Le jeu géographique
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alain90
stosskopf
THIERRY 25
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Re: Le jeu géographique
H comme Hallennes lez Haubourdin
Région: Nord-Pas-de-Calais
Département: Nord
3810 habitants
alain90- president d hippodrome
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Re: Le jeu géographique
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LOOBERGHE
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Looberghe, le centre et l'église Saint-Martin
Looberghe (Loberge en néerlandais) est une commune rurale française, située dans le département du Nord (59) en région Nord-Pas-de-Calais. Les habitants sont appelés les Looberghoises et les Looberghois.En 2011, la commune comptait 1 177 habitants.
LOOBERGHE
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Looberghe, le centre et l'église Saint-Martin
Looberghe (Loberge en néerlandais) est une commune rurale française, située dans le département du Nord (59) en région Nord-Pas-de-Calais. Les habitants sont appelés les Looberghoises et les Looberghois.En 2011, la commune comptait 1 177 habitants.
Invité- Invité
Re: Le jeu géographique
O comme OTTANGE
Ottange est formée du radical « Ott » et de la désinence « ange », francisation de l'allemand « ingen ».
« Ott » vient du nom germanique « Otto » ou « Odo », dont « Eudes » et « Odon » sont les correspondants en langue romane. « Ing » impliquerait une idée de sujétion.
Ottange serait donc le pays des
.
Pendant les occupations allemandes de 1870 à 1918 et de 1940 à 1945 Ottange est germanisée en Öettingen.
Nondkeil est formée de ''nond'' de signification inconnue et de ''kail'' se rapportant à la commune de Kayl au Luxembourg par le ruisseau de Kayl.
Orthographiée différemment au cours des siècles mais germanisée en Nondkeil par l'occupant allemand et non rectifié par la délibération de 1918.
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Re: Le jeu géographique
T comme Taillepied (50390),
Population (2011) 28 hab.
alain90- president d hippodrome
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Re: Le jeu géographique
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LADOGA
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le lac LADOGA
Le lac Ladoga (en russe : Ладожское озеро, en finnois : Laatokka, en carélien : Luadogu) est le lac le plus étendu d'Europe (17 700 km2), le deuxième de Russie (après le lac Baïkal) et le 15e dans le monde par sa superficie.
Le lac Ladoga est situé au nord-est de Saint-Pétersbourg, en Carélie, non loin de la frontière finlandaise. Il reçoit une trentaine de rivières dont le Svir, émissaire du lac Onega. Son émissaire est la Neva qui traverse la ville de Saint-Pétersbourg, située à son embouchure et se jette dans la mer Baltique. Le lac compte plus de 600 îles et îlots pour une superficie totale de 435 km2. La plupart des îles sont situées près de la côte nord-ouest du lac, dont les célèbres îles Valaam.
La superficie de son bassin de drainage est de 276 000 km2 incluant près de 50 000 lacs secondaires et 3 500 cours d'eau de plus de 10 km de long. Plus de 85 % des eaux alimentant le lac Ladoga proviennent des trois plus importantes rivières :
la Svir du lac Onega (sud-est) ;
la Vuoksi du lac Saimaa en Finlande (ouest) ;
la Volkhov du lac Ilmen (sud).
Le lac Ladoga fait partie de la route fluviale dite « Volga-Baltique » par laquelle Moscou est reliée à la Baltique et à Saint-Pétersbourg.
Le lac héberge une sous-espèce de phoque annelé connue sous le nom de phoque Ladoga (en) (Pusa hispida ladogensis).
LADOGA
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le lac LADOGA
Le lac Ladoga (en russe : Ладожское озеро, en finnois : Laatokka, en carélien : Luadogu) est le lac le plus étendu d'Europe (17 700 km2), le deuxième de Russie (après le lac Baïkal) et le 15e dans le monde par sa superficie.
Le lac Ladoga est situé au nord-est de Saint-Pétersbourg, en Carélie, non loin de la frontière finlandaise. Il reçoit une trentaine de rivières dont le Svir, émissaire du lac Onega. Son émissaire est la Neva qui traverse la ville de Saint-Pétersbourg, située à son embouchure et se jette dans la mer Baltique. Le lac compte plus de 600 îles et îlots pour une superficie totale de 435 km2. La plupart des îles sont situées près de la côte nord-ouest du lac, dont les célèbres îles Valaam.
La superficie de son bassin de drainage est de 276 000 km2 incluant près de 50 000 lacs secondaires et 3 500 cours d'eau de plus de 10 km de long. Plus de 85 % des eaux alimentant le lac Ladoga proviennent des trois plus importantes rivières :
la Svir du lac Onega (sud-est) ;
la Vuoksi du lac Saimaa en Finlande (ouest) ;
la Volkhov du lac Ilmen (sud).
Le lac Ladoga fait partie de la route fluviale dite « Volga-Baltique » par laquelle Moscou est reliée à la Baltique et à Saint-Pétersbourg.
Le lac héberge une sous-espèce de phoque annelé connue sous le nom de phoque Ladoga (en) (Pusa hispida ladogensis).
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Re: Le jeu géographique
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D comme DUDELANGE
Les premiers habitants connus arrivèrent à l'époque romaine et s'installèrent à quelques pas au nord-ouest de l'actuelle Dudelange, sur la colline du Mont Saint-Jean.
Dudelange fut, est est encore bien que dans une moindre mesure, fortement développée grâce à la métallurgie et à la sidérurgie, toutes deux très prospères pendant les 19èmes et 20èmes siècles. Elle est aujourd'hui touchée, comme bon nombre e localités environnantes, par la crise de la sidérurgie dans le bassin lorrain.
Dudelange reçoit son titre de ville en date du 4 août 1907 par Guillaume IV, grand-duc de Luxembourg.
D comme DUDELANGE
Les premiers habitants connus arrivèrent à l'époque romaine et s'installèrent à quelques pas au nord-ouest de l'actuelle Dudelange, sur la colline du Mont Saint-Jean.
Dudelange fut, est est encore bien que dans une moindre mesure, fortement développée grâce à la métallurgie et à la sidérurgie, toutes deux très prospères pendant les 19èmes et 20èmes siècles. Elle est aujourd'hui touchée, comme bon nombre e localités environnantes, par la crise de la sidérurgie dans le bassin lorrain.
Dudelange reçoit son titre de ville en date du 4 août 1907 par Guillaume IV, grand-duc de Luxembourg.
Invité- Invité
Re: Le jeu géographique
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DARDANELLES
Détroit des Dardanelles
Le détroit des Dardanelles (Çanakkale boğazı en turc, de Çanakkale, le « castel (Kale) aux poteries (Çanak) »), ou Dardanelles, est un passage maritime reliant la mer Égée à la mer de Marmara.
Originellement, le terme de « Dardanelles » (et d'« Hellespont ») désignait les régions situées de part et d'autre du détroit. Par extension, le mot désigne aujourd'hui le détroit lui-même.
La possession de ce détroit, comme de celui du Bosphore, permet le contrôle des liaisons maritimes entre la mer Méditerranée et la mer Noire.
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Les anciens Grecs désignaient le détroit sous le nom d'Έλλησποντος (« la mer d'Hellé »), francisé en Hellespont. Ce nom est lié à la légende de Phrixos et Hellé. Leur père, Athamas, était sur le point de sacrifier Phrixos sur le mont Laphystion, quand il en fut empêché par Hermès, répondant aux prières de Néphélé, leur mère. Hermès envoya le grand bélier à la Toison d'or, nommé Χρυσομαλλος (Chrysomallos). Phrixos grimpa sur son dos et sa sœur, qui craignait d'être la prochaine victime désignée, prit place derrière lui. Le bélier s'éleva dans les airs et se dirigea vers la Colchide à l'est. Mais Hellé fut atteinte de vertige, et finit par lâcher prise et tomba dans le détroit qui fut nommé en son honneur. Phrixos atteignit la Colchide et sacrifia le bélier à Zeus. La toison d'or du bélier devint célèbre, et sa recherche fit l'objet, une génération plus tard, de l'expédition des Argonautes.
DARDANELLES
Détroit des Dardanelles
Le détroit des Dardanelles (Çanakkale boğazı en turc, de Çanakkale, le « castel (Kale) aux poteries (Çanak) »), ou Dardanelles, est un passage maritime reliant la mer Égée à la mer de Marmara.
Originellement, le terme de « Dardanelles » (et d'« Hellespont ») désignait les régions situées de part et d'autre du détroit. Par extension, le mot désigne aujourd'hui le détroit lui-même.
La possession de ce détroit, comme de celui du Bosphore, permet le contrôle des liaisons maritimes entre la mer Méditerranée et la mer Noire.
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Les anciens Grecs désignaient le détroit sous le nom d'Έλλησποντος (« la mer d'Hellé »), francisé en Hellespont. Ce nom est lié à la légende de Phrixos et Hellé. Leur père, Athamas, était sur le point de sacrifier Phrixos sur le mont Laphystion, quand il en fut empêché par Hermès, répondant aux prières de Néphélé, leur mère. Hermès envoya le grand bélier à la Toison d'or, nommé Χρυσομαλλος (Chrysomallos). Phrixos grimpa sur son dos et sa sœur, qui craignait d'être la prochaine victime désignée, prit place derrière lui. Le bélier s'éleva dans les airs et se dirigea vers la Colchide à l'est. Mais Hellé fut atteinte de vertige, et finit par lâcher prise et tomba dans le détroit qui fut nommé en son honneur. Phrixos atteignit la Colchide et sacrifia le bélier à Zeus. La toison d'or du bélier devint célèbre, et sa recherche fit l'objet, une génération plus tard, de l'expédition des Argonautes.
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Re: Le jeu géographique
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EXCELLENT DIMANCHE A VOUS
R comme RHODES
Tout commence, bien sûr, par un mythe qui lie directement la légende dorée de Rhodes à celle de la Crète. Rhéa, femme de Cronos, l'horrible dieu du temps qui dévore ses enfants, après avoir arraché leur fils Zeus à l'appétit paternel, confie Poséidon, son dernier-né, aux Telchines, petites divinités du feu, venues de Crète s'installer à Rhodes.
Elles élèvent Poséidon. Il devient un fort et beau garçon qui s'empresse, à la mort de son père Cronos, de prendre le trident de la mer que Zeus lui tend.
De la légende à l'histoire.
Fidèle à ses souvenirs d'enfance, Poséidon épouse Alia, une sœur des Telchines, dont il a six fils et une fille que les heureux parents prénomment Rhodes. Mais le jour où Zeus distribue si généreusement le monde, confiant la mer à Poséidon, il oublie tout simplement Apollon, occupé à promener le Soleil à travers le ciel. Le soir, quand celui-ci revient sur l'Olympe réclamer sa part, Zeus, fort ennuyé, cherche dans les restes du partage et lui propose Rhodes. Un jour, visitant ses terres, Apollon-Soleil rencontre Rhodes, la jolie nymphe. On devine la suite ; ils se marient, ont beaucoup d'enfants, de petits-enfants et d'arrière petits-enfants.
Trois de ces derniers fondent les premières villes de l'île qui portent leurs noms: Lalyssos, Lindos, et Kamiros. Telle est la légende des premiers habitants de l'île.
Mais quand l'histoire rattrape la légende, l'île n'apparaît plus que comme un territoire sous influence. Tout porte à croire qu'en ses débuts de civilisation, cette influence est celle de la Crète minoenne ; puis, comme la Crète, elle voit arriver les Achéens, suivis des Doriens.
Passent quelques siècles où les Rhodiens ne savent pas très bien quel allié choisir ou à quel maître se donner.
On les voit aux côtés des Perses contre les Grecs, puis membres de la ligue athénienne, puis aux côtés de Sparte contre Athènes, puis contre Sparte du côté de la démocratie athénienne. De guerre en traités, ils finissent, vers 300 av. J.C, par rentrer définitivement dans le giron athénien, et fêtent l'évènement en couvrant leur sol d'offrandes aux dieux, dont le fameux Colosse.
La merveille ne reste debout qu'une soixantaine d'années ; en 226 av. J.-C., un violent tremblement de terre la jette au sol. Les débris restent sur place neuf siècles, jusqu'au jour où les Arabes les transportent sur la côte d'Asie mineure et les vendent. Si le Colosse est en ruine, la ville ne l'est pas moins, et de nombreuses cités amies envoient de l'aide pour la reconstruire ; la prudente politique extérieure menée par Rhodes s'avère payante.
Entre Rome et Byzance.
À la fin du Ille s. av. J.-C., l'Empire romain commence à s'étendre à l'Est de la Méditerranée; les Rhodiens, fidèles à leurs principes, adoptent une attitude amicale à leur égard. Rhodes vit une époque florissante, sa monnaie a cours partout, son code du commerce maritime fait la loi sur les mers. Peuplée de 60 000 à 80 000 habitants, la cité s'embellit de théâtres, de statues, de temples et d'écoles. Cette ère de paix ne dure malheureusement pas longtemps.
Le destin de Rhodes, toujours douée pour s'emmêler parfois dans ses alliances, suit celui, mouvementé, de Rome qui, en 297, l'annexe définitivement.
Au partage de l'empire romain, elle sera byzantine, oubliée de l'occident, et livrée aux raids des pillards perses puis arabes.
On redécouvre l'île au temps des croisades: les vaisseaux en route pour la terre Sainte y font escale. Elle en profite pour se déclarer indépendante, échappe au joug de Venise mais tombe sous celui de Gênes puis est de nouveau rattachée à l'empire byzantin.
En 1306, les Chevaliers de Saint-Jean de Jérusalem y débarquent, après avoir été chassés de Saint-Jean-d'Acre puis de Chypre, achètent l'île aux Génois et luttent trois ans pour obtenir de l'empereur de Byzance le droit de rester.
Rhodes ayant été depuis longtemps convertie au christianisme naissant par saint Paul, ils y trouvent bon accueil. et ils bâtissent.
Ce sera, du début du XIVe s. à la fin du XVème, une très grande époque architecturale. Remparts, auberges, châteaux sont toujours debout, immuables et superbes, pour nous donner une idée de ce que fut l'extraordinaire puissance de cette petite communauté. Mais en 1523, après des mois de siège héroïque, Soliman le Magnifique, l'empereur ottoman, qui veut absolument Rhodes, réussit à s'en rendre maître. Les chevaliers de Saint-Jean émigrent une nouvelle fois.
Aux mains des Turcs.
Rhodes restera aux mains des Turcs jusqu'en 1912, puis sera italienne jusqu'à la fin de la seconde guerre mondiale. En 1947, enfin, elle est rattachée à la Grèce, son ennemie-alliée de vingt siècles auparavant.
Un destin touristique précoce.
Tout s'est passé à partir de sa prise de possession par l'Italie, comme si le destin de Rhodes était déjà scellé : la beauté du lieu, son climat exceptionnel, n'ont pas échappé aux Italiens, bien pourvu eux-mêmes, pourtant, en ce domaine.
En accord avec leurs alliés allemands, ils décident d'en faire un lieu de villégiature privilégiée, attrayant pour les bourgeois et les militaires de leurs deux pays. Ils mettent donc en œuvre tout un programme de restauration de la vieille ville de Rhodes et construisent les deux routes principales de l'île.
La deuxième guerre mondiale interrompt la suite du programme.
La paix revenue, ce sont les Grecs eux-mêmes qui découvrent les charmes touristiques de leur nouvelle possession, et en profitent parfois, l'île bénéficiant alors d'un statut de port franc, pour réaliser quelques petites affaires intéressantes: l'utile et l'agréable en somme. En 1956, on voit arriver les premiers Scandinaves.
Dix ans plus tard, Constantin Karamanlis, alors à la tête du gouvernement grec, prévoit l'essor touristique important dont Rhodes pourrait bénéficier. Par de larges financements, il la fait doter d'équipements hôteliers convenables.
Et c'est une irrésistible ascension qui ne connaît de halte que durant la période difficile des "colonels" ou lorsque des évènements politiques secouent Chypre, la fiévreuse voisine.
Rhodes aujourd'hui est entièrement tournée vers le tourisme, ce qui n'est pas sans présenter certains risques.
Une île pauvre d'être trop belle.
Financièrement, les habitants s'enrichissent, mais l'île, elle, s'appauvrit. Rhodes était très fertile et faisait de l'exportation de fruits et de légumes; maintenant, elle doit importer. Sur ses quelque 90 000 habitants, un tiers seulement habitent dans les 54 villages. Les jeunes paysans descendent à la ville pour trouver un travail plus rémunérateur et moins dur que celui des champs, mais aucune garantie d'emploi ne les protège, et, malgré les efforts des autorités pour lancer le tourisme toute l'année, ils n'ont du travail que six mois par an : Rhodes est un bijou.
Mais son décor comporte un endroit et un envers : île de charme au passé prestigieux, elle a pourtant attiré les pires laideurs architecturales de la part de promoteurs plus soucieux de rentabilité que d'esthétique.
La Vieille Ville, exemple unique en Europe de cité médiévale, habitée par 6 000 Rhodiens, souvent les plus démunis de l'île, et ne pouvant donc faire face aux sommes nécessaires pour l'entretien de leur maison, est pourtant restaurée avec un grand souci de rigueur.
Une approche très humaine des problèmes sociaux que posent les travaux a fait en sorte de ne pas déloger ses occupants, et d'énormes subventions ont permis de préserver cet étonnant patrimoine qui garde ainsi son caractère authentique.
Mais ailleurs, c'est une autre affaire. Le gouvernement cherche à protéger ce qui attire les étrangers et investit dans l'héritage légué par les cultures antérieures, mais laisse aussi agir les hommes d'affaires. Comment concilier deux ambitions, visant toutes les deux à faire de Rhodes une île accueillante pour beaucoup ? Vous qui arrivez dans ce paradis ensoleillé, découvrez la vraie Rhodes: ses odorants bosquets de jasmin, ses bougainvillées, ses plages encore désertes, son étonnant quartier turc dans la Vieille Ville, ses petits villages loin de la grande route, et bien d'autres merveilles.
Tout est là encore pour espérer que l'île alliera bientôt, pour le meilleur, et non pour le pire, sa personnalité et son unique industrie.
EXCELLENT DIMANCHE A VOUS
R comme RHODES
Tout commence, bien sûr, par un mythe qui lie directement la légende dorée de Rhodes à celle de la Crète. Rhéa, femme de Cronos, l'horrible dieu du temps qui dévore ses enfants, après avoir arraché leur fils Zeus à l'appétit paternel, confie Poséidon, son dernier-né, aux Telchines, petites divinités du feu, venues de Crète s'installer à Rhodes.
Elles élèvent Poséidon. Il devient un fort et beau garçon qui s'empresse, à la mort de son père Cronos, de prendre le trident de la mer que Zeus lui tend.
De la légende à l'histoire.
Fidèle à ses souvenirs d'enfance, Poséidon épouse Alia, une sœur des Telchines, dont il a six fils et une fille que les heureux parents prénomment Rhodes. Mais le jour où Zeus distribue si généreusement le monde, confiant la mer à Poséidon, il oublie tout simplement Apollon, occupé à promener le Soleil à travers le ciel. Le soir, quand celui-ci revient sur l'Olympe réclamer sa part, Zeus, fort ennuyé, cherche dans les restes du partage et lui propose Rhodes. Un jour, visitant ses terres, Apollon-Soleil rencontre Rhodes, la jolie nymphe. On devine la suite ; ils se marient, ont beaucoup d'enfants, de petits-enfants et d'arrière petits-enfants.
Trois de ces derniers fondent les premières villes de l'île qui portent leurs noms: Lalyssos, Lindos, et Kamiros. Telle est la légende des premiers habitants de l'île.
Mais quand l'histoire rattrape la légende, l'île n'apparaît plus que comme un territoire sous influence. Tout porte à croire qu'en ses débuts de civilisation, cette influence est celle de la Crète minoenne ; puis, comme la Crète, elle voit arriver les Achéens, suivis des Doriens.
Passent quelques siècles où les Rhodiens ne savent pas très bien quel allié choisir ou à quel maître se donner.
On les voit aux côtés des Perses contre les Grecs, puis membres de la ligue athénienne, puis aux côtés de Sparte contre Athènes, puis contre Sparte du côté de la démocratie athénienne. De guerre en traités, ils finissent, vers 300 av. J.C, par rentrer définitivement dans le giron athénien, et fêtent l'évènement en couvrant leur sol d'offrandes aux dieux, dont le fameux Colosse.
La merveille ne reste debout qu'une soixantaine d'années ; en 226 av. J.-C., un violent tremblement de terre la jette au sol. Les débris restent sur place neuf siècles, jusqu'au jour où les Arabes les transportent sur la côte d'Asie mineure et les vendent. Si le Colosse est en ruine, la ville ne l'est pas moins, et de nombreuses cités amies envoient de l'aide pour la reconstruire ; la prudente politique extérieure menée par Rhodes s'avère payante.
Entre Rome et Byzance.
À la fin du Ille s. av. J.-C., l'Empire romain commence à s'étendre à l'Est de la Méditerranée; les Rhodiens, fidèles à leurs principes, adoptent une attitude amicale à leur égard. Rhodes vit une époque florissante, sa monnaie a cours partout, son code du commerce maritime fait la loi sur les mers. Peuplée de 60 000 à 80 000 habitants, la cité s'embellit de théâtres, de statues, de temples et d'écoles. Cette ère de paix ne dure malheureusement pas longtemps.
Le destin de Rhodes, toujours douée pour s'emmêler parfois dans ses alliances, suit celui, mouvementé, de Rome qui, en 297, l'annexe définitivement.
Au partage de l'empire romain, elle sera byzantine, oubliée de l'occident, et livrée aux raids des pillards perses puis arabes.
On redécouvre l'île au temps des croisades: les vaisseaux en route pour la terre Sainte y font escale. Elle en profite pour se déclarer indépendante, échappe au joug de Venise mais tombe sous celui de Gênes puis est de nouveau rattachée à l'empire byzantin.
En 1306, les Chevaliers de Saint-Jean de Jérusalem y débarquent, après avoir été chassés de Saint-Jean-d'Acre puis de Chypre, achètent l'île aux Génois et luttent trois ans pour obtenir de l'empereur de Byzance le droit de rester.
Rhodes ayant été depuis longtemps convertie au christianisme naissant par saint Paul, ils y trouvent bon accueil. et ils bâtissent.
Ce sera, du début du XIVe s. à la fin du XVème, une très grande époque architecturale. Remparts, auberges, châteaux sont toujours debout, immuables et superbes, pour nous donner une idée de ce que fut l'extraordinaire puissance de cette petite communauté. Mais en 1523, après des mois de siège héroïque, Soliman le Magnifique, l'empereur ottoman, qui veut absolument Rhodes, réussit à s'en rendre maître. Les chevaliers de Saint-Jean émigrent une nouvelle fois.
Aux mains des Turcs.
Rhodes restera aux mains des Turcs jusqu'en 1912, puis sera italienne jusqu'à la fin de la seconde guerre mondiale. En 1947, enfin, elle est rattachée à la Grèce, son ennemie-alliée de vingt siècles auparavant.
Un destin touristique précoce.
Tout s'est passé à partir de sa prise de possession par l'Italie, comme si le destin de Rhodes était déjà scellé : la beauté du lieu, son climat exceptionnel, n'ont pas échappé aux Italiens, bien pourvu eux-mêmes, pourtant, en ce domaine.
En accord avec leurs alliés allemands, ils décident d'en faire un lieu de villégiature privilégiée, attrayant pour les bourgeois et les militaires de leurs deux pays. Ils mettent donc en œuvre tout un programme de restauration de la vieille ville de Rhodes et construisent les deux routes principales de l'île.
La deuxième guerre mondiale interrompt la suite du programme.
La paix revenue, ce sont les Grecs eux-mêmes qui découvrent les charmes touristiques de leur nouvelle possession, et en profitent parfois, l'île bénéficiant alors d'un statut de port franc, pour réaliser quelques petites affaires intéressantes: l'utile et l'agréable en somme. En 1956, on voit arriver les premiers Scandinaves.
Dix ans plus tard, Constantin Karamanlis, alors à la tête du gouvernement grec, prévoit l'essor touristique important dont Rhodes pourrait bénéficier. Par de larges financements, il la fait doter d'équipements hôteliers convenables.
Et c'est une irrésistible ascension qui ne connaît de halte que durant la période difficile des "colonels" ou lorsque des évènements politiques secouent Chypre, la fiévreuse voisine.
Rhodes aujourd'hui est entièrement tournée vers le tourisme, ce qui n'est pas sans présenter certains risques.
Une île pauvre d'être trop belle.
Financièrement, les habitants s'enrichissent, mais l'île, elle, s'appauvrit. Rhodes était très fertile et faisait de l'exportation de fruits et de légumes; maintenant, elle doit importer. Sur ses quelque 90 000 habitants, un tiers seulement habitent dans les 54 villages. Les jeunes paysans descendent à la ville pour trouver un travail plus rémunérateur et moins dur que celui des champs, mais aucune garantie d'emploi ne les protège, et, malgré les efforts des autorités pour lancer le tourisme toute l'année, ils n'ont du travail que six mois par an : Rhodes est un bijou.
Mais son décor comporte un endroit et un envers : île de charme au passé prestigieux, elle a pourtant attiré les pires laideurs architecturales de la part de promoteurs plus soucieux de rentabilité que d'esthétique.
La Vieille Ville, exemple unique en Europe de cité médiévale, habitée par 6 000 Rhodiens, souvent les plus démunis de l'île, et ne pouvant donc faire face aux sommes nécessaires pour l'entretien de leur maison, est pourtant restaurée avec un grand souci de rigueur.
Une approche très humaine des problèmes sociaux que posent les travaux a fait en sorte de ne pas déloger ses occupants, et d'énormes subventions ont permis de préserver cet étonnant patrimoine qui garde ainsi son caractère authentique.
Mais ailleurs, c'est une autre affaire. Le gouvernement cherche à protéger ce qui attire les étrangers et investit dans l'héritage légué par les cultures antérieures, mais laisse aussi agir les hommes d'affaires. Comment concilier deux ambitions, visant toutes les deux à faire de Rhodes une île accueillante pour beaucoup ? Vous qui arrivez dans ce paradis ensoleillé, découvrez la vraie Rhodes: ses odorants bosquets de jasmin, ses bougainvillées, ses plages encore désertes, son étonnant quartier turc dans la Vieille Ville, ses petits villages loin de la grande route, et bien d'autres merveilles.
Tout est là encore pour espérer que l'île alliera bientôt, pour le meilleur, et non pour le pire, sa personnalité et son unique industrie.
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Re: Le jeu géographique
les amis
ONEGA
Le lac Onega (en russe : Онежское озеро, Onejskoïe ozero ; en finnois/carélien : Ääninen ou Äänisjärvi), également connu sous le nom d'Onego, ou encore d'Oniégo est le second lac d'Europe par son étendue, après le lac Ladoga.
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Lac Onega
Situé au nord-ouest de la Russie européenne, dans la république de Carélie et les oblasts de Léningrad et de Vologda, il est au niveau mondial le 17e par sa superficie : 9 690 km2 (9 720 en comptant les îles), pour une longueur de 248 km (du nord au sud) et une largeur de 91,6 km. Sa surface est à 33 m au-dessus du niveau de la mer. Sa profondeur maximale est de 127 m2.
Ce lac contient 1 369 îles et îlots. La plus grande est Bolchoï Kliménetski (ru), mais la plus connue est Kiji, renommée pour son enclos paroissial en bois (Pogost de Kiji), répertorié par l'UNESCO. Il est alimenté par pas moins de 58 rivières, et son émissaire, le Svir, se déverse dans le lac Ladoga. Le lac est gelé de novembre-décembre à avril-mai.
Au nord du lac la presqu'île de Zaonejie s'étend loin vers le centre de celui-ci.
Le lac est relié directement à la mer Blanche par le canal Baltique-mer Blanche, à la mer Caspienne et à la mer Noire par la Volga, à la mer Baltique par le Svir. Toutes ces voies navigables permettent un important trafic.
Petrozavodsk, la capitale de la République de Carélie, est située sur la côte ouest du lac Onega, tout comme Kondopoga, et Medvejiegorsk se trouve à la pointe nord du lac. La Carélie entoure le lac Onega à l'ouest, au nord et à l'est. Au sud, il est bordé par l'oblast de Léningrad et l'oblast de Vologda.
ONEGA
Le lac Onega (en russe : Онежское озеро, Onejskoïe ozero ; en finnois/carélien : Ääninen ou Äänisjärvi), également connu sous le nom d'Onego, ou encore d'Oniégo est le second lac d'Europe par son étendue, après le lac Ladoga.
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Lac Onega
Situé au nord-ouest de la Russie européenne, dans la république de Carélie et les oblasts de Léningrad et de Vologda, il est au niveau mondial le 17e par sa superficie : 9 690 km2 (9 720 en comptant les îles), pour une longueur de 248 km (du nord au sud) et une largeur de 91,6 km. Sa surface est à 33 m au-dessus du niveau de la mer. Sa profondeur maximale est de 127 m2.
Ce lac contient 1 369 îles et îlots. La plus grande est Bolchoï Kliménetski (ru), mais la plus connue est Kiji, renommée pour son enclos paroissial en bois (Pogost de Kiji), répertorié par l'UNESCO. Il est alimenté par pas moins de 58 rivières, et son émissaire, le Svir, se déverse dans le lac Ladoga. Le lac est gelé de novembre-décembre à avril-mai.
Au nord du lac la presqu'île de Zaonejie s'étend loin vers le centre de celui-ci.
Le lac est relié directement à la mer Blanche par le canal Baltique-mer Blanche, à la mer Caspienne et à la mer Noire par la Volga, à la mer Baltique par le Svir. Toutes ces voies navigables permettent un important trafic.
Petrozavodsk, la capitale de la République de Carélie, est située sur la côte ouest du lac Onega, tout comme Kondopoga, et Medvejiegorsk se trouve à la pointe nord du lac. La Carélie entoure le lac Onega à l'ouest, au nord et à l'est. Au sud, il est bordé par l'oblast de Léningrad et l'oblast de Vologda.
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Re: Le jeu géographique
G comme Grosbliederstroff
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Re: Le jeu géographique
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OAXACA
L'État de Oaxaca est un des États du Mexique. Situé au sud du pays, plus précisément au sud-ouest de l'isthme de Tehuantepec, dans les montagnes et vallées de la Sierra Madre del Sur et Sierra Madre Oriental, il tire son nom de sa capitale et ville principale, Oaxaca de Juárez. Il est entouré par l'État de Guerrero à l'ouest, par l'État de Puebla au nord-ouest, l'État de Veracruz au nord et le Chiapas à l'est. Sa frontière sud donne sur l'Océan Pacifique. L'État de Oaxaca occupe une superficie de 95 364 km² (soit trois fois la Belgique) et constitue le cinquième plus grand État du pays.
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Localisation de l'État de Oaxaca
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L'État de Oaxaca est un des États du Mexique. Situé au sud du pays, plus précisément au sud-ouest de l'isthme de Tehuantepec, dans les montagnes et vallées de la Sierra Madre del Sur et Sierra Madre Oriental, il tire son nom de sa capitale et ville principale, Oaxaca de Juárez. Il est entouré par l'État de Guerrero à l'ouest, par l'État de Puebla au nord-ouest, l'État de Veracruz au nord et le Chiapas à l'est. Sa frontière sud donne sur l'Océan Pacifique. L'État de Oaxaca occupe une superficie de 95 364 km² (soit trois fois la Belgique) et constitue le cinquième plus grand État du pays.
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Re: Le jeu géographique
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