dominait en lui, fut convaincu d’avoir usé de l’autre sexe. Par arrêt du parlement de Paris, de 1603, il fut condamné à être pendu puis brûlé.
A la fin du même siècle, le médecin de l’hôpital de Toulouse ayant trouvé une personne hermaphrodite, connue sous le nom de Marguerite Malaure, dans laquelle le sexe masculin paraissait dominer, quoiqu’elle eût jusqu’alors porté l’habit de fille, on lui enjoignit de porter un habit d’homme, après avoir consulté les vicaires généraux. Cinq ans plus tard, ayant été trouvée vêtue d’un habit de fille, elle fut punie de prison. Enfin, par une ordonnance des capitouls de Toulouse, du 21 juillet 1691, il lui fut enjoint de se nommer Arnaud Malaure, et de s’habiller en homme, avec défense de prendre le nom et l’habit de femme, à peine du fouet.
Du mariage de Jean-Baptiste Grandjean et de Claudine Cordier naquit en 1732, à Grenoble, un enfant baptisé sous le nom d’Anne, fille de Jean-Baptiste. A peine parvenue à sa quatorzième année, un instinct de plaisir la rapprochait sans cesse de ses compagnes ; la préférence des hommes, au contraire, la rendait froide et tranquille. La Grandjean, par le conseil de son confesseur, et du consentement de son père, quitta les habits de fille pour prendre les habits d’homme. Elle épousa même en 1761 Françoise Lambert, le mariage étant précédé de trois publications de bans, et célébré avec les formalités ordinaires. Il paraît que le père de la Grandjean donna son approbation à ce mariage ; que même en l’émancipant, il lui donna dans l’acte d’émancipation, le nom de Jean-Baptiste, que la Grandjean porta toujours depuis.
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costume d’hermaphrodite
(fin du XVIe, début du XVIIe siècle)
Mais une nommée Legrand, que Grandjean avait connue à Grenoble et avec laquelle il avait pris des familiarités, eut occasion de voir à Lyon la femme de Grandjean à laquelle elle fit part de son étonnement concernant ce mariage eu égard au caractère hermaphrodite de son époux. Ce discours surprit Françoise Lambert, elle fit des réflexions sur la stérilité de son union, et son confesseur lui conseilla de n’avoir plus de familiarité avec son mari.
La nouvelle divulguée par la Legrand frappa les oreilles du substitut du procureur-général de Lyon, qui rendit plainte contre cet individu. Des témoins furent entendus ; l’accusé visité ; les chirurgiens, dans leur procès-verbal, après avoir rendu compte de ce qu’ils avaient trouvé appartenir au sexe masculin, curent devoir attester que le sexe prédominant de Grandjean, était celui de femme.
Sa description, telle qu’on la trouve dans le mémoire rédigé à cette occasion, révèle que tout l’ensemble de la Grandjean paraissait être un mélange des deux sexes dans la même imperfection. Nous apprenons que cet hermaphrodite avait de la gorge plus qu’un homme n’en a communément, mais qu’elle n’était point délicate, ni sensible aux coups. Ses mamelons, si l’on consultait leur grosseur, appartenaient au sexe féminin, mais on n’y voyait point ce cercle d’un rouge obscur au milieu duquel ils se trouvent placés chez les femmes ; sa voix était celle d’un enfant mâle qui arrive dans l’adolescence, et qui dans une espèce d’enrouement, rend des sons, tantôt graves, tantôt aigus.
Grandjean fut interrogé et mis dans un cachot les fers aux pieds. Enfin sentence intervint à Lyon, qui condamna l’accusé à être attaché au carcan pendant trois jours avec cet écriteau, profanateur du sacrement de mariage, à être fouetté par la main du bourreau et au bannissement à perpétuité. Sur l’appel interjeté par Grandjean, il fut transféré dans la conciergerie et mis au secret. Me Vermeil entreprit sa défense, et dans un mémoire aussi décent que curieux, établit que l’accusé étant dans la bonne foi, il n’y avait point eu de profanation du sacrement de mariage, et conséquemment point de délit.
Il termina par observer que le jugement prononcé contre Grandjean, rapproché du temps où les Romains encore barbares jetaient les hermaphrodites à la mer, eût été plus facile à justifier ; mais que les Français étaient gouvernés par des lois fondées sur l’humanité et la justice, l’accusé ayant donc tout lieu d’attendre de la cour un arrêt qui le déchargeât de l’opprobre et lui rendît la liberté.
Le succès couronna les efforts du défenseur de Grandjean : et par un arrêt rendu en la Tournelle, au rapport de M. de Glatigny, le jeudi 10 janvier 1765, la sentence fut infirmée, quant aux peines prononcées contre Anne Grandjean : le mariage fut déclaré nul et abusif, et la Grandjean tenue de reprendre l’habit de femme, avec défense de hanter Françoise Lambert, et de contracter aucun mariage.
Un grand merci à tous ceux qui postent ici : Alain , Roq , Thierry, et .............................les autres
Merci également à tous ceux qui nous lisent.
Condamnation d’un hermaphrodite au XVIIIe siècle
Au début du XVIIe siècle, un jeune hermaphrodite ayant choisi le sexe masculin qui dominait en lui, fut convaincu d’avoir usé de l’autre sexe. Par arrêt du parlement de Paris, de 1603, il fut condamné à être pendu puis brûlé.
A la fin du même siècle, le médecin de l’hôpital de Toulouse ayant trouvé une personne hermaphrodite, connue sous le nom de Marguerite Malaure, dans laquelle le sexe masculin paraissait dominer, quoiqu’elle eût jusqu’alors porté l’habit de fille, on lui enjoignit de porter un habit d’homme, après avoir consulté les vicaires généraux. Cinq ans plus tard, ayant été trouvée vêtue d’un habit de fille, elle fut punie de prison. Enfin, par une ordonnance des capitouls de Toulouse, du 21 juillet 1691, il lui fut enjoint de se nommer Arnaud Malaure, et de s’habiller en homme, avec défense de prendre le nom et l’habit de femme, à peine du fouet.
Du mariage de Jean-Baptiste Grandjean et de Claudine Cordier naquit en 1732, à Grenoble, un enfant baptisé sous le nom d’Anne, fille de Jean-Baptiste. A peine parvenue à sa quatorzième année, un instinct de plaisir la rapprochait sans cesse de ses compagnes ; la préférence des hommes, au contraire, la rendait froide et tranquille. La Grandjean, par le conseil de son confesseur, et du consentement de son père, quitta les habits de fille pour prendre les habits d’homme. Elle épousa même en 1761 Françoise Lambert, le mariage étant précédé de trois publications de bans, et célébré avec les formalités ordinaires. Il paraît que le père de la Grandjean donna son approbation à ce mariage ; que même en l’émancipant, il lui donna dans l’acte d’émancipation, le nom de Jean-Baptiste, que la Grandjean porta toujours depuis.
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costume d’hermaphrodite
(fin du XVIe, début du XVIIe siècle)
Mais une nommée Legrand, que Grandjean avait connue à Grenoble et avec laquelle il avait pris des familiarités, eut occasion de voir à Lyon la femme de Grandjean à laquelle elle fit part de son étonnement concernant ce mariage eu égard au caractère hermaphrodite de son époux. Ce discours surprit Françoise Lambert, elle fit des réflexions sur la stérilité de son union, et son confesseur lui conseilla de n’avoir plus de familiarité avec son mari.
La nouvelle divulguée par la Legrand frappa les oreilles du substitut du procureur-général de Lyon, qui rendit plainte contre cet individu. Des témoins furent entendus ; l’accusé visité ; les chirurgiens, dans leur procès-verbal, après avoir rendu compte de ce qu’ils avaient trouvé appartenir au sexe masculin, curent devoir attester que le sexe prédominant de Grandjean, était celui de femme.
Sa description, telle qu’on la trouve dans le mémoire rédigé à cette occasion, révèle que tout l’ensemble de la Grandjean paraissait être un mélange des deux sexes dans la même imperfection. Nous apprenons que cet hermaphrodite avait de la gorge plus qu’un homme n’en a communément, mais qu’elle n’était point délicate, ni sensible aux coups. Ses mamelons, si l’on consultait leur grosseur, appartenaient au sexe féminin, mais on n’y voyait point ce cercle d’un rouge obscur au milieu duquel ils se trouvent placés chez les femmes ; sa voix était celle d’un enfant mâle qui arrive dans l’adolescence, et qui dans une espèce d’enrouement, rend des sons, tantôt graves, tantôt aigus.
Grandjean fut interrogé et mis dans un cachot les fers aux pieds. Enfin sentence intervint à Lyon, qui condamna l’accusé à être attaché au carcan pendant trois jours avec cet écriteau, profanateur du sacrement de mariage, à être fouetté par la main du bourreau et au bannissement à perpétuité. Sur l’appel interjeté par Grandjean, il fut transféré dans la conciergerie et mis au secret. Me Vermeil entreprit sa défense, et dans un mémoire aussi décent que curieux, établit que l’accusé étant dans la bonne foi, il n’y avait point eu de profanation du sacrement de mariage, et conséquemment point de délit.
Il termina par observer que le jugement prononcé contre Grandjean, rapproché du temps où les Romains encore barbares jetaient les hermaphrodites à la mer, eût été plus facile à justifier ; mais que les Français étaient gouvernés par des lois fondées sur l’humanité et la justice, l’accusé ayant donc tout lieu d’attendre de la cour un arrêt qui le déchargeât de l’opprobre et lui rendît la liberté.
Le succès couronna les efforts du défenseur de Grandjean : et par un arrêt rendu en la Tournelle, au rapport de M. de Glatigny, le jeudi 10 janvier 1765, la sentence fut infirmée, quant aux peines prononcées contre Anne Grandjean : le mariage fut déclaré nul et abusif, et la Grandjean tenue de reprendre l’habit de femme, avec défense de hanter Françoise Lambert, et de contracter aucun mariage.
Invité- Invité
Re: LES ANECDOTES HISTORIQUES, DROLES OU ENCORE INSOLITES
MES POTOS
C'est avec grand plaisir que je le fais
excellent Claudius Tu reviens parmi nous ...
L'HISTOIRE DE QUAASIMODO
L'histoire se passe durant l'année 1482.
Un groupe de gitans s'installe à Paris, espérant connaître une vie meilleure en ayant un asile et une reconnaissance citoyenne. Parmi ces gens se trouve une belle fille prénommée Esmeralda. Quand elle danse sur les pavés de la cathédrale de Notre-Dame, tout le monde remarque sa beauté et son allégresse. Mais, le prêtre de cette cathédrale, Frollo, les remarque et ordonne à l'envoyé de la cour de Paris, le capitaine des archers du Roi, de faire partir ces étrangers afin de ne point troubler la vie du peuple de Paris. Ce capitaine Phoebus tombe sous le charme d'Esmeralda, et manque à son devoir.
Clopin, qui l'a recueilli à la mort de sa mère, prévient Esmeralda des dangers qu'elle pourrait courir, vu qu'elle est à présent une femme... Mais Esmeralda pense tendrement à Phoebus...qui doit prochainement épouser Fleur-de-Lys.
Les gitans organisent une fête des fous sur la place de Notre-Dame. Elle consiste à choisir le plus laid des gens qui deviendra par la suite le Roi des Fous . Un homme bossu et borgne se mêle timidement à la foule, ce n'est autre que Quasimodo, le sonneur de cloches de la cathédrale. Il sera élu le Pape des Fous. A la vue de la belle Esmeralda, Quasimodo est troublé et ce trouble disparait à la venue de Frollo, son protecteur qui l'a recueilli tout bébé et instruit. Même s'il se méfie d'Esmeralda qu'il prend pour une sorcière, il est troublé par sa beauté.
La nuit tombe sur Paris . Quasimodo, voulant obéir à Frollo, tente d'enlever Esmeralda mais échoue à cause de Phoebus. De retour à la Cour des Miracles, lieu de campement des gitans, Esmeralda prend Gringoire pour époux, un poète français, le sauvant ainsi de la potence que lui réservaient les gitans. Pendant ce temps-là, Phoebus ne sait vers qui se tourner: sa promise Fleur de Lys ou Esmeralda...
Le matin se lève, Quasimodo est attaché à la roue et placé sur la place, a la vue publique.Esmeralda prend pitié et lui donne à boire. Ainsi nait le début d'une amitié entre ces deux êtres. Le laissant, elle court à son rendez-vous avec Phoebus, à Val d'amour qui finira par une tentative de meurtre... Frollo poignarde dans l'obscurité et à l'aide du couteau d'Esmeralda laissé par terre, le Capitaine Phoebus... Esmeralda est aussitôt arrêtée... "accusée" de ce crime...Elle se retrouve à la prison de la Santé.
Tous ceux qui l'ont connu s'inquiètent de son absence, y compris Frollo alors qu'il sait où elle se trouve.Quasimodo est desesperé... Les gitans sont tous arrêtés et emprisonnés...Durant le procès d'Esmeralda, Frollo l'accuse d'avoir blessé Phoebus. Sous la torture, elle finira par céder et dit avoir fait le geste criminel alors qu'elle est innocente... Elle sera pendue en place de Grève. Phoebus revient vers Fleur-de-Lys, ignorant tout ce qui concerne Esmeralda. Le matin M, Frollo vient la préparer à mourir, mais Quasimodo la libère ainsi que tous les gitans. Il la cache dans les tours de Notre-Dame où il a pris domicile depuis sa naissance. Une attaque éclate à la porte de la cathédrale, causant la mort de plusieurs personnes dont Clopin. Esmeralda ne voulant pas rester les bras croisés se mêle à la foule et est à nouveau arrêtée, et menée au gibet où elle sera pendue. Frollo regarde la scène et avoue à Quasimodo qui l'a rejoint, que la raison réelle de sa pendaison est qu'elle s'est refusé à lui. Quasimodo, fou de rage, jete le prêtre du haut de la cathédrale, qui mourut; et tentant de sauver Esmeralda, court jusqu'au gibet mais c'était trop tard, Esmeralda venait de donner don dernier soupir. Fou de détresse, il la mene dans une salle funèbre et se laisse mourir, se disant que lorsqu'on trouvera leurs deux corps enlacés, on pourra se rendre compte de l'amour que le bossu portait à la gitane.
C'est avec grand plaisir que je le fais
excellent Claudius Tu reviens parmi nous ...
L'HISTOIRE DE QUAASIMODO
L'histoire se passe durant l'année 1482.
Un groupe de gitans s'installe à Paris, espérant connaître une vie meilleure en ayant un asile et une reconnaissance citoyenne. Parmi ces gens se trouve une belle fille prénommée Esmeralda. Quand elle danse sur les pavés de la cathédrale de Notre-Dame, tout le monde remarque sa beauté et son allégresse. Mais, le prêtre de cette cathédrale, Frollo, les remarque et ordonne à l'envoyé de la cour de Paris, le capitaine des archers du Roi, de faire partir ces étrangers afin de ne point troubler la vie du peuple de Paris. Ce capitaine Phoebus tombe sous le charme d'Esmeralda, et manque à son devoir.
Clopin, qui l'a recueilli à la mort de sa mère, prévient Esmeralda des dangers qu'elle pourrait courir, vu qu'elle est à présent une femme... Mais Esmeralda pense tendrement à Phoebus...qui doit prochainement épouser Fleur-de-Lys.
Les gitans organisent une fête des fous sur la place de Notre-Dame. Elle consiste à choisir le plus laid des gens qui deviendra par la suite le Roi des Fous . Un homme bossu et borgne se mêle timidement à la foule, ce n'est autre que Quasimodo, le sonneur de cloches de la cathédrale. Il sera élu le Pape des Fous. A la vue de la belle Esmeralda, Quasimodo est troublé et ce trouble disparait à la venue de Frollo, son protecteur qui l'a recueilli tout bébé et instruit. Même s'il se méfie d'Esmeralda qu'il prend pour une sorcière, il est troublé par sa beauté.
La nuit tombe sur Paris . Quasimodo, voulant obéir à Frollo, tente d'enlever Esmeralda mais échoue à cause de Phoebus. De retour à la Cour des Miracles, lieu de campement des gitans, Esmeralda prend Gringoire pour époux, un poète français, le sauvant ainsi de la potence que lui réservaient les gitans. Pendant ce temps-là, Phoebus ne sait vers qui se tourner: sa promise Fleur de Lys ou Esmeralda...
Le matin se lève, Quasimodo est attaché à la roue et placé sur la place, a la vue publique.Esmeralda prend pitié et lui donne à boire. Ainsi nait le début d'une amitié entre ces deux êtres. Le laissant, elle court à son rendez-vous avec Phoebus, à Val d'amour qui finira par une tentative de meurtre... Frollo poignarde dans l'obscurité et à l'aide du couteau d'Esmeralda laissé par terre, le Capitaine Phoebus... Esmeralda est aussitôt arrêtée... "accusée" de ce crime...Elle se retrouve à la prison de la Santé.
Tous ceux qui l'ont connu s'inquiètent de son absence, y compris Frollo alors qu'il sait où elle se trouve.Quasimodo est desesperé... Les gitans sont tous arrêtés et emprisonnés...Durant le procès d'Esmeralda, Frollo l'accuse d'avoir blessé Phoebus. Sous la torture, elle finira par céder et dit avoir fait le geste criminel alors qu'elle est innocente... Elle sera pendue en place de Grève. Phoebus revient vers Fleur-de-Lys, ignorant tout ce qui concerne Esmeralda. Le matin M, Frollo vient la préparer à mourir, mais Quasimodo la libère ainsi que tous les gitans. Il la cache dans les tours de Notre-Dame où il a pris domicile depuis sa naissance. Une attaque éclate à la porte de la cathédrale, causant la mort de plusieurs personnes dont Clopin. Esmeralda ne voulant pas rester les bras croisés se mêle à la foule et est à nouveau arrêtée, et menée au gibet où elle sera pendue. Frollo regarde la scène et avoue à Quasimodo qui l'a rejoint, que la raison réelle de sa pendaison est qu'elle s'est refusé à lui. Quasimodo, fou de rage, jete le prêtre du haut de la cathédrale, qui mourut; et tentant de sauver Esmeralda, court jusqu'au gibet mais c'était trop tard, Esmeralda venait de donner don dernier soupir. Fou de détresse, il la mene dans une salle funèbre et se laisse mourir, se disant que lorsqu'on trouvera leurs deux corps enlacés, on pourra se rendre compte de l'amour que le bossu portait à la gitane.
Invité- Invité
Re: LES ANECDOTES HISTORIQUES, DROLES OU ENCORE INSOLITES
Très émouvante et très belle histoire Roq; beaucoup
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Re: LES ANECDOTES HISTORIQUES, DROLES OU ENCORE INSOLITES
les potos
À l’ami soigne le figuier, à l’ennemi soigne le pêcher
Une recommandation de bien aimer ses amis et de bien haïr ses ennemis
C’est en réalité la recommandation de donner à une grande amitié une grande haine pour contrepoids, attendu que, suivant un autre proverbe : Celui qui n’est pas grand ennemi, n’est pas grand ami.
Le figuier est considéré comme emblème d’amitié parce que son fruit fut employé symboliquement pour exprimer des vœux de fécondité, d’abondance et de prospérité dans plusieurs cérémonies religieuses ou civiles d’Athènes et de Rome. On sait que dans la dernière de ces villes il était particulièrement consacré aux étrennes du jour de l’an, et qu’il eut la même destination au Moyen Age.
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Le pêcher, au contraire, est regardé comme un emblème de haine à cause de la tradition qui rapporte que cet arbre, dont le fruit passait primitivement pour un poison en Perse d’où il est originaire, fut transplanté par les rois de ce pays sur les terres des Égyptiens leurs ennemis, qu’ils voulaient empoisonner. Pline le Naturaliste a dit de cette antique tradition : Falsum est venenata (mala persica) cum cruciatu in Persis gigni, et paenarum causa a regibus translata in Aegyptum, terra mitigata. Id enim de persea diligentiores tradunt, quae in totum alia est (Lib. XV, XIII).
Ce que Littré, dans son excellente traduction, a rendu ainsi : « Il est faux que dans la Perse ce fruit [la pomme persique] soit un poison douloureux et que les rois de ce pays l’aient, par vengeance, transplanté en Égypte, où il perdit ces propriétés malfaisantes. Les auteurs exacts ont dit cela du perséa, qui » diffère entièrement du pêcher. »
Il y a une remarque importante à faire sur le proverbe dont il est ici question et sur celui que nous y avons joint pour en expliquer le sens. C’est que tous deux expriment une idée qui blesse à la fois la morale et la vérité : la morale, parce que l’inimitié est une transgression du devoir imposé aux hommes ; la vérité, parce que la haine que l’on a contre les uns ne produit pas nécessairement l’affection pour les autres, comme le démontre très bien cette pensée de Sénac de Meilhan : « On dit que ceux qui savent bien haïr savent bien aimer, comme si ces deux sentiments avaient le même principe. L’affection part du cœur, et la haine de l’amour-propre irrité ou de l’intérêt blessé. »
À l’ami soigne le figuier, à l’ennemi soigne le pêcher
Une recommandation de bien aimer ses amis et de bien haïr ses ennemis
C’est en réalité la recommandation de donner à une grande amitié une grande haine pour contrepoids, attendu que, suivant un autre proverbe : Celui qui n’est pas grand ennemi, n’est pas grand ami.
Le figuier est considéré comme emblème d’amitié parce que son fruit fut employé symboliquement pour exprimer des vœux de fécondité, d’abondance et de prospérité dans plusieurs cérémonies religieuses ou civiles d’Athènes et de Rome. On sait que dans la dernière de ces villes il était particulièrement consacré aux étrennes du jour de l’an, et qu’il eut la même destination au Moyen Age.
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Le pêcher, au contraire, est regardé comme un emblème de haine à cause de la tradition qui rapporte que cet arbre, dont le fruit passait primitivement pour un poison en Perse d’où il est originaire, fut transplanté par les rois de ce pays sur les terres des Égyptiens leurs ennemis, qu’ils voulaient empoisonner. Pline le Naturaliste a dit de cette antique tradition : Falsum est venenata (mala persica) cum cruciatu in Persis gigni, et paenarum causa a regibus translata in Aegyptum, terra mitigata. Id enim de persea diligentiores tradunt, quae in totum alia est (Lib. XV, XIII).
Ce que Littré, dans son excellente traduction, a rendu ainsi : « Il est faux que dans la Perse ce fruit [la pomme persique] soit un poison douloureux et que les rois de ce pays l’aient, par vengeance, transplanté en Égypte, où il perdit ces propriétés malfaisantes. Les auteurs exacts ont dit cela du perséa, qui » diffère entièrement du pêcher. »
Il y a une remarque importante à faire sur le proverbe dont il est ici question et sur celui que nous y avons joint pour en expliquer le sens. C’est que tous deux expriment une idée qui blesse à la fois la morale et la vérité : la morale, parce que l’inimitié est une transgression du devoir imposé aux hommes ; la vérité, parce que la haine que l’on a contre les uns ne produit pas nécessairement l’affection pour les autres, comme le démontre très bien cette pensée de Sénac de Meilhan : « On dit que ceux qui savent bien haïr savent bien aimer, comme si ces deux sentiments avaient le même principe. L’affection part du cœur, et la haine de l’amour-propre irrité ou de l’intérêt blessé. »
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Re: LES ANECDOTES HISTORIQUES, DROLES OU ENCORE INSOLITES
SUPER CLAUDIUS ET LES POTOS
HOMMAGE A LOUIS DE FUNES
Carlos Luis de Funès de Galarza est plus connu sous le pseudonyme de Louis de Funès. Louis de Funès de son 1.64m est né le 31 juillet 1914 à Courbevoie bien qu'il appartienne à la noblesse de Séville ( son père était avocat, il devint par la suite un diamantaire ). Après ses études au lycée Condorcet de Paris. Louis de Funès doit en effet pendant de longues années se contenter de petits rôles, voire de n'effectuer que de la figuration, aussi bien au théâtre que sur le grand écran. A l'école, Louis de Funès était doué pour le… sport ! Il travailla jusqu'au début de la 2nde guerre mondiale comme dessinateur. Il ne participa pas au conflit qui éclata en 1939 car il fut déclaré inapte, c'était en réalité une erreur de dossier, puis fut engagé comme pianiste dans des boîtes de nuit, où il rencontre Eddy Barclay, pendant l'occupation allemande.
Derrière son piano, il se trémoussait déjà : un personnage nerveux, grimaçant et gesticulant de tous les côtés était né. Sa première apparition sur les planches a d'ailleurs lieu dans le Paris occupé. A la Libération, il continue son bonhomme de chemin, écume les studios et les scènes, mais n'est appelé au mieux que pour des seconds personnages parmi lesquels le valet de chambre de "La vie d'un honnête homme" de Sacha Guitry 1952. En 1956, il obtient un début de reconnaissance dans "La Traversée de Paris" de Claude Autant-Lara en 1956 où il joue aux côtés de Jean Gabin et Bourvil..
Cet acteur français est devenu l'une des vedettes européennes les plus populaires des années 1960 et 1970. Entre temps, il a épousé Germaine Elodie Carroyer en 1936,puis il se marie une seconde fois avec Jeanne Barthélémy de Maupassant, la petite nièce de l'écrivain. Leur fils Olivier jouera dans quelques films avec son père "Le Grand restaurant", "Sur un arbre perché". A la fin des années 50, après déjà une centaine de films à son actif, son comique visuel est enfin reconnu. En 1958, il décroche le premier rôle dans "Ni vu ni connu".
Et, l'année suivante, il triomphe avec la pièce "Oscar" dans laquelle ses grimaces font merveille et déclenchent le rire à coup sûr. La suite est beaucoup plus connue. Après le succès de "Pouic-Pouic" en 1963, il va de triomphe en triomphe. Les producteurs et les réalisateurs se l'arrachent. On lui offre ses premiers grands rôles, qui le conduisirent très vite au célèbre "Gendarme de Saint-Tropez" de Jean Girault en 1964 qui sera suivi de cinq «!suites!». A partir de là, De Funès articule sa carrière autour de deux axes : l'axe Gérard Oury et l'axe Jean Girault. Ce dernier lui offre encore un rôle d'anthologie dans la peau de l'inspecteur Cruchot. Entre-temps, Gérard Oury lui a offert ses trois plus grands succès.
Ses duos avec Bourvil dans "Le corniaud" en 1965 et "La grande vadrouille" en 1966, plus grand succès du cinéma français avec 17,2 millions d'entrées, passent à la postérité avec des répliques et des séquences inoubliables. Son personnage irascible, mais pas vraiment méchant, son jeu grimaçant et ses mimiques ont été théorisés dans "La Folie des grandeurs" de Gérard Oury en 1971, où il rencontre Yves Montand et "Hibernatus" en 1969. Avec "Les aventures de Rabbi Jacob" en 1973, il réussit l'exploit de faire rire ensemble juifs, musulmans et catholiques. Rattrapé par la maladie, il dû s'arrêter quelques temps pour se reposer à la suite de ces deux infarctus en 1975 il tournera encore quelques films, dont "L'Aile ou la Cuisse", avec un débutant nommé Coluche.
Puis on le vit également dans un grand film "La soupe aux choux" Il a su toujours tirer parti de ses moindres apparitions sur le petit ou le grand écran : il faisait toujours un numéro pour sortir du lot. Louis de Funès a fréquenté pendant de nombreuses années un restaurant qui était fréquenté par les gens du spectacle tels que Michel Serrault, Jean Yanne. Vers 3h du matin après avoir avoir joué au théâtre ils se retrouvaient pour dîner à "La Cloche d'Or" rue Mansart dans le 9ème arrondissemnt de Paris. Il nous quitta le 27 Janvier 1983 à Nantes victime d'une crise cardiaque. Son corps repose au cimetière du cellier, commune de Loire-Atlantique près du château de Clermont.
HOMMAGE A LOUIS DE FUNES
Carlos Luis de Funès de Galarza est plus connu sous le pseudonyme de Louis de Funès. Louis de Funès de son 1.64m est né le 31 juillet 1914 à Courbevoie bien qu'il appartienne à la noblesse de Séville ( son père était avocat, il devint par la suite un diamantaire ). Après ses études au lycée Condorcet de Paris. Louis de Funès doit en effet pendant de longues années se contenter de petits rôles, voire de n'effectuer que de la figuration, aussi bien au théâtre que sur le grand écran. A l'école, Louis de Funès était doué pour le… sport ! Il travailla jusqu'au début de la 2nde guerre mondiale comme dessinateur. Il ne participa pas au conflit qui éclata en 1939 car il fut déclaré inapte, c'était en réalité une erreur de dossier, puis fut engagé comme pianiste dans des boîtes de nuit, où il rencontre Eddy Barclay, pendant l'occupation allemande.
Derrière son piano, il se trémoussait déjà : un personnage nerveux, grimaçant et gesticulant de tous les côtés était né. Sa première apparition sur les planches a d'ailleurs lieu dans le Paris occupé. A la Libération, il continue son bonhomme de chemin, écume les studios et les scènes, mais n'est appelé au mieux que pour des seconds personnages parmi lesquels le valet de chambre de "La vie d'un honnête homme" de Sacha Guitry 1952. En 1956, il obtient un début de reconnaissance dans "La Traversée de Paris" de Claude Autant-Lara en 1956 où il joue aux côtés de Jean Gabin et Bourvil..
Cet acteur français est devenu l'une des vedettes européennes les plus populaires des années 1960 et 1970. Entre temps, il a épousé Germaine Elodie Carroyer en 1936,puis il se marie une seconde fois avec Jeanne Barthélémy de Maupassant, la petite nièce de l'écrivain. Leur fils Olivier jouera dans quelques films avec son père "Le Grand restaurant", "Sur un arbre perché". A la fin des années 50, après déjà une centaine de films à son actif, son comique visuel est enfin reconnu. En 1958, il décroche le premier rôle dans "Ni vu ni connu".
Et, l'année suivante, il triomphe avec la pièce "Oscar" dans laquelle ses grimaces font merveille et déclenchent le rire à coup sûr. La suite est beaucoup plus connue. Après le succès de "Pouic-Pouic" en 1963, il va de triomphe en triomphe. Les producteurs et les réalisateurs se l'arrachent. On lui offre ses premiers grands rôles, qui le conduisirent très vite au célèbre "Gendarme de Saint-Tropez" de Jean Girault en 1964 qui sera suivi de cinq «!suites!». A partir de là, De Funès articule sa carrière autour de deux axes : l'axe Gérard Oury et l'axe Jean Girault. Ce dernier lui offre encore un rôle d'anthologie dans la peau de l'inspecteur Cruchot. Entre-temps, Gérard Oury lui a offert ses trois plus grands succès.
Ses duos avec Bourvil dans "Le corniaud" en 1965 et "La grande vadrouille" en 1966, plus grand succès du cinéma français avec 17,2 millions d'entrées, passent à la postérité avec des répliques et des séquences inoubliables. Son personnage irascible, mais pas vraiment méchant, son jeu grimaçant et ses mimiques ont été théorisés dans "La Folie des grandeurs" de Gérard Oury en 1971, où il rencontre Yves Montand et "Hibernatus" en 1969. Avec "Les aventures de Rabbi Jacob" en 1973, il réussit l'exploit de faire rire ensemble juifs, musulmans et catholiques. Rattrapé par la maladie, il dû s'arrêter quelques temps pour se reposer à la suite de ces deux infarctus en 1975 il tournera encore quelques films, dont "L'Aile ou la Cuisse", avec un débutant nommé Coluche.
Puis on le vit également dans un grand film "La soupe aux choux" Il a su toujours tirer parti de ses moindres apparitions sur le petit ou le grand écran : il faisait toujours un numéro pour sortir du lot. Louis de Funès a fréquenté pendant de nombreuses années un restaurant qui était fréquenté par les gens du spectacle tels que Michel Serrault, Jean Yanne. Vers 3h du matin après avoir avoir joué au théâtre ils se retrouvaient pour dîner à "La Cloche d'Or" rue Mansart dans le 9ème arrondissemnt de Paris. Il nous quitta le 27 Janvier 1983 à Nantes victime d'une crise cardiaque. Son corps repose au cimetière du cellier, commune de Loire-Atlantique près du château de Clermont.
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Re: LES ANECDOTES HISTORIQUES, DROLES OU ENCORE INSOLITES
encore Roq pour cet hommage.
Ce grand acteur fait partie de notre patrimoine, comme Bourvil, Fernandel, Coluche et biens d'autres qu'on ne peut pas tous citer. Quand ils nous ont quitté, c'est un peu de nous qui s'en est allé.
Ce grand acteur fait partie de notre patrimoine, comme Bourvil, Fernandel, Coluche et biens d'autres qu'on ne peut pas tous citer. Quand ils nous ont quitté, c'est un peu de nous qui s'en est allé.
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Re: LES ANECDOTES HISTORIQUES, DROLES OU ENCORE INSOLITES
les potos
Détection précoce de la délinquance : on y songeait au XIXe siècle
A la fin du XIXe siècle, tandis que la science se propose de protéger la société de futurs assassins en les neutralisant à titre préventif après avoir détecté leur prédisposition supposée à commettre un crime, Jules Demolliens, chroniqueur du Journal amusant, imagine, ton moqueur à l’appui, le procès expéditif réservé à l’accusé, coupable quoi qu’il advienne...
Un docteur, pas en droit, en médecine, vient d’imaginer une nouvelle catégorie de coupables : les futurs assassins. Nous avions déjà les délits et les quasi-délits, nous aurons maintenant les crimes et les quasi-crimes. Le futur assassin, comme son titre l’indique, est un homme qui n’a pas encore assassiné, mais qui assassinera tôt ou tard.
Comment empêcher le futur assassinat ? Parbleu ! en arrêtant le futur assassin ! Il y a de ces vérités limpides qu’on s’étonne de n’avoir pas saisies plus tôt. En effet, comme le dit très judicieusement le docteur en question, si on arrêtait préventivement tous les assassins futurs, nous n’aurions plus d’assassinats à déplorer. Maintenant, à quel signe reconnaîtra-t-on le futur criminel ?
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Le crime et la répression
C’est très simple : Les médecins, dit le docteur, devraient mettre à profit « leurs connaissances nouvelles sur les causes prédisposantes et déterminantes de la maladie de tuer, pour faire la prophylaxie du crime, pour empêcher les individus nés méchants de devenir assassins. La belle affaire que de discutailler (peu gentil, ce terme-là, pour les confrères) sur leur plus ou moins de libre arbitre, quand le sang a coulé ! ENFERMEZ-LES AVANT. Vous arrivez trop tard avec toute votre science, et votre bon diagnostic aurait dû s’exercer plus tôt ! »
Et voilà ! Le bon diagnostic scientifique, toujours infaillible, suffira. Quant à la peine, elle est tout indiquée, c’est la réclusion perpétuelle. Le futur crime sera plus sévèrement puni que le crime la plupart du temps. Pas même la perspective d’un voyage à la Nouvelle ! Mais quelle belle société choisie nous aurons ensuite ! Car tout le monde pourra se livrer à ce travail d’assainissement.
Les braves gens qui ont l’habitude de dire en parlant d’un de leurs voisins : « Ce garçon a une tête qui ne me revient pas ! » ne s’en tiendront plus à ce propos vague et inoffensif ; ils dénonceront bel et bien ledit voisin au commissaire de police comme coupable de futur assassinat. Et un matin, un agent de la sûreté arrêtera le futur assassin et le traînera chez le juge d’instruction. Celui-ci apprendra au futur criminel de quoi il est accusé.
– Vous étiez, dira-t-il sévèrement, sur le point d’assassiner quelqu’un !
– Qui cela ? s’écriera l’incarcéré ahuri.
– N’importe qui !... Vous êtes un futur assassin, tous les témoins l’attestent.
La porte s’ouvre, et un prince de la science fait son entrée.
– Monsieur le docteur, voici l’individu... il a bien mauvais air, n’est-ce pas ?
– Il sue le crime par tous les pores !
– Ah ! dites donc, vous, la loi ! s’écrie l’inculpé, je n’ai jamais fait de mal à une mouche, vous saurez ça !
– Parbleu ! parce que nous arrivons à temps pour vous empêcher de suivre la carrière du crime à laquelle vous êtes destiné... Il faut vous renfermer pendant que vous êtes inoffensif.
Et le futur criminel passera aussitôt en jugement pour rendre compte de son futur crime à la société. L’interrogatoire sera bref.
– Accusé, dira le président, vous êtes convaincu d’assassinat futur ! Je ne vous demande pas ce que vous avez à dire pour votre défense, notre conviction est faite : nous n’avons pas de temps à perdre.
Le ministère public prendra alors la parole ; sa péroraison sera surtout remarquable.
– Oui, j’en ai la conviction, messieurs les jurés, vous condamnerez impitoyablement ce misérable ! Le voyez-vous d’ici dans un avenir plus ou moins lointain joncher le sol de victimes ! Examinez l’assassin futur avec sa figure béate d’innocent !... Hypocrisie des hypocrisies ! Cet homme, si on le laisse faire, portera la désolation parmi ses semblables !... Il assassinera peut-être sa belle-mère, peut-être le premier venu ! Peut-être vous-mêmes qui m’écoutez ! Ah ! vous ne le souffrirez pas !
Le futur assassin est condamné au maximum. Il n’y a rien d’amusant comme la science sérieuse.
Détection précoce de la délinquance : on y songeait au XIXe siècle
A la fin du XIXe siècle, tandis que la science se propose de protéger la société de futurs assassins en les neutralisant à titre préventif après avoir détecté leur prédisposition supposée à commettre un crime, Jules Demolliens, chroniqueur du Journal amusant, imagine, ton moqueur à l’appui, le procès expéditif réservé à l’accusé, coupable quoi qu’il advienne...
Un docteur, pas en droit, en médecine, vient d’imaginer une nouvelle catégorie de coupables : les futurs assassins. Nous avions déjà les délits et les quasi-délits, nous aurons maintenant les crimes et les quasi-crimes. Le futur assassin, comme son titre l’indique, est un homme qui n’a pas encore assassiné, mais qui assassinera tôt ou tard.
Comment empêcher le futur assassinat ? Parbleu ! en arrêtant le futur assassin ! Il y a de ces vérités limpides qu’on s’étonne de n’avoir pas saisies plus tôt. En effet, comme le dit très judicieusement le docteur en question, si on arrêtait préventivement tous les assassins futurs, nous n’aurions plus d’assassinats à déplorer. Maintenant, à quel signe reconnaîtra-t-on le futur criminel ?
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Le crime et la répression
C’est très simple : Les médecins, dit le docteur, devraient mettre à profit « leurs connaissances nouvelles sur les causes prédisposantes et déterminantes de la maladie de tuer, pour faire la prophylaxie du crime, pour empêcher les individus nés méchants de devenir assassins. La belle affaire que de discutailler (peu gentil, ce terme-là, pour les confrères) sur leur plus ou moins de libre arbitre, quand le sang a coulé ! ENFERMEZ-LES AVANT. Vous arrivez trop tard avec toute votre science, et votre bon diagnostic aurait dû s’exercer plus tôt ! »
Et voilà ! Le bon diagnostic scientifique, toujours infaillible, suffira. Quant à la peine, elle est tout indiquée, c’est la réclusion perpétuelle. Le futur crime sera plus sévèrement puni que le crime la plupart du temps. Pas même la perspective d’un voyage à la Nouvelle ! Mais quelle belle société choisie nous aurons ensuite ! Car tout le monde pourra se livrer à ce travail d’assainissement.
Les braves gens qui ont l’habitude de dire en parlant d’un de leurs voisins : « Ce garçon a une tête qui ne me revient pas ! » ne s’en tiendront plus à ce propos vague et inoffensif ; ils dénonceront bel et bien ledit voisin au commissaire de police comme coupable de futur assassinat. Et un matin, un agent de la sûreté arrêtera le futur assassin et le traînera chez le juge d’instruction. Celui-ci apprendra au futur criminel de quoi il est accusé.
– Vous étiez, dira-t-il sévèrement, sur le point d’assassiner quelqu’un !
– Qui cela ? s’écriera l’incarcéré ahuri.
– N’importe qui !... Vous êtes un futur assassin, tous les témoins l’attestent.
La porte s’ouvre, et un prince de la science fait son entrée.
– Monsieur le docteur, voici l’individu... il a bien mauvais air, n’est-ce pas ?
– Il sue le crime par tous les pores !
– Ah ! dites donc, vous, la loi ! s’écrie l’inculpé, je n’ai jamais fait de mal à une mouche, vous saurez ça !
– Parbleu ! parce que nous arrivons à temps pour vous empêcher de suivre la carrière du crime à laquelle vous êtes destiné... Il faut vous renfermer pendant que vous êtes inoffensif.
Et le futur criminel passera aussitôt en jugement pour rendre compte de son futur crime à la société. L’interrogatoire sera bref.
– Accusé, dira le président, vous êtes convaincu d’assassinat futur ! Je ne vous demande pas ce que vous avez à dire pour votre défense, notre conviction est faite : nous n’avons pas de temps à perdre.
Le ministère public prendra alors la parole ; sa péroraison sera surtout remarquable.
– Oui, j’en ai la conviction, messieurs les jurés, vous condamnerez impitoyablement ce misérable ! Le voyez-vous d’ici dans un avenir plus ou moins lointain joncher le sol de victimes ! Examinez l’assassin futur avec sa figure béate d’innocent !... Hypocrisie des hypocrisies ! Cet homme, si on le laisse faire, portera la désolation parmi ses semblables !... Il assassinera peut-être sa belle-mère, peut-être le premier venu ! Peut-être vous-mêmes qui m’écoutez ! Ah ! vous ne le souffrirez pas !
Le futur assassin est condamné au maximum. Il n’y a rien d’amusant comme la science sérieuse.
Invité- Invité
Re: LES ANECDOTES HISTORIQUES, DROLES OU ENCORE INSOLITES
les potos
HISTORIQUE DES COURSES HIPPIQUES
Dès l'antiquité, le sport hippique fait partie des loisirs appréciés. En Grèce, les courses montées ou attelées sont pratiquées, tandis qu'à Rome, la population préfère nettement les courses attelées: les fameuses courses de chars. Les courses de chevaux tombent en désuétude en Occident avec la montée du christianisme, mais durent jusqu'à la fin du xiie siècle à Byzance.
Au Moyen Âge on disputait des courses de chevaux dans les villes, le long des rues ou autour des places, en montant à cru. Cet usage s'est conservé dans les palii italiens, dont le plus ancien est le Palio di Asti, remontant aux xiiie siècle, et le plus fameux le Palio de Sienne.
Les rois de France et d'Angleterre se disputent la paternité de la rénovation des courses hippiques au xviie siècle, mais il semble que ces courses soient issues de l'émulation des producteurs de chevaux de selle utilisés pour la chasse à courre en Angleterre1. Les hippodromes se multiplient aux xviiie et xixe siècle : le sport hippique est clairement le sport le plus regardé durant cette période sur les deux rives de la Manche.
L'origine des courses de galop en France : La main de la fille d'un roi, tel fut l'enjeu de la plus ancienne course de chevaux en France dont ont trouve mention. La princesse s'appelait Aliénor et son père était le Roi Bodrick, chef des Bretons, qui mourut vers 509. Quatre détails : On ferre le cheval avant la course, on le pare de rubans, le son du cor annonce le départ et il y a un saut de barrière.
Un autre exemple fameux fut la course que Charlemagne aurait organisé lui-même et qui fut gagné par Bayard, le célèbre cheval des quatre fils Aymon.C'est au milieu du xviie siècle qu'apparaissent en France des compétitions de galop "à la manière d'Angleterre", c'est-à-dire des rencontres entre concurrents, généralement deux, préparés à cet effet et montés par des cavaliers portant des poids convenus. Le 15 mai 1651, "il y eu prix et gage de mille écus pour courses de chevaux au Bois de Boulogne". Le 25 février 1683, se tient la première grande course internationale de galop, près de Saint-Germain-en-Laye, à Achères. Au départ, "sept chevaux anglais" dont deux au Duc de Monmouth, un au Grand Prieur de France, un à M. Howard et un à un "cabaretier" anglais. "Le prix était de mille louis d'or. Il y avait un grand nombre de paris". C'est sous le règne de Louis XVI que l'anglomanie fait faire aux courses en France de grands progrès.
Sous le Premier Empire, Napoléon 1er eut pour tache de restaurer en France l'élevage du cheval et de régulariser la pratique des courses.
Une date primordiale dans l'histoire des courses : la naissance de la Société d'Encouragement pour l'amélioration des races de chevaux en France : C'est en 1833 qu'est créé la Société d'Encouragement pour l'amélioration des chevaux. 12 membres d'un Comité fondèrent l'institution à laquelle l'histoire des courses doit à peu près tout : Lord Henry Seymour, président, Maxime Caccia, comte de Cambis, Casimir Delamarre, comte Anatole Demidoff, Fasquel, Charles Laffitte, Ernest Leroy, chevalier Machado, prince de la Moskowa, Denormandie, J.Rieussec. Sept d'entre eux se réunirent, le 11 novembre 1833, dans le salon de tir aux pigeons de Tivoli, 47, rue Blanche. Ils y tinrent la séance constitutive de leur société et formèrent son comité. Un très grand événement venait de s'accomplir.
Les courses de trot sont pratiquées en France depuis 1835. Cette année-là en effet, un arrêté autorise l'organisation de courses à Nantes et celles-ci ont lieu dans la plaine de la Plée, près de la route de Clisson. Un hippodrome est ensuite implanté sur la prairie de Mauves. L'année suivante, la première course normande a lieu le 25 septembre 1836 sur la plage de Cabourg. Devant le succès rencontré, l'Hippodrome de la Prairie (Caen) reçoit les premières réunions hippiques de trot les 26 et 27 août 1837. Cette formule s'étend progressivement à la Basse-Normandie durant les années 1840 puis à l'ensemble de la France. Les premières courses de trot en Île-de-France se tiennent en 1878 à l'Hippodrome de Maisons-Laffitte. Depuis, l'Hippodrome de Vincennes propose des courses de trot et devient le « temple du trot »2.
Après la Seconde Guerre mondiale, le monde des courses de plat évolue avec le développement important des courses de pur-sang aux États-Unis, au Japon, à Hong Kong et à Dubaï. Pour sa part, le monde du trot reste essentiellement centré sur l'Europe, avec la France, la Suède et l'Italie comme places fortes, et les États-Unis et le Canada pour le continent américain.
HISTORIQUE DES COURSES HIPPIQUES
Dès l'antiquité, le sport hippique fait partie des loisirs appréciés. En Grèce, les courses montées ou attelées sont pratiquées, tandis qu'à Rome, la population préfère nettement les courses attelées: les fameuses courses de chars. Les courses de chevaux tombent en désuétude en Occident avec la montée du christianisme, mais durent jusqu'à la fin du xiie siècle à Byzance.
Au Moyen Âge on disputait des courses de chevaux dans les villes, le long des rues ou autour des places, en montant à cru. Cet usage s'est conservé dans les palii italiens, dont le plus ancien est le Palio di Asti, remontant aux xiiie siècle, et le plus fameux le Palio de Sienne.
Les rois de France et d'Angleterre se disputent la paternité de la rénovation des courses hippiques au xviie siècle, mais il semble que ces courses soient issues de l'émulation des producteurs de chevaux de selle utilisés pour la chasse à courre en Angleterre1. Les hippodromes se multiplient aux xviiie et xixe siècle : le sport hippique est clairement le sport le plus regardé durant cette période sur les deux rives de la Manche.
L'origine des courses de galop en France : La main de la fille d'un roi, tel fut l'enjeu de la plus ancienne course de chevaux en France dont ont trouve mention. La princesse s'appelait Aliénor et son père était le Roi Bodrick, chef des Bretons, qui mourut vers 509. Quatre détails : On ferre le cheval avant la course, on le pare de rubans, le son du cor annonce le départ et il y a un saut de barrière.
Un autre exemple fameux fut la course que Charlemagne aurait organisé lui-même et qui fut gagné par Bayard, le célèbre cheval des quatre fils Aymon.C'est au milieu du xviie siècle qu'apparaissent en France des compétitions de galop "à la manière d'Angleterre", c'est-à-dire des rencontres entre concurrents, généralement deux, préparés à cet effet et montés par des cavaliers portant des poids convenus. Le 15 mai 1651, "il y eu prix et gage de mille écus pour courses de chevaux au Bois de Boulogne". Le 25 février 1683, se tient la première grande course internationale de galop, près de Saint-Germain-en-Laye, à Achères. Au départ, "sept chevaux anglais" dont deux au Duc de Monmouth, un au Grand Prieur de France, un à M. Howard et un à un "cabaretier" anglais. "Le prix était de mille louis d'or. Il y avait un grand nombre de paris". C'est sous le règne de Louis XVI que l'anglomanie fait faire aux courses en France de grands progrès.
Sous le Premier Empire, Napoléon 1er eut pour tache de restaurer en France l'élevage du cheval et de régulariser la pratique des courses.
Une date primordiale dans l'histoire des courses : la naissance de la Société d'Encouragement pour l'amélioration des races de chevaux en France : C'est en 1833 qu'est créé la Société d'Encouragement pour l'amélioration des chevaux. 12 membres d'un Comité fondèrent l'institution à laquelle l'histoire des courses doit à peu près tout : Lord Henry Seymour, président, Maxime Caccia, comte de Cambis, Casimir Delamarre, comte Anatole Demidoff, Fasquel, Charles Laffitte, Ernest Leroy, chevalier Machado, prince de la Moskowa, Denormandie, J.Rieussec. Sept d'entre eux se réunirent, le 11 novembre 1833, dans le salon de tir aux pigeons de Tivoli, 47, rue Blanche. Ils y tinrent la séance constitutive de leur société et formèrent son comité. Un très grand événement venait de s'accomplir.
Les courses de trot sont pratiquées en France depuis 1835. Cette année-là en effet, un arrêté autorise l'organisation de courses à Nantes et celles-ci ont lieu dans la plaine de la Plée, près de la route de Clisson. Un hippodrome est ensuite implanté sur la prairie de Mauves. L'année suivante, la première course normande a lieu le 25 septembre 1836 sur la plage de Cabourg. Devant le succès rencontré, l'Hippodrome de la Prairie (Caen) reçoit les premières réunions hippiques de trot les 26 et 27 août 1837. Cette formule s'étend progressivement à la Basse-Normandie durant les années 1840 puis à l'ensemble de la France. Les premières courses de trot en Île-de-France se tiennent en 1878 à l'Hippodrome de Maisons-Laffitte. Depuis, l'Hippodrome de Vincennes propose des courses de trot et devient le « temple du trot »2.
Après la Seconde Guerre mondiale, le monde des courses de plat évolue avec le développement important des courses de pur-sang aux États-Unis, au Japon, à Hong Kong et à Dubaï. Pour sa part, le monde du trot reste essentiellement centré sur l'Europe, avec la France, la Suède et l'Italie comme places fortes, et les États-Unis et le Canada pour le continent américain.
Invité- Invité
Re: LES ANECDOTES HISTORIQUES, DROLES OU ENCORE INSOLITES
les amis
Crâne de Charlotte Corday, assassin de Marat en 1793 : un incertain et tortueux itinéraire
Si le corps de Charlotte Corday, laquelle fut guillotinée le 17 juillet 1793 après qu’elle fut jugée par le Tribunal Révolutionnaire pour le meurtre de l’emblématique figure de la Terreur Jean-Paul Marat, fut enterré au cimetière de la Madeleine, à Paris, son crâne connut une destinée plus floue : sans doute conservé par quelque médecin amateur de « pièces curieuses », il aurait échu chez l’homme politique et journaliste Alexandre Rousselin de Saint-Albin, avant que d’être acquis par le prince Roland Bonaparte. Mais quid du sérieux de sa traçabilité, s’interroge à la fin du XIXe siècle le célèbre docteur Cabanès ?...
Les historiens s’accordent généralement sur le lieu de sépulture de Charlotte Corday, explique Augustin Cabanès, médecin et auteur prolifique d’ouvrages relatif aux mystères de l’histoire, et de celle de la médecine en particulier. Après l’exécution, le corps de la vierge normande aurait été transporté au cimetière de la Madeleine, situé rue d’Anjou-Saint-Honoré. On déposa ses restes dans la fosse n°5, entre celle portant le n°4, qui contenait les cendres du roi, et celle, désignée sous le n°6, qui ne devait pas tarder à recevoir celui qui fut le duc d’Orléans.
Bien que tout le quartier fût infecté par la putréfaction des corps enterrés, M. Descloseaux, devenu propriétaire du terrain, ne put obtenir la fermeture du cimetière de la Madeleine que le 2 février 1794. La plupart des corps furent transportés à Mousseau (sic) et l’ancien cimetière transformé en jardin anglais. M. Descloseaux avait eu soin de désigner par des croix et même par des grilles les tombes des plus nobles victimes de la Révolution.
Chéron de Villiers, qui a consacré un volume des plus compacts à la biographie de Charlotte Corday, assure que ce n’est qu’en 1804 que M. Descloseaux fit planter une croix sur la tombe de la jeune fille, et que ses restes furent exhumés et transportés au cimetière de Montparnasse en 1815. C’est une première erreur que nous relevons dans le travail, pourtant très fouillé, à qui nous reconnaissons avoir fait, non sans les avoir contrôlés, quelques rares emprunts.
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Assassinat de Marat. Détail d’une peinture de Paul Baudry (1860)
Nous avons tenu à nous assurer auprès du conservateur même du cimetière de Montparnasse si le fait avancé par M. de Villiers était exact : « Nos registres n’indiquent en aucune façon que Charlotte Corday ait trouvé, à un moment donné, asile dans le cimetière dont j’ai la garde, nous a répondu l’obligeant conservateur. Voyez, au surplus, M. Cafford, chef du service des inhumations de la Ville, qui vous renseignera avec plus de certitude. »
— « Les corps des suppliciés de la place de la Révolution, répond à notre question ce distingué fonctionnaire, étaient inhumés au cimetière de la Madeleine. Il est très probable que c’est là qu’a été inhumée Charlotte Corday. Jusqu’à quelle époque y est-elle restée, je ne saurais vous l’apprendre. En tout cas, elle n’a pu être transportée à Montparnasse en 1815, comme l’a écrit Chréon de Villiers, puisque le cimetière Montparnasse n’a été ouvert qu’en 1824. »
— « Et que pensez-vous de cette autre assertion de Chéron de Villiers, poursuivons-nous, en citant à M. Cafford cette phrase du livre précité : « La famille Saint-Albin, attachée par des liens de parenté à la famille de Corday, obtint la permission de rester dépositaire du crâne de la malheureuse victime. »
— « Sur ce point, nous répond M. Cafford, je serais moins affirmatif que sur le premier. Si l’autopsie a eu lieu, comme vous dites en avoir les preuves, il est fort possible qu’une quelconque des parties du corps ait été distraite, mais, encore une fois, je ne saurais vous fournir à cet égard même l’indice le plus vague. »
Ce que ne pouvait nous dire l’honorable M. Cafford, d’autres sans doute nous l’apprendraient : ainsi présumions-nous que le détenteur du crâne de Charlotte s’empresserait de dissiper nos incertitudes. Mais le possesseur actuel de la relique (nous sommes en 1896) et des haut et puissant lignage, poursuit le docteur Cabanès. Monsieur, pardon Monseigneur le prince Roland Bonaparte, n’est pas d’un abord toujours aisé, et malgré lettres et visites multipliées, nous n’avons pu réussir à la joindre.
Ce que nous désirions obtenir du prince Roland, ce n’était pas seulement la faveur de tenir quelques instants dans nos mains le crâne historique dont il est le légitime possesseur : la pièce sans doute ne doit pas manquer d’intérêt ; mais, depuis qu’elle a figuré, dans la section d’anthropologie, à l’exposition rétrospective des arts libéraux en 1889, elle est connue dans ses moindres détails. Des savants, tels que MM. Tompinard, Lombroso, Bénédikt, l’ont étudiée, palpée, mesurée sur toutes ses faces, et il est aisé de retrouver l’écho de la discussion, à laquelle a donné lieu ce débris anatomique, dans les recueils scientifiques — notamment l’Anthropologie (1890) et la Revue scientifique de la même année.
Ce qui nous importait davantage, et ce que nous aurions surtout demandé à M. le prince Roland Bonaparte de nous communiquer, c’étaient les certificats qui établiraient indiscutablement, a-t-on prétendu (Paris révolutionnaire de G. Lenotre), l’authenticité de la pièce. M. le prince Roland, plutôt que de nous accueillir, nous a fait répondre par son secrétaire qu’il tenait la relique de Georges Duruy, et que, si celui-ci consentait à nous en conter l’histoire, il ne voyait, pour sa part, aucune objection à y faire.
Georges Duruy s’est mis, avec un empressement dont nous lui gardons reconnaissance, à notre disposition et n’a éprouvé aucun embarras à nous dire (conversation tenue le 10 novembre 1895) son sentiment sur la... relique, qu’il a cédée, non sans éprouver trop de regret, à l’altesse qui s’en montre si fière.
« Je vous préviens, nous dit de suite notre très aimable interlocuteur, qu’en matière d’histoire ma grande, ma seule préoccupation — et vous qui êtes historien, vous me comprendrez de reste — c’est la recherche de la vérité, et pour la faire éclater je ne crains pas de sacrifier à mes convictions, à mes préférences les plus intimes.
Eh bien ! je vous dirai, sans plus tarder, que rien ne me prouve que le crâne dont j’ai fait don au prince Roland, lequel m’avait manifesté un désir intense de le posséder, soit réellement le crâne de l’ange de l’assassinat... Comment est-il tombé entre mes mains ? Oh ! C’est bien simple. Un jour j’aperçois chez Mme Rousselin de Saint-Albin, ma parente, un placard entr’ouvert. Dans l’entrebâillement j’entrevois un crâne !
— Tiens ! Qu’est-ce cela ?
— Cela, c’est le crâne de Charlotte Corday !
— Et vous le laissez ainsi dans le fond d’une armoire ?
— Il est probable que si je le mettais sur une étagères, mes visiteurs feraient la grimace, et ce ne serait pas un spectacle bien divertissant pour mes enfants.
— Mais comment est-il parvenu jusqu’à vous ? Et qui vous prouve que c’est bien le crâne de Charlotte Corday ?
— Il provient de la succession de Rousselin de Saint-Albin, mon mari, qui m’a toujours dit que c’était le crâne de Charlotte. C’est une tradition qui s’est conservée dans la famille, c’est tout ce que je puis vous en dire. M. Rousselin de Saint-Albin croyait fermement que c’était le crâne de Charlotte Corday et je n’ai aucune raison de douter de sa parole.
— Mais enfin vus conviendrez bien que cette preuve n’est peut-être pas péremptoire. Y a-t-il d’autres témoignages ?
— Il y a, me répondit-elle, les documents qui accompagnent la pièce, et qui établissent sont authenticité. Alors ma vénérable parente me donna à lire les papiers qui se trouvaient dans la fameuse armoire. Autant qu’il m’en souvient, ils ne disaient rien de bien précis.
Dans l’un d’eux Alexandre Roussin de Saint-Albin (1773-1847) — qui s’attacha à Danton et à Camille Desmoulins, fut l’un des fondateurs en 1815 du journal L’Indépendant, et compta parmi les amis du roi Louis-Philippe dont il épousa en secondes noces la fille du médecin — et racontait qu’il avait fait l’acquisition du crâne chez un antiquaire du quai des Grands-Augustins, qui l’avait lui-même acquis dans une vente. Il provenait, ajoutait-il, d’un fervent admirateur de Charlotte Corday, qui avait obtenu qu’on exhumât ses restes et qui s’était fait remettre le crâne. Je ne me rappelle pas les termes exacts de la déclaration de Rousselin de Saint-Albin, mais je vous en donne au moins le sens.
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Charlotte Corday emprisonnée
Le prince Roland pourrait, s’il le voulait, produire le texte même, car je lui ai remis, avec le crâne, tous les papiers qui y étaient joints. Il y avait, entre autres, un manuscrit du même Rousselin, une sorte de dialogue philosophique entre lui, Saint-Albin, et le crâne de Charlotte : c’était du plus haut comique. Saint-Albin évoquait l’âme de la vengeresse et cherchait à découvrir les mobiles qui l’avaient poussée au crime...
Vous auriez pu croire que Rousselin de Saint-Aubin avait obtenu, par Danton, dont il était le secrétaire, l’autorisation de se faire remettre le crâne de l’héroïne après l’exécution. La filiation, comme vous le voyez, s’établit tout autrement.
— Mais comment le prince Roland a-t-il su que vous aviez en votre possessions ?...
— Il y a quelques années, je rencontrai le prince, qui s’occupait beaucoup à l’époque de crâniologie. Il se faisait fort, disait-il, de reconnaître les sentiments d’après l’inspection du crâne. C’était la doctrine de Gall, rajeunie par la science anthropologique moderne.
— Et si je vous montrais, lui dis-je, le crâne d’un meurtrier, d’une meurtrière ? Et je m’amusai à l’intriguer pendant un moment. Pour mettre fin à sa perplexité je lui dis de quoi il s’agissait. Il n’était pas assez fort, disait-il, pour faire des inductions, qui eussent été hasardées, mais il me témoigna qu’il aurait grand plaisir à posséder dans sa collection le crâne de Charlotte Corday. Et c’est pour répondre à son désir que je lui ai remis », confie Georges Duruy.
Il résulterait donc de cette déclaration de Georges Duruy, reprend le docteur Cabanès, qu’il n’est rien moins que prouvé que le prince Roland possède le crâne de Charlotte Corday ; et que celui-ci pourrait tout aussi bien être une pièce vulgaire de collection ou de musée anatomique.
La seule chose à peu près certaine c’est, du moins d’après les dires des anthropologues, que le crâne a figuré à l’Exposition de 1889, n’a jamais séjourné dans la terre, ni été exposé à l’air. Et alors surgissent, comme l’a très judicieusement écrire M. Lenotre, ces diverses hypothèses :
« Se trouva-t-il, en 1793, un fanatique assez exalté pour avoir osé risquer sa vie en allant, dans la nuit qui suivit l’exécution, exhumer la tête de l’héroïne ? Ou bien faut-il croire que quelqu’un acheta du bourreau lui-même ce sanglant souvenir ? Ou, plus probablement, faut-il ajouter foi à une tradition toujours niée, n’ayant eu jusqu’à présent que la valeur d’un racontar, et d’après laquelle, dans un but qui ne se peut dire, le gouvernement d’alors ordonna de porter le corps de Charlotte à l’amphithéâtre et de l’examiner soigneusement : on peut alors supposer que la tête aurait été préparée par quelque médecin et conservée comme pièce curieuse ? » (Paris révolutionnaire)
Sans doute toutes ces hypothèses ont leur part de vraisemblance ; mais la vérité, qui nous la fera connaître ?...
Crâne de Charlotte Corday, assassin de Marat en 1793 : un incertain et tortueux itinéraire
Si le corps de Charlotte Corday, laquelle fut guillotinée le 17 juillet 1793 après qu’elle fut jugée par le Tribunal Révolutionnaire pour le meurtre de l’emblématique figure de la Terreur Jean-Paul Marat, fut enterré au cimetière de la Madeleine, à Paris, son crâne connut une destinée plus floue : sans doute conservé par quelque médecin amateur de « pièces curieuses », il aurait échu chez l’homme politique et journaliste Alexandre Rousselin de Saint-Albin, avant que d’être acquis par le prince Roland Bonaparte. Mais quid du sérieux de sa traçabilité, s’interroge à la fin du XIXe siècle le célèbre docteur Cabanès ?...
Les historiens s’accordent généralement sur le lieu de sépulture de Charlotte Corday, explique Augustin Cabanès, médecin et auteur prolifique d’ouvrages relatif aux mystères de l’histoire, et de celle de la médecine en particulier. Après l’exécution, le corps de la vierge normande aurait été transporté au cimetière de la Madeleine, situé rue d’Anjou-Saint-Honoré. On déposa ses restes dans la fosse n°5, entre celle portant le n°4, qui contenait les cendres du roi, et celle, désignée sous le n°6, qui ne devait pas tarder à recevoir celui qui fut le duc d’Orléans.
Bien que tout le quartier fût infecté par la putréfaction des corps enterrés, M. Descloseaux, devenu propriétaire du terrain, ne put obtenir la fermeture du cimetière de la Madeleine que le 2 février 1794. La plupart des corps furent transportés à Mousseau (sic) et l’ancien cimetière transformé en jardin anglais. M. Descloseaux avait eu soin de désigner par des croix et même par des grilles les tombes des plus nobles victimes de la Révolution.
Chéron de Villiers, qui a consacré un volume des plus compacts à la biographie de Charlotte Corday, assure que ce n’est qu’en 1804 que M. Descloseaux fit planter une croix sur la tombe de la jeune fille, et que ses restes furent exhumés et transportés au cimetière de Montparnasse en 1815. C’est une première erreur que nous relevons dans le travail, pourtant très fouillé, à qui nous reconnaissons avoir fait, non sans les avoir contrôlés, quelques rares emprunts.
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Assassinat de Marat. Détail d’une peinture de Paul Baudry (1860)
Nous avons tenu à nous assurer auprès du conservateur même du cimetière de Montparnasse si le fait avancé par M. de Villiers était exact : « Nos registres n’indiquent en aucune façon que Charlotte Corday ait trouvé, à un moment donné, asile dans le cimetière dont j’ai la garde, nous a répondu l’obligeant conservateur. Voyez, au surplus, M. Cafford, chef du service des inhumations de la Ville, qui vous renseignera avec plus de certitude. »
— « Les corps des suppliciés de la place de la Révolution, répond à notre question ce distingué fonctionnaire, étaient inhumés au cimetière de la Madeleine. Il est très probable que c’est là qu’a été inhumée Charlotte Corday. Jusqu’à quelle époque y est-elle restée, je ne saurais vous l’apprendre. En tout cas, elle n’a pu être transportée à Montparnasse en 1815, comme l’a écrit Chréon de Villiers, puisque le cimetière Montparnasse n’a été ouvert qu’en 1824. »
— « Et que pensez-vous de cette autre assertion de Chéron de Villiers, poursuivons-nous, en citant à M. Cafford cette phrase du livre précité : « La famille Saint-Albin, attachée par des liens de parenté à la famille de Corday, obtint la permission de rester dépositaire du crâne de la malheureuse victime. »
— « Sur ce point, nous répond M. Cafford, je serais moins affirmatif que sur le premier. Si l’autopsie a eu lieu, comme vous dites en avoir les preuves, il est fort possible qu’une quelconque des parties du corps ait été distraite, mais, encore une fois, je ne saurais vous fournir à cet égard même l’indice le plus vague. »
Ce que ne pouvait nous dire l’honorable M. Cafford, d’autres sans doute nous l’apprendraient : ainsi présumions-nous que le détenteur du crâne de Charlotte s’empresserait de dissiper nos incertitudes. Mais le possesseur actuel de la relique (nous sommes en 1896) et des haut et puissant lignage, poursuit le docteur Cabanès. Monsieur, pardon Monseigneur le prince Roland Bonaparte, n’est pas d’un abord toujours aisé, et malgré lettres et visites multipliées, nous n’avons pu réussir à la joindre.
Ce que nous désirions obtenir du prince Roland, ce n’était pas seulement la faveur de tenir quelques instants dans nos mains le crâne historique dont il est le légitime possesseur : la pièce sans doute ne doit pas manquer d’intérêt ; mais, depuis qu’elle a figuré, dans la section d’anthropologie, à l’exposition rétrospective des arts libéraux en 1889, elle est connue dans ses moindres détails. Des savants, tels que MM. Tompinard, Lombroso, Bénédikt, l’ont étudiée, palpée, mesurée sur toutes ses faces, et il est aisé de retrouver l’écho de la discussion, à laquelle a donné lieu ce débris anatomique, dans les recueils scientifiques — notamment l’Anthropologie (1890) et la Revue scientifique de la même année.
Ce qui nous importait davantage, et ce que nous aurions surtout demandé à M. le prince Roland Bonaparte de nous communiquer, c’étaient les certificats qui établiraient indiscutablement, a-t-on prétendu (Paris révolutionnaire de G. Lenotre), l’authenticité de la pièce. M. le prince Roland, plutôt que de nous accueillir, nous a fait répondre par son secrétaire qu’il tenait la relique de Georges Duruy, et que, si celui-ci consentait à nous en conter l’histoire, il ne voyait, pour sa part, aucune objection à y faire.
Georges Duruy s’est mis, avec un empressement dont nous lui gardons reconnaissance, à notre disposition et n’a éprouvé aucun embarras à nous dire (conversation tenue le 10 novembre 1895) son sentiment sur la... relique, qu’il a cédée, non sans éprouver trop de regret, à l’altesse qui s’en montre si fière.
« Je vous préviens, nous dit de suite notre très aimable interlocuteur, qu’en matière d’histoire ma grande, ma seule préoccupation — et vous qui êtes historien, vous me comprendrez de reste — c’est la recherche de la vérité, et pour la faire éclater je ne crains pas de sacrifier à mes convictions, à mes préférences les plus intimes.
Eh bien ! je vous dirai, sans plus tarder, que rien ne me prouve que le crâne dont j’ai fait don au prince Roland, lequel m’avait manifesté un désir intense de le posséder, soit réellement le crâne de l’ange de l’assassinat... Comment est-il tombé entre mes mains ? Oh ! C’est bien simple. Un jour j’aperçois chez Mme Rousselin de Saint-Albin, ma parente, un placard entr’ouvert. Dans l’entrebâillement j’entrevois un crâne !
— Tiens ! Qu’est-ce cela ?
— Cela, c’est le crâne de Charlotte Corday !
— Et vous le laissez ainsi dans le fond d’une armoire ?
— Il est probable que si je le mettais sur une étagères, mes visiteurs feraient la grimace, et ce ne serait pas un spectacle bien divertissant pour mes enfants.
— Mais comment est-il parvenu jusqu’à vous ? Et qui vous prouve que c’est bien le crâne de Charlotte Corday ?
— Il provient de la succession de Rousselin de Saint-Albin, mon mari, qui m’a toujours dit que c’était le crâne de Charlotte. C’est une tradition qui s’est conservée dans la famille, c’est tout ce que je puis vous en dire. M. Rousselin de Saint-Albin croyait fermement que c’était le crâne de Charlotte Corday et je n’ai aucune raison de douter de sa parole.
— Mais enfin vus conviendrez bien que cette preuve n’est peut-être pas péremptoire. Y a-t-il d’autres témoignages ?
— Il y a, me répondit-elle, les documents qui accompagnent la pièce, et qui établissent sont authenticité. Alors ma vénérable parente me donna à lire les papiers qui se trouvaient dans la fameuse armoire. Autant qu’il m’en souvient, ils ne disaient rien de bien précis.
Dans l’un d’eux Alexandre Roussin de Saint-Albin (1773-1847) — qui s’attacha à Danton et à Camille Desmoulins, fut l’un des fondateurs en 1815 du journal L’Indépendant, et compta parmi les amis du roi Louis-Philippe dont il épousa en secondes noces la fille du médecin — et racontait qu’il avait fait l’acquisition du crâne chez un antiquaire du quai des Grands-Augustins, qui l’avait lui-même acquis dans une vente. Il provenait, ajoutait-il, d’un fervent admirateur de Charlotte Corday, qui avait obtenu qu’on exhumât ses restes et qui s’était fait remettre le crâne. Je ne me rappelle pas les termes exacts de la déclaration de Rousselin de Saint-Albin, mais je vous en donne au moins le sens.
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Charlotte Corday emprisonnée
Le prince Roland pourrait, s’il le voulait, produire le texte même, car je lui ai remis, avec le crâne, tous les papiers qui y étaient joints. Il y avait, entre autres, un manuscrit du même Rousselin, une sorte de dialogue philosophique entre lui, Saint-Albin, et le crâne de Charlotte : c’était du plus haut comique. Saint-Albin évoquait l’âme de la vengeresse et cherchait à découvrir les mobiles qui l’avaient poussée au crime...
Vous auriez pu croire que Rousselin de Saint-Aubin avait obtenu, par Danton, dont il était le secrétaire, l’autorisation de se faire remettre le crâne de l’héroïne après l’exécution. La filiation, comme vous le voyez, s’établit tout autrement.
— Mais comment le prince Roland a-t-il su que vous aviez en votre possessions ?...
— Il y a quelques années, je rencontrai le prince, qui s’occupait beaucoup à l’époque de crâniologie. Il se faisait fort, disait-il, de reconnaître les sentiments d’après l’inspection du crâne. C’était la doctrine de Gall, rajeunie par la science anthropologique moderne.
— Et si je vous montrais, lui dis-je, le crâne d’un meurtrier, d’une meurtrière ? Et je m’amusai à l’intriguer pendant un moment. Pour mettre fin à sa perplexité je lui dis de quoi il s’agissait. Il n’était pas assez fort, disait-il, pour faire des inductions, qui eussent été hasardées, mais il me témoigna qu’il aurait grand plaisir à posséder dans sa collection le crâne de Charlotte Corday. Et c’est pour répondre à son désir que je lui ai remis », confie Georges Duruy.
Il résulterait donc de cette déclaration de Georges Duruy, reprend le docteur Cabanès, qu’il n’est rien moins que prouvé que le prince Roland possède le crâne de Charlotte Corday ; et que celui-ci pourrait tout aussi bien être une pièce vulgaire de collection ou de musée anatomique.
La seule chose à peu près certaine c’est, du moins d’après les dires des anthropologues, que le crâne a figuré à l’Exposition de 1889, n’a jamais séjourné dans la terre, ni été exposé à l’air. Et alors surgissent, comme l’a très judicieusement écrire M. Lenotre, ces diverses hypothèses :
« Se trouva-t-il, en 1793, un fanatique assez exalté pour avoir osé risquer sa vie en allant, dans la nuit qui suivit l’exécution, exhumer la tête de l’héroïne ? Ou bien faut-il croire que quelqu’un acheta du bourreau lui-même ce sanglant souvenir ? Ou, plus probablement, faut-il ajouter foi à une tradition toujours niée, n’ayant eu jusqu’à présent que la valeur d’un racontar, et d’après laquelle, dans un but qui ne se peut dire, le gouvernement d’alors ordonna de porter le corps de Charlotte à l’amphithéâtre et de l’examiner soigneusement : on peut alors supposer que la tête aurait été préparée par quelque médecin et conservée comme pièce curieuse ? » (Paris révolutionnaire)
Sans doute toutes ces hypothèses ont leur part de vraisemblance ; mais la vérité, qui nous la fera connaître ?...
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Re: LES ANECDOTES HISTORIQUES, DROLES OU ENCORE INSOLITES
LES POTOS
ROBESPIERRE
Maximilien Marie Isidore de Robespierre1, ou Maximilien Robespierre2, est un avocat et un homme politique français né le 6 mai 1758 à Arras et mort guillotiné le 28 juillet 1794 à Paris, place de la Révolution. Maximilien de Robespierre est l'une des principales figures de la Révolution française et demeure aussi l'un des personnages les plus controversés de cette période.
Maximilien de Robespierre est l'aîné d'une fratrie de cinq enfants et il perd sa mère à l'âge de six ans. Son père abandonne le foyer et dès lors, Maximilien est pris en charge par son grand-père maternel. Après d'excellentes études au collège d'Arras et au collège Louis-le-Grand de Paris, licencié en droit, il devient avocat et s'inscrit en 1781 au Conseil provincial d'Artois, occupant même un temps la charge de juge au tribunal épiscopal.
Élu député du Tiers état aux États généraux de 1789, il devient bientôt l'une des principales figures des « démocrates » à l'Assemblée constituante, défendant l'abolition de l'esclavage et de la peine de mort, le droit de vote des gens de couleur, des juifs ou des comédiens, ainsi que le suffrage universel et l'égalité des droits, contre le marc d'argent. Il décide aussi de réglementer sévèrement la Bourse. Son intransigeance lui vaut bientôt d'être surnommé « l'Incorruptible ». Membre du club des Jacobins dès ses origines, il en est le plus illustre membre et l'une des figures de proue. Après la scission des Feuillants, il contribue à sa réorganisation et lui permet grandement de conserver le soutien de la plupart des sociétés affiliées de province.
Opposé à la guerre contre l'Autriche en 1792, il s'oppose à La Fayette et soutient la chute de la royauté. Membre de la commune insurrectionnelle de Paris, il est élu à la Convention nationale, où il siège sur les bancs de la Montagne et s'oppose à la Gironde. Après les journées du 31 mai et du 2 juin 1793, il entre le 27 juillet 1793 au Comité de salut public, où il participe à l'instauration d'un gouvernement révolutionnaire et de la Terreur, dans un contexte de guerre extérieure contre les monarchies coalisées et de guerre civile (insurrections fédéralistes, guerre de Vendée…).
À la suite de la victoire des comités contre les factions au printemps 1794, il contribue à faire cesser la politique de déchristianisation et fait voter, en qualité de rapporteur, le décret du 18 floréal an II, par lequel « le peuple français reconnaît l’existence de l’être suprême, et l’immortalité de l’âme », et la loi de Prairial, dite de « Grande Terreur ».
Attaqué et isolé au sein de la Convention par d'anciens dantonistes et des envoyés en mission rappelés, mais aussi au sein du gouvernement révolutionnaire par le Comité de sûreté générale et des collègues du Comité de salut public, il prend la Convention à témoin de ces dissensions le 8 thermidor an II, mais ne parvient pas à imposer ses vues. Le lendemain, empêché de parler par ses ennemis, alliés pour la circonstance aux modérés de la Plaine, il est arrêté avec son frère Augustin et ses amis Couthon, Saint-Just et Le Bas. La Commune entre alors en insurrection et le fait libérer, mais il perd du temps, et la Convention le met hors la loi.
Dans la nuit, une colonne armée s'empare de l'hôtel de ville, où il se trouve avec ses partisans, et il est blessé à la mâchoire dans des circonstances incertaines. Après vérification de son identité devant le Tribunal révolutionnaire, il est guillotiné dans l'après-midi du 10 thermidor avec vingt et un de ses partisans. Sa mort entraîne, dans les mois qui suivent, une « réaction thermidorienne », qui voit le démantèlement du gouvernement révolutionnaire et de la Terreur.
Idéaliste imprégné des idées de Jean-Jacques Rousseau, Robespierre est soucieux de soulager les pauvres et de fonder une société plus juste. Ce souci de la justice sociale l'a rapidement rendu détestable aux yeux des révolutionnaires qui, fidèles aux idées de Voltaire (l'ennemi de Rousseau), étaient davantage soucieux de promouvoir le libéralisme économique (ex. : loi Le Chapelier de 1791). La chute de Robespierre le 9 Thermidor marque la fin de la Terreur, mais aussi l'abolition des mesures sociales qu'il avait prises en faveur des pauvres (la loi du maximum général par exemple, qui contrôlait le prix du pain et du grain). Pour ces raisons, certains historiens comme Henri Guillemin ont tenté de réhabiliter la mémoire de l'Incorruptible.
ROBESPIERRE
Maximilien Marie Isidore de Robespierre1, ou Maximilien Robespierre2, est un avocat et un homme politique français né le 6 mai 1758 à Arras et mort guillotiné le 28 juillet 1794 à Paris, place de la Révolution. Maximilien de Robespierre est l'une des principales figures de la Révolution française et demeure aussi l'un des personnages les plus controversés de cette période.
Maximilien de Robespierre est l'aîné d'une fratrie de cinq enfants et il perd sa mère à l'âge de six ans. Son père abandonne le foyer et dès lors, Maximilien est pris en charge par son grand-père maternel. Après d'excellentes études au collège d'Arras et au collège Louis-le-Grand de Paris, licencié en droit, il devient avocat et s'inscrit en 1781 au Conseil provincial d'Artois, occupant même un temps la charge de juge au tribunal épiscopal.
Élu député du Tiers état aux États généraux de 1789, il devient bientôt l'une des principales figures des « démocrates » à l'Assemblée constituante, défendant l'abolition de l'esclavage et de la peine de mort, le droit de vote des gens de couleur, des juifs ou des comédiens, ainsi que le suffrage universel et l'égalité des droits, contre le marc d'argent. Il décide aussi de réglementer sévèrement la Bourse. Son intransigeance lui vaut bientôt d'être surnommé « l'Incorruptible ». Membre du club des Jacobins dès ses origines, il en est le plus illustre membre et l'une des figures de proue. Après la scission des Feuillants, il contribue à sa réorganisation et lui permet grandement de conserver le soutien de la plupart des sociétés affiliées de province.
Opposé à la guerre contre l'Autriche en 1792, il s'oppose à La Fayette et soutient la chute de la royauté. Membre de la commune insurrectionnelle de Paris, il est élu à la Convention nationale, où il siège sur les bancs de la Montagne et s'oppose à la Gironde. Après les journées du 31 mai et du 2 juin 1793, il entre le 27 juillet 1793 au Comité de salut public, où il participe à l'instauration d'un gouvernement révolutionnaire et de la Terreur, dans un contexte de guerre extérieure contre les monarchies coalisées et de guerre civile (insurrections fédéralistes, guerre de Vendée…).
À la suite de la victoire des comités contre les factions au printemps 1794, il contribue à faire cesser la politique de déchristianisation et fait voter, en qualité de rapporteur, le décret du 18 floréal an II, par lequel « le peuple français reconnaît l’existence de l’être suprême, et l’immortalité de l’âme », et la loi de Prairial, dite de « Grande Terreur ».
Attaqué et isolé au sein de la Convention par d'anciens dantonistes et des envoyés en mission rappelés, mais aussi au sein du gouvernement révolutionnaire par le Comité de sûreté générale et des collègues du Comité de salut public, il prend la Convention à témoin de ces dissensions le 8 thermidor an II, mais ne parvient pas à imposer ses vues. Le lendemain, empêché de parler par ses ennemis, alliés pour la circonstance aux modérés de la Plaine, il est arrêté avec son frère Augustin et ses amis Couthon, Saint-Just et Le Bas. La Commune entre alors en insurrection et le fait libérer, mais il perd du temps, et la Convention le met hors la loi.
Dans la nuit, une colonne armée s'empare de l'hôtel de ville, où il se trouve avec ses partisans, et il est blessé à la mâchoire dans des circonstances incertaines. Après vérification de son identité devant le Tribunal révolutionnaire, il est guillotiné dans l'après-midi du 10 thermidor avec vingt et un de ses partisans. Sa mort entraîne, dans les mois qui suivent, une « réaction thermidorienne », qui voit le démantèlement du gouvernement révolutionnaire et de la Terreur.
Idéaliste imprégné des idées de Jean-Jacques Rousseau, Robespierre est soucieux de soulager les pauvres et de fonder une société plus juste. Ce souci de la justice sociale l'a rapidement rendu détestable aux yeux des révolutionnaires qui, fidèles aux idées de Voltaire (l'ennemi de Rousseau), étaient davantage soucieux de promouvoir le libéralisme économique (ex. : loi Le Chapelier de 1791). La chute de Robespierre le 9 Thermidor marque la fin de la Terreur, mais aussi l'abolition des mesures sociales qu'il avait prises en faveur des pauvres (la loi du maximum général par exemple, qui contrôlait le prix du pain et du grain). Pour ces raisons, certains historiens comme Henri Guillemin ont tenté de réhabiliter la mémoire de l'Incorruptible.
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Re: LES ANECDOTES HISTORIQUES, DROLES OU ENCORE INSOLITES
les gars, qu'est-ce qu'on devient intello !
Bravo, ceux qui aiment la lecture sont servis sur un plateau. Il est toujours intéressant et utile d'apprendre de petites choses.
Cà fait fonctionner les méninges. On ne va pas dire "c'est bon pour la planète" on va dire c'est bon pour la santé.
A demain les affaires sérieuses
Ne jamais remettre au lendemain ce qui peut se faire le jour même
Ces paroles historiques sont devenues proverbiales ; elles nous rappellent l’étourderie et la négligence d’un certain tyran de Thèbes nommé Archias, qui se trouvait au milieu d’une fête donnée par un riche citoyen de la ville. Pendant qu’on était dans les réjouissances, on apporta une lettre à Archias qui la jeta loin de lui sans en avoir pris connaissance et en s’écriant : A demain les affaires sérieuses. Dans cette lettre, on l’informait qu’une conspiration s’était formée contre lui : ce qui était vrai.
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Thèbes. Thèbes est une ville grecque de Béotie, siège d'un dème. Elle fut dans l'antiquité l'une des principales cités de Grèce, et était liée à de très nombreux mythes antiques
La conspiration éclata effectivement lendemain et le tyran fut tué. Son hôte ne lui avait offert cette fête que pour mieux faciliter le plan des conjurés qui consistait à faire mourir l’oppresseur de la patrie. Les conjurés, s’étant déguisés en femmes, eurent bon marché de la vie d’un homme dont la raison était noyée dans le vin. Cet événement, ayant amené l’affranchissement de la Béotie, devint célèbre dans toute la Grèce : de là le proverbe que les insouciants devraient s’appliquer comme règle de conduite. Les personnes mêmes, assez peu réfléchies pour remettre toujours au lendemain ce qu’elles pourraient faire le jour même, peuvent tirer de ce fait une leçon fort utile.
En latin on disait : In crastinum seria (sous-entendu negotia), ce que traduit exactement notre proverbe. Un poète qui vivait en 1629 nous a laissé ce quatrain :
C’est un mot à blasmer : A demain les affaires :
On scait qu’il a cousté bien cher à son auteur.
Un moment négligé nous cause long malheur ;
Qui le ménage bien se tire des misères.
Bravo, ceux qui aiment la lecture sont servis sur un plateau. Il est toujours intéressant et utile d'apprendre de petites choses.
Cà fait fonctionner les méninges. On ne va pas dire "c'est bon pour la planète" on va dire c'est bon pour la santé.
A demain les affaires sérieuses
Ne jamais remettre au lendemain ce qui peut se faire le jour même
Ces paroles historiques sont devenues proverbiales ; elles nous rappellent l’étourderie et la négligence d’un certain tyran de Thèbes nommé Archias, qui se trouvait au milieu d’une fête donnée par un riche citoyen de la ville. Pendant qu’on était dans les réjouissances, on apporta une lettre à Archias qui la jeta loin de lui sans en avoir pris connaissance et en s’écriant : A demain les affaires sérieuses. Dans cette lettre, on l’informait qu’une conspiration s’était formée contre lui : ce qui était vrai.
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Thèbes. Thèbes est une ville grecque de Béotie, siège d'un dème. Elle fut dans l'antiquité l'une des principales cités de Grèce, et était liée à de très nombreux mythes antiques
La conspiration éclata effectivement lendemain et le tyran fut tué. Son hôte ne lui avait offert cette fête que pour mieux faciliter le plan des conjurés qui consistait à faire mourir l’oppresseur de la patrie. Les conjurés, s’étant déguisés en femmes, eurent bon marché de la vie d’un homme dont la raison était noyée dans le vin. Cet événement, ayant amené l’affranchissement de la Béotie, devint célèbre dans toute la Grèce : de là le proverbe que les insouciants devraient s’appliquer comme règle de conduite. Les personnes mêmes, assez peu réfléchies pour remettre toujours au lendemain ce qu’elles pourraient faire le jour même, peuvent tirer de ce fait une leçon fort utile.
En latin on disait : In crastinum seria (sous-entendu negotia), ce que traduit exactement notre proverbe. Un poète qui vivait en 1629 nous a laissé ce quatrain :
C’est un mot à blasmer : A demain les affaires :
On scait qu’il a cousté bien cher à son auteur.
Un moment négligé nous cause long malheur ;
Qui le ménage bien se tire des misères.
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Re: LES ANECDOTES HISTORIQUES, DROLES OU ENCORE INSOLITES
CLAUDE ET LES POTOS
EN EFFET NOUS SOMMES VERNIS ET NOUS EN APPRENONS TOUS LES JOURS
LES DERNIERS JOURS DE POMPEI
Les derniers jours de Pompéi par Edward Bulwer Lytton
En l’an 79 après Jésus Christ… Une petite communauté vit paisiblement à Pompéi et l’histoire tourne autour d’une grande rivalité entre deux hommes : Glaucus et Arbaces. Ione, une jolie Napolitaine, et Glaucus, un Grec, sont amoureux, mais Arbaces, un Égyptien, est jaloux. Alors il tue un prêtre, Apaecides, le frère d’Ione, et fait accuser Glaucus et Olynthius, un des premiers chrétiens, de ce meurtre. Ils sont reconnus coupables, et pour cela, ils sont condamnées à être mangés par les fauves. Mais ce que le peuple de Pompéi ne sait pas c’est qu’ils vivent leurs derniers jours….
C’est une histoire qui s’est inscrite dans l’Histoire ce qui lui donne un coté réel. Arbaces représente les Egyptiens, Glaucus représente les Grecs et Olynthius les premiers chrétiens.
Ce que nous avons aimé dans ce livre, c’est le grand mélange de tout genre : action, amour, Histoire, roman catastrophique ! L’auteur arrive à mettre une histoire d’amour en plein milieu d’une des plus grandes catastrophes de tous les temps. Sa façon de faire allusion à ce qui va arriver est très intéressante et pique l’intérêt du lecteur. L’ironie dramatique du moment lorsque Arbaces est frappé par le tremblement de terre est un bel exemple, ainsi que l’éruption durant la scène ou Glaucus est jeté au fauve. Par contre, nous avons moins aimé le fait qu’il ne parle pas assez de la vie romaine et vers la fin il parle trop des histoires d’amour.
EN EFFET NOUS SOMMES VERNIS ET NOUS EN APPRENONS TOUS LES JOURS
LES DERNIERS JOURS DE POMPEI
Les derniers jours de Pompéi par Edward Bulwer Lytton
En l’an 79 après Jésus Christ… Une petite communauté vit paisiblement à Pompéi et l’histoire tourne autour d’une grande rivalité entre deux hommes : Glaucus et Arbaces. Ione, une jolie Napolitaine, et Glaucus, un Grec, sont amoureux, mais Arbaces, un Égyptien, est jaloux. Alors il tue un prêtre, Apaecides, le frère d’Ione, et fait accuser Glaucus et Olynthius, un des premiers chrétiens, de ce meurtre. Ils sont reconnus coupables, et pour cela, ils sont condamnées à être mangés par les fauves. Mais ce que le peuple de Pompéi ne sait pas c’est qu’ils vivent leurs derniers jours….
C’est une histoire qui s’est inscrite dans l’Histoire ce qui lui donne un coté réel. Arbaces représente les Egyptiens, Glaucus représente les Grecs et Olynthius les premiers chrétiens.
Ce que nous avons aimé dans ce livre, c’est le grand mélange de tout genre : action, amour, Histoire, roman catastrophique ! L’auteur arrive à mettre une histoire d’amour en plein milieu d’une des plus grandes catastrophes de tous les temps. Sa façon de faire allusion à ce qui va arriver est très intéressante et pique l’intérêt du lecteur. L’ironie dramatique du moment lorsque Arbaces est frappé par le tremblement de terre est un bel exemple, ainsi que l’éruption durant la scène ou Glaucus est jeté au fauve. Par contre, nous avons moins aimé le fait qu’il ne parle pas assez de la vie romaine et vers la fin il parle trop des histoires d’amour.
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Re: LES ANECDOTES HISTORIQUES, DROLES OU ENCORE INSOLITES
les amis
Clepsydre
La clepsydre est le plus ancien instrument découvert pour mesurer la durée du temps. Les Egyptiens en attribuent l’invention à Mercure : cependant Pline l’ancien en fait honneur à Scipion Nasica, qui la publia l’an de Rome 155-158 avant Jésus-Christ.
Vitruve l’attribue à Ctésibius, mathématicien d’Alexandrie, qui vivait peu après Scipion Nasica, et qui sans doute l’aura plutôt perfectionnée qu’inventée. Vitruve fait la description suivante de la clepsydre de Ctésibius : « Elle marquait, dit-il, les heures par le moyen de l’eau, qui, passant lentement par un petit trou pratiqué au fond d’un vaisseau, et tombant dans un autre, faisait, en s’élevant insensiblement, hausser dans ce dernier vaisseau un morceau de liège. Ce liège tenait à une chaîne passée autour d’un essieu, et qui avait à son autre extrémité un petit sac rempli de sable un peu moins pesant que le liège. Cette chaîne, en faisant tourner l’essieu qui était très mobile, faisait aussi tourner une aiguille qui y était fixée, et qui marquait telle heure sur un cadran. On sent combien cette horloge devait manquer de précision à raison des variations de la température. »
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Clepsydre
La clepsydre est le plus ancien instrument découvert pour mesurer la durée du temps. Les Egyptiens en attribuent l’invention à Mercure : cependant Pline l’ancien en fait honneur à Scipion Nasica, qui la publia l’an de Rome 155-158 avant Jésus-Christ.
Vitruve l’attribue à Ctésibius, mathématicien d’Alexandrie, qui vivait peu après Scipion Nasica, et qui sans doute l’aura plutôt perfectionnée qu’inventée. Vitruve fait la description suivante de la clepsydre de Ctésibius : « Elle marquait, dit-il, les heures par le moyen de l’eau, qui, passant lentement par un petit trou pratiqué au fond d’un vaisseau, et tombant dans un autre, faisait, en s’élevant insensiblement, hausser dans ce dernier vaisseau un morceau de liège. Ce liège tenait à une chaîne passée autour d’un essieu, et qui avait à son autre extrémité un petit sac rempli de sable un peu moins pesant que le liège. Cette chaîne, en faisant tourner l’essieu qui était très mobile, faisait aussi tourner une aiguille qui y était fixée, et qui marquait telle heure sur un cadran. On sent combien cette horloge devait manquer de précision à raison des variations de la température. »
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Re: LES ANECDOTES HISTORIQUES, DROLES OU ENCORE INSOLITES
LES POTOS
EXCELLENT DIMANCHE A VOUS
JULES CESAR
Caius Julius Caesar naît à Rome en 100 avant JC, le 13 du mois Quinctilis, appelé plus tard Julius ( d’où le mois de juillet ) en son honneur. Il mourra assassiné le 14 mars 44 en pleine réunion du sénat par Brutus.
Brillant élève, très sportif, il est issu d’une famille patricienne, et appartient à la jeunesse dorée de Rome. Il fait ses premières armes en Asie, et est décoré pour sa bravoure lors de la prise de Mycènes.
Sa carrière politique se déroule normalement jusqu’ en 63 av. JC. Il est élu successivement tribun militaire [1], questeur [2], édile [3] et préteur [4].
Il se fait aimer du peuple ( la plèbe ) en donnant des jeux d’une somptuosité incroyable et en faisant voter une loi agraire accordant des terres aux vétérans. Pratiquement ruiné, il devient gouverneur de la Gaule cisalpine et transalpine ( actuellement l’Italie du nord, la Provence et le Narbonnais ) puis propréteur [5] en Espagne. Là, il fit une campagne brillante et rétablit sa fortune.
Malgré l’éloignement, il suivait attentivement les événements de politique intérieure de Rome et soutenait le parti populaire contre le parti du Sénat. En 60, de retour à Rome, il réalise une alliance avec Pompée et Crassus et forme avec eux le premier triumvirat [6]. Il est consul en 59.
De 58 à 52 César entreprend la conquête de la Gaule, c’est "« la guerre des Gaules ». Il s’agit là d’une longue suite de victoires retentissantes sur les peuples du Nord :
58 victoire contre les Suèves et leur chef Arioviste.
57 victoire contre les Belges.
56 débarquement en Bretagne (Angleterre actuelle ), campagne en Normandie, en Aquitaine.
55 passage du Rhin, extermination des Usipètes et des Tenctères.
54 deuxième expédition contre la Bretagne.
Sa célébrité dans Rome est immense, ses concitoyens sont admiratifs face à de telles victoires. Cependant, la résistance s’organise et les révoltes sont nombreuses en Gaule. Vercingétorix, un chef arverne ( d’Auvergne ) unifie la résistance nationale. En 52, César s’empare d’Avaricum ( Bourges ) mais subit un échec à Gergovie ( près de Clermont- Ferrand )
EXCELLENT DIMANCHE A VOUS
JULES CESAR
Caius Julius Caesar naît à Rome en 100 avant JC, le 13 du mois Quinctilis, appelé plus tard Julius ( d’où le mois de juillet ) en son honneur. Il mourra assassiné le 14 mars 44 en pleine réunion du sénat par Brutus.
Brillant élève, très sportif, il est issu d’une famille patricienne, et appartient à la jeunesse dorée de Rome. Il fait ses premières armes en Asie, et est décoré pour sa bravoure lors de la prise de Mycènes.
Sa carrière politique se déroule normalement jusqu’ en 63 av. JC. Il est élu successivement tribun militaire [1], questeur [2], édile [3] et préteur [4].
Il se fait aimer du peuple ( la plèbe ) en donnant des jeux d’une somptuosité incroyable et en faisant voter une loi agraire accordant des terres aux vétérans. Pratiquement ruiné, il devient gouverneur de la Gaule cisalpine et transalpine ( actuellement l’Italie du nord, la Provence et le Narbonnais ) puis propréteur [5] en Espagne. Là, il fit une campagne brillante et rétablit sa fortune.
Malgré l’éloignement, il suivait attentivement les événements de politique intérieure de Rome et soutenait le parti populaire contre le parti du Sénat. En 60, de retour à Rome, il réalise une alliance avec Pompée et Crassus et forme avec eux le premier triumvirat [6]. Il est consul en 59.
De 58 à 52 César entreprend la conquête de la Gaule, c’est "« la guerre des Gaules ». Il s’agit là d’une longue suite de victoires retentissantes sur les peuples du Nord :
58 victoire contre les Suèves et leur chef Arioviste.
57 victoire contre les Belges.
56 débarquement en Bretagne (Angleterre actuelle ), campagne en Normandie, en Aquitaine.
55 passage du Rhin, extermination des Usipètes et des Tenctères.
54 deuxième expédition contre la Bretagne.
Sa célébrité dans Rome est immense, ses concitoyens sont admiratifs face à de telles victoires. Cependant, la résistance s’organise et les révoltes sont nombreuses en Gaule. Vercingétorix, un chef arverne ( d’Auvergne ) unifie la résistance nationale. En 52, César s’empare d’Avaricum ( Bourges ) mais subit un échec à Gergovie ( près de Clermont- Ferrand )
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