Le jeu géographique
+3
alain90
stosskopf
THIERRY 25
7 participants
Page 24 sur 39
Page 24 sur 39 • 1 ... 13 ... 23, 24, 25 ... 31 ... 39
Re: Le jeu géographique
Les hommes naissent libres et égaux... après ils se démerdent
OYE-PAGE (PAS-DE-CALAIS)
OYE-PAGE (PAS-DE-CALAIS)
Invité- Invité
Re: Le jeu géographique
A comme ANNECY
alain90- president d hippodrome
- Nombre de messages : 37521
Age : 75
Réputation : 570
Date d'inscription : 16/10/2011
Re: Le jeu géographique
RAWALPINDI
Rawalpindi (en ourdou et pendjabi : راولپنڈی) est une ville de la province du Pendjab au Pakistan. C'est la troisième plus grande ville du pays après Karachi et Lahore avec 4,5 millions d'habitants en comprenant l'aire urbaine. Elle fut capitale nationale de 1959 à 1967, en attendant la construction d'Islamabad, située non loin au nord de Rawalpindi. La ville et le district de Rawalpindi sont confondus.
Invité- Invité
Re: Le jeu géographique
LES AMIS.
W comme WALLONIE
W comme WALLONIE
alain90- president d hippodrome
- Nombre de messages : 37521
Age : 75
Réputation : 570
Date d'inscription : 16/10/2011
Re: Le jeu géographique
LIMA
ima (prononcé [lima]) est la capitale et principale ville du Pérou, ainsi que le chef-lieu de la région de Lima. Au milieu de la façade maritime du Pérou sur l'océan Pacifique, Lima s'étend sur les vallées de trois fleuves : Rimac, Chillón et Lurín.
Avec une agglomération d’environ dix millions d’habitants, Lima est la cinquième plus grande ville d'Amérique latine, derrière Mexico, São Paulo, Buenos Aires et Rio de Janeiro. Ses habitants s'appellent les Liméniens (Limeños) ou Liméniennes (Limeñas).
Lima fut fondée le 18 janvier 1535 par le conquistador espagnol Francisco Pizarro, sous le nom de « la Ciudad de los Reyes » (« la Cité des Rois »). Elle devient la capitale et la ville principale de la vice-royauté du Pérou et puis celle de la République, après l’indépendance du pays vis-à-vis de l’Espagne en 1822.
Lima est le cœur commercial, financier, culturel et politique du Pérou, tout en concentrant deux tiers de l’industrie, en relation avec le plus grand aéroport du pays : l'aéroport international Jorge Chávez desservant les principales villes d’Europe, des États-Unis et d'Amérique latine.
Son patrimoine architectural va de l’époque coloniale au XXe siècle et, pour cette raison, le centre-ville a été classé patrimoine mondial de l’UNESCO en 1991. La province de Lima est divisée en 43 districts, dont les plus importants sont : Miraflores, La Molina, San Isidro, Barranco et Los Olivos.
Le toponyme de Lima vient du nom de la vallée où elle s'est développée. Selon plusieurs analyses, l'actuelle région de Lima était nommée Ychma par ses premiers habitants. Au XVe siècle, avant même l’occupation de la vallée par les Incas, il y avait également un oracle très célèbre que les visiteurs appelaient souvent Rimaq (prononcé ['limaq] selon la tendance au labdacisme du quechua côtier, ou [rimaq] en quechua de Cuzco). Ce nom est issu de la racine quechua *-rima, tiré du verbe rimay (parler), et du radical –q du participe présent, et dont le sens final se traduit en français comme « celui qui parle » ou « parleur ». Il est certain que cette expression métaphorique était attribuée à la divinité et à la vallée où se trouvait l’oracle et qu’elle expliquait concrètement les pouvoirs divinatoires de celle-ci du point de vue des autochtones1.
Avec la colonisation espagnole, plusieurs sanctuaires incas et indigènes furent détruits, dont celui de l’oracle dit alors « huaca de Santa Ana»2 qui fut remplacé par l’actuelle église de Santa Ana. Ironiquement, le nom quechua « Limaq » persista dans l’usage local, mais cette fois pour désigner l’ensemble de la région. En même temps, d’autres graphies espagnoles telles que Limac ou Lyma coexistèrent pour nommer la nouvelle « Cité des rois » (Ciudad de los Reyes), appellation rendant hommage aux rois d’Espagne.
Certains auteurs soutiennent également que le nom Lima finit par s’imposer définitivement à la suite d'un phénomène normal d’adaptation phonologique chez les colons hispanophones de la vice-royauté du Pérou. Cette hypothèse suggère en outre que les locuteurs avaient tendance à supprimer toutes les consonnes occlusives finales à l’intérieur des toponymes comme Pachacama (Pachacamac) ou Requep (Reque)3,4.
Invité- Invité
Re: Le jeu géographique
M comme MONTEVIDEO
alain90- president d hippodrome
- Nombre de messages : 37521
Age : 75
Réputation : 570
Date d'inscription : 16/10/2011
Re: Le jeu géographique
K au lieu de B, ok allons-y pour le K
KIEV
Kiev (en ukrainien : Київ ['kɪjiu̯], Kyïv, Kyiv ; en russe : Киев ; en polonais : Kijów ['kʲijuf], Kiev ) est la capitale et la plus grande ville d'Ukraine. C'est aussi la capitale de l'oblast de Kiev et une des plus anciennes villes de Ruthénie (au sens large). Elle comptait 2 845 023 habitants en 2013.
Invité- Invité
Re: Le jeu géographique
E comme Épinal
alain90- president d hippodrome
- Nombre de messages : 37521
Age : 75
Réputation : 570
Date d'inscription : 16/10/2011
Re: Le jeu géographique
INDIANAPOLIS
Indianapolis (en anglais [ˌɪndiəˈnæpəlɪs]) est la capitale de l'État de l'Indiana, aux États-Unis. Cette ville de la région agricole du Mid-Ouest se situe à environ 150 miles (240 km) au sud des Grands Lacs et Chicago. Avec 829 718 habitants pour une agglomération de 1 756 241 habitants (2010), c’est la 12e ville et la 34e aire urbaine des États-Unis.
Invité- Invité
Re: Le jeu géographique
NOUAKCHOTT
Nouakchott (نواكشوط en arabe) est la capitale de la Mauritanie depuis 1957 (auparavant la capitale était Saint-Louis), située au bord de l'océan Atlantique. Nouakchott a été créée sur une zone de campement. Les nomades viennent de temps à autre séjourner autour de la capitale qui a pris rapidement l'aspect d'une ville moderne.
Le nom de cette ville, Nouakchott ou Noiakchott (نواكشوط en Arabe) selon les retranscriptions, a donné lieu à plusieurs traductions, dont cinq principales :
« lieu où apparaît l'eau quand on creuse un puits »
« terrain où les coquillages abondent »
« l'endroit au pâturage salé »
« là où souffle le vent »
« le sans-oreilles »
Chott peut signifier « plage » ou « estran ». Noua en arabe hassaniya (dialecte maure) serait « baie ». On traduirait littéralement Nouakchott par « la plage de la baie ». Bien que le littoral mauritanien ne présente aucune baie aux abords de Nouakchott, la forme de la côte y est légèrement creuse. Nouakchott était à l'origine un camp militaire français, construit de toutes pièces, où les Mauritaniens n'avaient pas l'habitude de séjourner. Le nom serait donc apparu tardivement (début du XXe siècle).
Les estimations de 1960 donnent une population de 8 000 habitants en 1980 et de 800 000 habitants environ aujourd'hui. Les raisons de cette importante croissance démographique sont :
- le regroupement vers le chef-lieu dans les lieux désertiques ;
- l'attraction : plus un lieu concentre d'habitants, plus il en attire de nouveaux ;
dans les années 1980, à la suite d'une grande sécheresse qui ruine les éleveurs (première richesse du pays), ceux-ci viennent s'installer en ville pour trouver un nouvel emploi.
Invité- Invité
Re: Le jeu géographique
U comme UCHKUDUK, Ouzbékistan
alain90- president d hippodrome
- Nombre de messages : 37521
Age : 75
Réputation : 570
Date d'inscription : 16/10/2011
Re: Le jeu géographique
HOUSTON
Houston (en anglais ['hjuːstən]) est une ville de l'État du Texas dans le sud des États-Unis. Avec une population de 2 099 451 habitants en 2010 et 5 946 800 dans l'agglomération, c'est la plus grande commune du Sud des États-Unis et (après Dallas) la deuxième aire urbaine de la région. Ses habitants s'appellent les Houstoniens. La ville s'étale sur trois comtés dont le principal est le comté de Harris. C'est la quatrième ville des États-Unis après New York, Los Angeles et Chicago.
Houston a une grande industrie pétrochimique ainsi qu'un port maritime ouvert sur le golfe du Mexique. La NASA y a installé l'un de ses centres destiné aux astronautes. L'agglomération est dotée de la plus forte concentration de laboratoires de recherche sur la santé (Texas Medical Center).
Houston est une ville dont la croissance démographique est la seconde des États-Unis après Las Vegas. En 1900, sa population était d'environ 45 000 habitants. En 2005, l'agglomération comprend environ 5,53 millions de personnes sur 10 comtés, ce qui en fait la 7e du pays.
Invité- Invité
Re: Le jeu géographique
U comme Uchacq-et-Parentis (40090
alain90- president d hippodrome
- Nombre de messages : 37521
Age : 75
Réputation : 570
Date d'inscription : 16/10/2011
Re: Le jeu géographique
UHURU
Le pic Uhuru, le point culminant du Kilimandjaro
Le Kilimandjaro ou Kilimanjaro est une montagne située dans le Nord-Est de la Tanzanie et composée de trois volcans éteints : le Shira à l'ouest, culminant à 3 962 mètres d'altitude, le Mawenzi à l'est, s'élevant à 5 149 mètres d'altitude, et le Kibo, le plus récent géologiquement, situé entre les deux autres et dont le pic Uhuru à 5 891,8 mètres d'altitude constitue le point culminant de l'Afrique. Outre cette caractéristique, le Kilimandjaro est connu pour sa calotte glaciaire sommitale en phase de retrait accéléré depuis le début du XXe siècle et qui devrait disparaître totalement d'ici 2020 à 2050. La baisse des précipitations neigeuses qui en est responsable est souvent attribuée au réchauffement climatique mais la déforestation est également un facteur majeur. Ainsi, malgré la création du parc national en 1973 et alors même qu'elle joue un rôle essentiel dans la régulation bioclimatique du cycle de l'eau, la ceinture forestière continue à se resserrer. En effet, la montagne est notamment le berceau des pasteurs maasaï au nord et à l'ouest qui ont besoin de prairies d'altitude pour faire paître leurs troupeaux et des cultivateurs wachagga au sud et à l'est qui cultivent des parcelles toujours plus étendues sur les piémonts, malgré une prise de conscience depuis le début du XXIe siècle.
Après la surprise engendrée dans le milieu scientifique avec sa découverte par Johannes Rebmann en 1848, le Kilimandjaro a éveillé l'intérêt des explorateurs comme Hans Meyer et Ludwig Purtscheller qui parviennent au sommet en 1889 accompagnés de leur guide Yohanas Kinyala Lauwo. Par la suite, il a constitué une terre d'évangélisation que se sont disputée catholiques et protestants. Enfin, après plusieurs années de colonisation allemande puis britannique, il a vu l'émergence d'une élite chagga qui a été un pilier dans la naissance d'une identité nationale avec comme point d'orgue l'indépendance du Tanganyika en 1961.
Depuis, le Kilimandjaro est devenu une montagne emblématique, évoquée ou représentée dans les arts et symbolisée sur de nombreux produits à vocation commerciale. Elle est très prisée par les milliers de randonneurs qui réalisent son ascension tout en profitant de la grande diversité de sa faune et de sa flore.
Invité- Invité
Re: Le jeu géographique
U comme Ungersheim (68190)
alain90- president d hippodrome
- Nombre de messages : 37521
Age : 75
Réputation : 570
Date d'inscription : 16/10/2011
Re: Le jeu géographique
GRAVELINES mon lieu de naissance
Gravelines (Grevelingen en néerlandais) est une commune française située dans le département du Nord en région administrative Nord-Pas-de-Calais.
Origine
Au temps de la conquête romaine le Pays des Morins, dont Gravelines faisait partie, était envahi par les eaux. L'histoire de la ville ne commence réellement qu'en 800 après l'assèchement du Blootland, où une chapelle dédiée à Saint Willibrord, un évêque d'origine anglo-saxonne, est construite.
Prospérité et misère au Moyen Âge
Vers le milieu du XIIe siècle le comte de Flandre, Thierry d'Alsace, décide de donner à son domaine une porte sur la mer2. . Il y établit un port en canalisant les eaux de l'Aa et y fait construire une maison forte qui lui sert de résidence. Créée entre 1159 et 1163, La ville reçoit d’abord le nom de Nieuwpoort que l’on doit traduire par Ville Neuve puis celui de Graveningis, l’une des anciennes appellations de cette contrée, nom qui va progressivement se transformer en Gravelines. Port de pêche aux harengs, port de transit pour le sel, les fruits et le vin, Gravelines acquiert une place de tout premier ordre et une grande prospérité d’autant que les terres environnantes s’assèchent, permettant ainsi le développement de la culture et de l’élevage. Le commerce qu'y entretiennent les marchands de Saint-Omer, permet à la nouvelle ville de devenir un important port sur le littoral.
La ville semble connaître la prospérité grâce au commerce et à la pêche mais elle est très vite confrontée aux tourments de l’Histoire. En effet à de multiples reprises Gravelines se fait ravager pour des raisons politico militaires.
Dès le XIIIe siècle, les activités de la cité déclinent. L'ensablement de l'estuaire de l'Aa rend le port difficile d'accès. La ville peine également à se remettre des raids français effectués à plusieurs reprises par les soldats de Philippe Auguste et de Philippe le bel.
En 2006, lors de la construction de logements sur l’îlot Carnot situé à proximité de la porte orientale de l’enceinte du bas Moyen Âge à l’embouchure de l’Aa, des fouilles ont permis la découverte d'habitats médiéval le long de la rue de Dunkerque3.
En 1213, Philippe-Auguste, Roi de France, ravage la ville pour punir le comte de Flandre de ne pas s’allier à lui contre les Anglais.
En 1302, sous Philippe le Bel, Oudard de Maubuisson prend la ville et la saccage à nouveau, de même que les Anglais en 1383 après la prise de Calais (guerre des urbanistes et des clémentins). Elle se relève lentement, un nouveau chenal est creusé au nord-est de la ville.
Au XVe siècle, elle fut le théâtre de la réconciliation des maisons d'Orléans et de Bourgogne, où Philippe réconcilié emmène le duc d'Orléans à Saint-Omer, où il lui fit épouser Marie de Clèves, dont il paya la dot.
La porte d'entrée des Pays-Bas
Gravelines est une ville frontière située sur le fleuve de l'Aa qui sert de limite entre la Flandre et le Calaisis. Enjeu stratégique, elle est d'abord fortifiée par les ducs de Bourgogne. Au XVIe siècle, l'empereur Charles Quint fait réédifier le château et lance un vaste programme de bastionnement. Son fils Philippe II continue les travaux et fait construire sur la dune le fort qui portait son nom (en ruines au XVIIIe siècle).
À cause de son enjeu et de sa situation géographique, la forteresse de Gravelines fut à de nombreuses reprises attaquée :
mai 1213, Philippe Auguste choisit le site de Gravelines pour embarquer son immense armée en vue d'envahir l'Angleterre. Attendant l'arrivée du comte de Flandre, le roi y demeure un mois. Le 22 mai, le prélat du pape débarque à Gravelines et lui annonce qu'Innocent III a condamné l'invasion de l'Angleterre. Le débarquement est annulé, le roi décide de retourner son armée contre la Flandre.
Du 24 avril au 17 septembre 1383, Henry Spencer, évêque de Norwich entreprend une expédition en Flandre qui commence et se termine à Gravelines libérée par l'intervention du roi de France Charles VI.
Le 13 juillet 1558, le comte d'Egmont gagna, au profit des Espagnols, une grande bataille sur les Français. Après la prise de Calais par le duc de Guise, une offensive française avait été lancée sur la Flandre par le maréchal de Thermes. Le 22 décembre 1565, accord est fait à Gravelines par les commissaires du roi de France et d'Espagne, sur la nouvelle frontière entre les deux pays ; Près de l' écluse d'Oye, le fort construit par les Espagnols doit être démoli (ils s'y engagent) et « les bâtiments et couvertures de nouvel faits sur ladite, et sur le milieu du pont d'ycelle sera remise la barrière. »4
Le 29 juillet 1588, l'Invincible Armada est attaquée par des brûlots anglais au large de la ville, ce qui oblige les espagnols à se dérouter vers la mer du nord.
Valentin de Pardieu, gouverneur de Gravelines en 15745 opte pour le parti espagnol durant la guerre d'independance et doit défendre à plusieurs reprises la cité contre les confédérés, les français et les anglais.
Au XVIIe siècle, la place connaît une série de conflits qui la détruisent. Gaston, frère de Louis XIII assiège et prend la place en 1644. L'archiduc Léopold assiége la citadelle et la prend en 1652. En 1654, les trois-quarts des habitations sont détruites par l'explosion de la poudrière du château. Enfin, attaquée de nouveau en 1658, elle est reprise par le maréchal de La Ferté et le futur maréchal de Vauban6.
Gravelines, ville française
Les fossés, le pont-levis, les murs d'enceinte ouest.
Après le traité des Pyrénées (1659), Gravelines reste à la France mais ses murs perdent de leur valeur du fait du recul de la frontière. La ville demeure une ville de garnison jusqu'au début du XXe siècle.
Au début du XIXe siècle, Le phare est au bout d'une longue perche, et mal-aisément aperçu de loin ; il ne peut aider à conduire que des marins bien informés de l'état de Yestrau : c'est le nom qu'on donne à ces parages ; il induirait plutôt les autres en erreur, et ne serait propre qu'à causer des naufrages, mais (en 1825) « malgré le mauvais état de son port, Gravelines fait un commerce assez considérable avec l'Angleterre. Ce commerce consiste en beurre, en noix, en pommes et surtout en œufs. Des barques et des charrettes arrivent tous les jours chargées de ces objets ; elles viennent de l'intérieur de la France et jusque des environs de Paris ; on en forme la cargaison de bâtiments de trente à quarante tonneaux, qui partent régulièrement toutes les semaines pour Douvres et pour Londres. Les œufs valent quelquefois 70 à 80 fr. le mille. La quantité qu'on en exporte fait croire aux Flamands que les Anglais ne peuvent se passer d'omelettes, et l'on ne manque jamais à Gravelines de leur en servir, quand ils débarquent directement dans ce port, ou qu'ils y passent, soit en allant de Calais à Dunkerque, soit en retournant de Dunkerque à Calais (Le seul département du Nord peut fournir par an 53 à 54 millions d'oeufs, dont la majeure partie se consomme dans le pays ; le reste passe en Angleterre) »7.
Au XIXe siècle, Gravelines voit la ressource halieutique locale se raréfier. "On fait ici la pêche à la morue, au hareng, au maquereau ; mais tous ces poissons, qui se tenaient volontiers jadis sur nos côtes, se rejettent depuis plusieurs années sur la côte d'Angleterre. Nos pêcheurs en souffrent beaucoup." commente F.J. Grille8.
Les hameaux extra-muros se développent néanmoins grâce à la pêche en Islande. L'un d'entre eux réussit même à obtenir son indépendance. Il s'agit de Grand-Fort-Philippe qui se transforme en commune indépendante en 1884. Un chantier naval y est renommé pour la construction des petits navires ; il « fait venir son bois de la Norvège, en attendant que nos directeurs-généraux des forêts aménagent celles que nous possédons encore, et en fassent planter de nouvelles » précise F.J. Grille en 1825.
Aujourd'hui, Gravelines n'est plus la ville réputée miséreuse qu'elle fut durant une grande partie de son histoire. L'installation de la plus grande centrale nucléaire d'Europe (6 réacteurs) sur son territoire a complètement métamorphosé sa physionomie, grâce notamment à la taxe professionnelle versée par EDF.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Invité- Invité
Page 24 sur 39 • 1 ... 13 ... 23, 24, 25 ... 31 ... 39
Page 24 sur 39
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum